DISPOSITIF D'EVACUATION D'UN FLUIDE AU TRAVERS D'UNE CHAMBRE ROTATIVE AVEC CIRCULATION INTERIEURE ET REFOULEMENT CENTRIFUGE DE PARTICULES SOLIDES FLUIDIFIEES ET PROCEDES UTH TSANT CE DISPOSITIF Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte à un dispositif d'évacuation d'un ou plusieurs fluides, gazeux ou liquide, alimentés dans une chambre de réaction contenant des particules solides fluidifiées par le ou les dits fluides, au travers d'une chambre rotative munie d'une roue à ailettes, permettant de refouler dans Ia dite chambre de réaction les particules solides qui ont été entraînées par le fluide à l'intérieur de la dite chambre rotative et à des procédés de polymérisation catalytique, de gazéification, de combustion, de séchage, d'imprégnation, d'enrobage ou d'autres traitements de particules solides en suspension dans un fluide ou de craquage, de déshydrogénation ou d'autres transformations catalytiques de fluides utilisant ce dispositif. Arrière plan technologique de l'invention
Pour éviter que des particules solides en suspension dans un fluide ne soient évacuées en même temps que le fluide, on utilise généralement la force centrifuge, par exemple à l'aide de cyclones ou en faisant tourner l'ensemble du fluide et des particules solides à l'intérieur de la chambre qui les contient et qui peut elle-même être rotative.
Généralement, la vitesse de rotation du fluide et des particules solides étant faible à proximité et le long du tube d'évacuation du fluide, les particules solides de petites dimensions sont entraînées à l'intérieur du dit tube d'évacuation. Pour réduire cet entraînement de particules solides, on peut utiliser une cheminée rotative telle que décrite dans la demande de brevet PCT/EP2007/053941 déposée par TOTAL PETROCHEMICALS RESEARCH FELUY, le 23-04-2007, au nom du même inventeur. Toutefois la dépression, qui est nécessaire pour vaincre la force centrifuge générée par la dite chambre rotative et pour aspirer et évacuer le fluide au travers de ses ouvertures à l'intérieur du tube central fixe d'évacuation du fluide, peut aussi aspirer le fluide et les particules solides en suspension dans ce fluide au travers de l'espace, généralement étroit, entre la dite chambre rotative et les parois du dit tube central fixe d'évacuation du fluide. Sommaire de l'invention
La présente invention comprend:
- un dispositif d'alimentation d'un ou plusieurs fluides, gazeux ou liquides, dans une chambre de réaction, appelée ci-après chambre principale, contenant des particules solides fluidifiées par le ou les dits fluides;
- un dispositif d'évacuation du ou des dits fluides au travers d'au moins un tube appelé ci-après tube central fixe d'évacuation, caractérisé en ce que ce dispositif d'évacuation comprend:
- une chambre pouvant tourner à l'intérieur de la dite chambre principale, appelée ci-après chambre rotative, délimitée par une paroi circulaire rotative entourant un axe central, appelé axe de rotation, au travers de laquelle le ou les dits fluides sont évacués, la dite chambre rotative comprenant;
- un dispositif de rotation permettant de la faire tourner autour du dit axe de rotation; - une ou plusieurs ouvertures d'entrée, situées le long d'une ou des deux extrémités et/ou entre les deux extrémités de sa paroi circulaire rotative et/ou le long d'une ou de ses deux parois latérales;
- des aubes ou guides permettant de faire tourner le ou les dits fluides et les particules solides entraînées par le ou les dits fluides au travers des dites ouvertures d'entrée à l'intérieur de la dite chambre rotative;
- au moins une ouverture centrale de sortie, autour du dit axe de rotation, communiquant avec le dit tube central fixe d'évacuation;
- une ou plusieurs ouvertures de refoulement le long de sa paroi circulaire rotative, située(s) de préférence du côté opposé au côté des dites ouvertures d'entrée ou des deux côtés ou entre les dites ouvertures d'entrée, communiquant avec au moins une roue à ailettes, qui est fixée autour et à l'extérieur de la dite paroi circulaire rotative et qui peut, sous l'effet de la force centrifuge, refouler de la dite chambre rotative vers la dite chambre principale les particules
solides qui ont été entraînées à l'intérieur de la dite chambre rotative par le ou les dits fluides et qui s'accumulent le long de la dite paroi circulaire rotative de la dite chambre rotative sous l'effet de la force centrifuge.
Dans la présente invention, les particules solides fluidifiées par le ou les dits fluides alimentés dans la dite chambre principale peuvent être tourbillonnantes et/ou former un lit fluidifié classique, sous l'effet de la pesanteur, et/ou rotatif, sous l'effet de la force centrifuge. La dite chambre principale et la dite chambre rotative peuvent contenu- différentes zones où les particules solides peuvent avoir des comportements différents, par exemple glisser le long de certaines parois, tourbillonner dans certaines zones, former un lit fluidifié classique, sous l'influence de Ia gravité, et/ou un lit fluidifié rotatif, sous l'influence de la force centrifuge, dans d'autres zones. Les particules solides peuvent également avoir des tailles très différentes et donc des comportements différents. Les plus grosses peuvent glisser le long de certaines parois et les plus petites peuvent tourbillonner dans certaines zones et se concentrer le long de certaines parois dans d'autres zones.
Dans la présente invention, le ou les dits fluides à évacuer peuvent pénétrer dans la dite chambre rotative par les dites ouvertures d'entrée en y entraînant des particules solides et être aspirés hors de la dite chambre rotative au travers de la ou des dites ouvertures centrales de sortie par le ou les dits tubes centraux fixe d'évacuation, reliés au dit dispositif d'évacuation. La force centrifuge générée par la rotation de la dite paroi circulaire rotative concentre les dites particules solides, entraînées par le ou les dits fluides à l'intérieur de la dite chambre rotative, le long de la dite paroi circulaire rotative d'où elles peuvent être aspirées au travers des dites ouvertures de refoulement et refoulées dans la dite chambre principale par la force centrifuge générées par la rotation de la ou des dites roues à ailettes agissant comme une pompe ou un compresseur centrifuge. Selon différents modes de réalisation de la présente invention les dites ouvertures d'entrées peuvent être d'un côté ou des deux côtés ou dans la partie médiane de la dite chambre rotative, les ouvertures de refoulement étant respectivement de l'autre côté, dans la partie médiane ou des deux côtés de la dite chambre rotative. Le nombre de roue à ailettes peut aussi être supérieur à 2, les ouvertures d'entrées étant situées dans les intervalles qui séparent les roues à ailettes. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'évacuation du ou des dits fluides peut se faire par au moins un tube central fixe d'évacuation pénétrant dans la dite chambre rotative du ou des côtés de la ou des dites roues à ailettes, les dites ouvertures d'entrées étant du côté opposé ou entre les dites roues ailettes.
Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, l'évacuation du ou des dits fluides peut se faire par au moins un tube central fixe d'évacuation pénétrant dans la dite chambre rotative par un de ses côtés et séparant de la dite ouverture centrale de sortie, la ou les dites ouvertures d'entrée situées du même côté, la dite roue à ailettes étant du côté opposé.
Selon un autre mode de réalisation, la roue à ailettes peut être autour de la partie médiane de la dite chambre rotative et l'évacuation du ou des dits fluides peut se faire par au moins un tube central fixe d'évacuation pénétrant dans la dite chambre rotative par un de ses côtés et par au moins un autre tube central fixe d'évacuation pénétrant dans la dite chambre rotative par l'autre côté, les dits tubes centraux fixes séparant les dites ouvertures centrales de sortie des dites ouvertures d'entrées situées de chaque côté de la dite chambre rotative.
Dans la présente invention la ou les dites ouvertures centrales de sortie de la dite chambre rotative peut ou peuvent être entourées d'un ou de tubes rotatifs d'évacuation fixés à la dite chambre rotative, de préférence concentriques à la ou aux extrémités du ou des dits tubes centraux fixes d'évacuation, entourant ou étant entourés par la ou les dites extrémités.
Selon un mode de réalisation particulier, le dit dispositif d'évacuation peut être relié à au moins deux tubes fixes concentriques d'évacuation, l'extrémité du tube intérieur pénétrant plus profondément à l'intérieur de la chambre rotative au travers d'un de ses côtés, afin de permettre l'évacuation séparée de fluide pénétrant dans la dite chambre rotative par des ouvertures d'entrée plus éloignées du dit côté.
Dans la présente invention, la ou les roues à ailettes situées aux extrémités de la dite chambre rotative sont de préférence parallèles et à proximité d'une paroi de la dite chambre principale contenant le ou les dits fluides à évacuer.
Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, la chambre rotative peut avoir à chacune de ses deux extrémités une roue à ailettes, situées de préférence à proximité de deux côtés opposés de la dite chambre principale et au moins deux ouvertures centrales d'évacuation, une de chaque côté, en face de ou entourant ou entourée par l'extrémité de au moins deux tubes centraux fixes d'évacuation, au moins un de chaque côté, par où le ou les fluides sont évacués, les ouvertures d'entrées étant situées entre ces deux extrémités. Selon un mode particulier de réalisation, les dites ouvertures d'entrée sont situées de part et d'autre d'un disque ou d'une paroi rotative de séparation divisant la chambre rotative transversalement en deux parties. La dite paroi rotative de séparation peut être prolongée à l'extérieur de la dite chambre rotative et donc pénétrer dans la dite chambre principale afin d'y délimiter deux zones séparées.
Selon un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, la chambre rotative peut avoir une roue centrale à ailettes située autour de la partie médiane de la dite chambre rotative et des dites ouvertures d'entrée et ouvertures centrales de sorties situées à chacune des deux extrémités de la dite chambre rotative, de préférence à proximité de deux côtés opposés de la dite chambre principale, les dites ouvertures d'entrée et centrales de sortie étant séparées par l'extrémité de dits tubes centraux fixes d'évacuation pénétrant de chaque côté dans la dite chambre rotative. Selon un mode particulier de réalisation, la dite roue centrale à ailettes est divisée transversalement par un disque ou une paroi rotative de séparation qui divise aussi la chambre rotative en deux parties. La dite paroi rotative de séparation peut être prolongée à l'extérieur de la dite chambre rotative et donc pénétrer dans la dite chambre principale afin d'y délimiter deux zones séparées.
Dans la présente invention, l'expression "roue à ailettes" doit être prise dans le sens le plus large. Elle se rapporte à un dispositif circulaire rotatif :
- qui peut tourner autour de l'axe de rotation de la chambre rotative et qui comprend - des ailettes ou parois délimitant des espaces libres ou passages reliant les ouvertures de refoulement de la dite chambre rotative à la dite chambre principale, les dits espaces libres ou passages ayant une direction substantiellement radiale et leur extrémité extérieure étant à l'extérieur de la dite chambre rotative;
- une roue ou un dispositif circulaire rotatif reliant entre elles les dites ailettes ou parois.
Ainsi la roue à ailettes comprend généralement un ou deux disques annulaires auxquels sont fixés des ailettes. Le ou les disques annulaires peuvent avoir une forme évasée et les ailettes peuvent avoir une largeur variable et être droites ou courbées afin de modifier la direction longitudinale et radiale et la section des passages entre les ailettes et le long du ou entre les disques annulaires. L'épaisseur des ailettes peut être constante ou progressive. Par exemple, elles peuvent s'élargir en s'éloignant du centre, comme illustré par la figure 10.
Par extension, l'expression "roue à ailettes" dans la description de la présente invention peut se rapporter également à de simples tubes rotatifs, dont une extrémité est fixée à la paroi circulaire rotative autour des ouvertures de refoulement et l'autre extrémité pénètre dans la chambre principale à l'extérieur de la chambre rotative. Les dits simples tubes rotatifs peuvent être droits ou courbés, de section pouvant varier et de forme quelconque, par exemple ronde ou rectangulaire. Les espaces libres à l'intérieur des tubes sont les passages par où des particules solides et un fluide peuvent être refoulés par la force centrifuge de Ia chambre rotative vers la chambre principale. Dans la présente invention, ces dits simples tubes rotatifs étant fixés à la paroi circulaire rotative ne doivent pas nécessairement être reliés entre eux par un disque annulaire pour être assimilés à une roue à ailettes.
Dans la présente invention le ou les dits tubes centraux fixes d'évacuation et/ou le ou les dits tubes rotatifs d'évacuation peuvent avoir une forme évasée ou doublement évasée.
Dans la présente invention, la dite paroi circulaire rotative peut avoir une forme cylindrique, mais elle peut aussi avoir des courbures variables, de préférence périodiques, comme une surface ondulée, ou être polygonale.
Sa forme peut être évasée ou bombée, la partie la plus large étant de préférence située du ou des côtés de la ou des dites roue à ailettes afin de faciliter le glissement des particules solides vers les dites ouvertures de refoulement et/ou de réduire Ie volume occupé par la dite chambre rotative à l'intérieur de la dite chambre principale. Dans un mode particulier de la présente invention, la partie la plus large peut aussi être du côté de la ou des dites ouvertures d'entrée. L'expression " paroi circulaire" est donc employée ici dans le sens le plus large d'une paroi de forme quelconque, fermée sur elle-même, entourant un axe central, qui est de préférence un axe de symétrie. Cette paroi peut contenir des ouvertures et être discontinue par endroits, par exemple une succession d'aubes. Elle délimite un volume ou une chambre dont les côtés latéraux peuvent être ouverts ou fermés par des parois latérales pouvant contenir des ouvertures. L'expression " rotatif se rapportant aux dites parois circulaires ou volumes délimités par les dites parois circulaires signifie ici "pouvant tourner autour du dit axe central, également appelé axe de rotation".
Dans la présente invention, le diamètre extérieur de la ou des roues à ailettes étant plus grand que le plus grand diamètre de la chambre rotative, la différence de pression générée par la rotation de cette ou ces roues à ailettes est de préférence suffisante pour permettre de refouler vers la dite chambre principale le fluide, qui est dans le ou les espaces, de préférence étroits, situés entre la ou les parois rotatives entourant la ou les dites ouvertures centrales d'évacuation et la ou les extrémités du ou des dits tubes centraux fixes d'évacuation et/ou la ou les parois fixes qui le ou les entourent. Ce refoulement empêche l'aspiration et l'évacuation de particules solides par ce ou ces espaces vers le ou les dits tubes centraux fixes d'évacuation, tout en refoulant dans la dite chambre principale les particules solides entraînées par le fluide dans la chambre rotative au travers des ouvertures d'entrées. Il permet donc de diminuer substantiellement l'entraînement et donc les pertes de particules solides au travers du ou des tubes centraux fixes d'évacuation du ou des fluides. Il permet également d'obtenir une circulation longitudinale du fluide et des particules solides allant des ouvertures d'entrée vers les ouvertures de refoulement à l'intérieur de la chambre rotative et dans le sens inverse dans la chambre principale.
Dans la présente invention, la quantité de fluide qui est refoulée et la qualité de la séparation entre le fluide évacué et les particules solides augmentent avec Ia vitesse de rotation de la chambre rotative et le diamètre extérieur de la ou des roues à ailettes. Elles diminuent lorsque la différence de pression entre la chambre principale et la chambre rotative augmente et donc lorsque le débit du fluide à évacuer augmente. Elles dépendent aussi des dimensions, de la position et de la forme des ouvertures d'entrées et des caractéristiques du fluide et des particules solides en suspension. Dans la présente invention les ouvertures d'entrées peuvent être entourées d'aubes qui guident le fluide à l'intérieur de la chambre rotative tout en repoussant au moins partiellement les particules solides qui sont entraînées par le fluide afin de réduire la concentration des particules solides dans le fluide qui pénètre à l'intérieur de la chambre rotative. Toutefois il est nécessaire que la dépression générée par ces aubes soit inférieure à la dépression générée par la dite roue à ailettes, généralement située à l'autre extrémité de la chambre rotative afin de permettre à cette dernière d'aspirer et de refouler dans la chambre principale une partie du fluide qui est entré dans la chambre rotative entre les dites aubes. Pour cette raison le diamètre extérieur des dites aubes doit être inférieur, de préférence inférieur à 75%, à celui des dites ailettes.
Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'orientation et la forme des dites aubes favorise la pénétration du fluide à l'intérieure de la dite chambre rotative, ce qui réduit la différence de pression entre la chambre principale et la chambre rotative et peut même l'inverser, afin d'augmenter la circulation du fluide et donc aussi la circulation des particules solides le long de la paroi circulaire rotative et de la roue à ailettes.
Selon un autre mode de réalisation particulier, la paroi latérale rotative fermant la chambre rotative du côté des dites ouvertures d'entrée entourées d'aubes peut être à l'intérieure de la dite chambre rotative et comprendre des passages ou ouvertures d'entrée dans la dite chambre rotative. Les dites aubes entourant les dits passages ou ouvertures d'entrée peuvent être du côté extérieur de la dite paroi latérale rotative, et à l'intérieur de la paroi circulaire
rotative Elles peuvent être délimitées par un anneau qui est fixé le long et à l'intérieur de la dite paroi circulaire rotative
Selon un mode particulier de réalisation, les dites aubes et le dit anneau forment une roue a aubes à l'intérieur de et s'appuyant sur la paroi circulaire rotative et à l'extérieur de et s'appuyant contre la paroi latérale rotative Cette disposition impose au fluide qui pénètre dans la chambre rotative en passant entre les dites aubes de suivre une direction allant du centre vers l'extérieur, ce qui permet aux aubes d'agir comme une pompe ou un compresseur centrifuge et donc de diminuer substantiellement et même d'inverser la différence de pression entre la chambre principale et la chambre rotative Ceci permet d'augmenter substantiellement le refoulement du fluide et des particules solides et/ou de réduire le diamètre extérieur de la dite roue à ailettes qui peut être proche du diamètre de la chambre rotative
Selon un mode particulier de réalisation, la dite paroi latérale rotative située a l'intérieur de la dite chambre rotative peut être une paroi rotative de séparation séparant la dite chambre rotative en deux parties une chambre rotative de réaction située du côté des ouvertures d'entrée, où le ou les fluides peuvent réagir avec les particules solides tourbillonnantes et une chambre rotative de séparation, située du côté de la roue à ailettes et du tube central fixe d'évacuation, où le fluide à évacuer est séparé des particules solides par la force centrifuge
Dans la présente invention, la force centrifuge peut être d'un ou plusieurs ordres de grandeur supérieurs a la force de gravité L'axe de rotation de la dite chambre rotative peut dès lors avoir une orientation quelconque II peut être vertical, horizontal ou incliné Dès lors, la signification des mots "haut" et "bas", dans les descriptions ci-apres, se rapporte à la figure déente, sans indiquer la direction de la force de la pesanteur, sauf mentions spécifiques Dans la présente invention le fluide évacué par le ou les dits tubes centraux fixes d'évacuation tourne généralement très rapidement n peut encore contenir des particules solides qui se concentrent le long de sa paroi en raison de la force centrifuge et qui peuvent être récupérées dans une chambre annulaire coaxiale faisant office de cyclone L'énergie de rotation du fluide peut aussi être partiellement récupérée à l'aide d'ailettes fixées à l'intérieure du dit tube fixe et convertissant la vitesse de rotation en vitesse axiale et/ou en pression Dans la présente invention le fluide évacué par le ou les dits tubes centraux fixes d'évacuation peut actionner une turbine centrifuge fixée sur un arbre de transmission longeant l'axe de rotation et entraînant la paroi circulaire rotative Le même arbre de transmission peut être relié a une pompe ou un compresseur centrifuge faisant parbe du dispositif d'alimentation de fluide dans la chambre principale
Dans la présente invention, la chambre principale peut être délimitée par une paroi circulaire fixe qui entoure la paroi circulaire rotative Cette paroi circulaire fixe peut être de forme quelconque, de préférence avec un axe de symétrie identique ou parallèle a l'axe de rotation de la chambre rotative Dans un mode particulier de réalisation, cette paroi circulaire fixe peut être cylindrique ou polygonale et relativement proche de la paroi circulaire rotative Le fluide et les particules solides, refoulées dans la chambre principale par la roue à ailettes et éventuellement par les aubes entourant les dites ouvertures d'entrée, font tourner l'ensemble du fluide et des particules solides contenues dans la chambre principale Les particules solides, sous l'effet de la force centrifuge, se concentrent le long de sa paroi circulaire fixe Celle-ci peut être pourvue d'un dispositif d'alimentation de fluide alimentant du fluide dans des directions principalement radiales afin de réduire cette concentration en compensant au moins partiellement la force centrifuge et en ralentissant la vitesse de rotation de ces particules solides. Les directions d'alimentation du fluide peuvent avoir des composantes axiales et/ou tangenuelles afin de guider les particules solides dans la direction souhaitée et/ou d'augmenter ou de réduire davantage la vitesse de rotation de ces particules
Dans la présente invention, si le fluide est un liquide, la chambre principale contenant ce liquide peut ne pas être pleine II suffit que la chambre rotative soit sous la surface du liquide pour permettre le refoulement des particules solides accompagnées de liquide par la roue à ailettes.
Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention peut comprendre un tube rotatif central creux, pouvant servir d'arbre de transmission creux entre la paroi circulaire rotative et le dispositif permettant de la
faire tourner, par où un fluide, pouvant par exemple servir de fluide de refroidissement, peut être introduit entre des doubles parois de la chambre rotative ou au travers de rayons rotatifs creux et finalement injecté à l'intérieur de la chambre principale ou de la chambre rotative ou évacué par l'autre extrémité du dit arbre de transmission creux.
Selon un autre mode de réalisation particulier, le dit arbre de transmission creux, peut permettre d'introduire des particules soudes à l'intérieur de la chambre rotative ou, lorsque le dit fluide ou mélange de fluides est un gaz, de pulvériser de fines gouttelettes d'un liquide à l'intérieur de la chambre rotative ou de la chambre principale.
Selon un autre mode de réalisation particulier, des particules solides peuvent être introduites directement dans la chambre rotative à l'aide de tubes fixes passant par la chambre principale et dont l'extrémité est en face des o ouvertures d'entrée de la dite chambre rotative.
La dite chambre rotative peut aussi être divisée en plusieurs chambres rotatives par une ou des parois rotatives de séparation comprenant des passages le long de la paroi circulaire rotative permettant au fluide et aux particules solides de passer d'une chambre à l'autre, les dites plusieurs chambres rotatives comprenant:
- une ou plusieurs chambres rotatives de réaction, situées du côté des dites ouvertures d'entrées, dans la ou5 lesquelles les fines gouttelettes d'un liquide ou les particules solides introduites par l'arbre de transmission creux ou en face des ouvertures d'entrée peuvent réagir avec le fluide et/ou avec les particules solides contenues dans le fluide provenant de la chambre principale;
- une ou plusieurs chambres rotatives de séparation, situées du côté des ouvertures de refoulement et de la ou des ouvertures d'évacuation, dans laquelle le fluide ou mélange de fluides évacués vers le tube central fixe d'évacuation se0 sépare du fluide ou mélange de fluides et des particules solides qui sont refoulées par la ou les roues à ailettes vers la dite chambre principale.
Les dits passages peuvent comprendre des guides qui guident le fluide et les particules solides dans le sens de la rotation afin d'augmenter leur vitesse tangentielle et donc la force centrifuge afin d'améliorer la séparation entre le ou les fluides évacués et les particules solides refoulées. 5 La ou les dites chambres de séparation peuvent comprendre des déflecteurs qui améliorent la séparation entre le ou les fluides évacués et les particules solides refoulées.
Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la dite chambre rotative, délimitée par une paroi circulaire rotative entourant et pouvant tourner autour d'un axe de rotation, comprend:
- au moins une roue à ailettes fixée autour et à l'extérieur d'une extrémité de la dite paroi circulaire rotative; 0 - une paroi rotative de séparation qui divise la dite chambre rotative en deux parties reliées par un ou plusieurs passages le long de la dite paroi circulaire rotative;
- au moins une roue intérieure à aubes fixée le long de la dite paroi rotative de séparation, à l'intérieur et du côté de l'autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative, la dite roue intérieure comprenant un disque annulaire ou anneau dont le bord extérieur est fixé contre la surface intérieure de la dite paroi circulaire rotative; 5 et le dispositif d'évacuation de fluide comprend au moins un tube central fixe d'évacuation pénétrant dans ou faisant face à l'ouverture centrale de sortie de la dite chambre rotative du côté de la dite roue à ailettes.
Selon un mode particulier de réalisation, le dit dispositif d'évacuation de fluide comprend également un tube central fixe d'évacuation pénétrant dans ou faisant face à l'ouverture centrale de sortie de la dite chambre rotative du côté de la dite autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative. Selon un mode particulier de réalisation, au moins un des côtés latéraux de la dite chambre rotative n'est pas fermé par une paroi latérale rotative, ce ou ces côtés latéraux étant ouverts. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif d'alimentation de particules solides et/ou de fluide comprend au moins un tube fixe d'alimentation faisant face à ou pénétrant au travers d'un des dits côtés latéraux ouverts de la dite chambre rotative.
Dans la présente invention le ou les fluides évacués peuvent être adéquatement traités, par exemple5 réchauffées ou refroidies, et recyclés dans des zones choisies de la chambre principale ou de la chambre rotative. Un
dispositif d'alimentation et d'évacuation de particules solides peut également permettre de traiter adéquatement les particules solides évacuées, par exemple les régénérer, et les recycler dans des zones choisies de la chambre principale ou de la chambre rotative.
La présente invention peut être installée dans des imités industrielles existantes, par exemple en remplacement de cyclones internes dans une chambre de réaction à lit fluidifié classique, pour améliorer la séparation entre le fluide évacué et les particules solides et donc de permettre l'utilisation de particules soudes plus petites ou de différentes tailles, d'une concentration plus élevée et/ou d'augmenter le débit du fluide. Elle améliore également la circulation et l'agitation des particules solides à l'intérieur de la chambre de réaction. Elle permet également de travailler avec de plus petits débits de fluide, dans la mesure où le fluide refoulé et donc recyclé dans la chambre de o réaction peut contribuer à la fluidisation des particules solides.
La présente invention est particulièrement utile pour les procédés nécessitant un grand débit de fluide et/ou impliquant des particules solides de dimensions très différentes et/ou très petites (micro ou nano particules).
Elle est également particulièrement adaptée aux procédés nécessitant une forte circulation de particules solides et un petit débit de fluide. Elle peut s'utiliser avantageusement dans des procédés de séchage, d'imprégnation et d'enrobage5 de poudres, de combustion ou de gazéification de particules solides et de polymérisation de particules catalytiqucs très actives et de petites dimensions, car elle permet une forte concentration et agitation des particules solides, avec la réintroduction des plus petites particules dans la chambre principale sans qu'il ne soit nécessaire d'entraîner ou même de fluidifier les plus grosses. Elle est également adaptée à la transformation catalytique de fluides nécessitant un bon contact suivi d'une bonne séparation fluide/particules catalytiques, un court temps de séjour du fluide et une bonne0 circulation et agitation des particules catalytiques, qui peuvent être régénérées en continu.
Brève description des dessins
La figure 1 est une vue schématique d'une section longitudinale d'un exemple de chambre rotative à refoulement centrifuge.
La figure 2 est une vue schématique de la section transversale d'un exemple de roue à ailettes selon le5 plan AA' de la figure 1.
La figure 3 est une vue schématique d'une section transversale d'une chambre rotative à refoulement centrifuge selon un plan coupant un exemple d'aubes entourant les ouvertures d'entrées.
La figure 4 est une vue schématique d'une partie d'une coupe transversale d'un autre exemple d'aubes entourant les ouvertures d'entrées d'une chambre rotative à refoulement centrifuge. 0 La figure 5 est une vue schématique d'une section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative à refoulement centrifuge à l'intérieur d'un réacteur à lit fluidifié classique avec des aubes entourant les ouvertures d'entrée à l'extérieur de la paroi latérale rotative et à l'intérieur de la paroi circulaire rotative.
La figure 6 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative à refoulement centrifuge, comprenant un arbre de transmission relié à un compresseur et à une turbine 5 La figure 7 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative à refoulement centrifuge, comprenant deux roues à ailettes
La figure 8 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative à refoulement centrifuge, comprenant un arbre de transmission creux permettant d'alimenter des particules solides à l'intérieur de la chambre rotative. La figure 9 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative à refoulement centrifuge, comprenant des parois doubles dont une paroi divisant la chambre rotative en deux parties et un arbre de transmission creux permettant d'alimenter des particules solides à l'intérieur de la chambre rotative et un fluide de refroidissement entre les parois doubles.
La figure 10 est une vue schématique d'une section transversale d'un exemple de la roue à ailettes creuses5 de la figure 9.
La figure 11 est une vue schématique d'une section transversale d'un exemple des aubes creuses entourant les ouvertures d'entrées de la chambre rotative à refoulement centrifuge de la figure 9
La figure 12 est une vue schématique de la section longitudinale d'un autre exemple d'une chambre rotative à refoulement centrifuge, à l'intérieur d'une chambre circulaire principale, permettent de faire circuler des microparticules entre la chambre principal et la chambre rotative, même avec un petit débit de fluide
La figure 13 est une vue schématique de la section d'un injecteur permettant de désagréger des agglomérats de nano ou microparticules avant de les alimenter dans une chambre principale
La figure 14 est une vue schématique de la section longitudinale d'une chambre rotative à refoulement centrifuge semblable à celle de la figure 9 avec une alimentation de particules solides par un tube fixe, fixé en face o des ouvertures d'entrée d'une chambre rotative fortement et doublement évasée
La figure 15 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple où le tube central fixe d'évacuation (6) est évasé, pénètre dans la chambre rotative et sépare l'ouverture d'entrée de l'ouverture centrale de sortie
La figure 16 est une section longitudinale d'un autre exemple de chambre rotative à refoulement5 centrifuge comprenant une paroi rotative de séparation (130) et où le fluide est évacué par l'arbre de transmission creux qui traverse la chambre rotative
La figure 17 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple de chambre rotative a refoulement centrifuge avec une roue a ailettes disposée dans la partie médiane et deux tubes centraux fixes d'évacuation séparant les ouvertures d'entrée des ouvertures de sortie 0 La figure 18 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple de chambre rotative a refoulement centrifuge avec une paroi rotative de séparation (130) et une roue intérieure (113) à aubes (114) séparant la chambre rotative en deux parties (101) et (102)
La figure 19 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple de chambre rotative à refoulement centrifuge divisée par une paroi rotative de séparation (130) en deux parties, (103) et (104), chaque partie5 communiquant avec un tube central fixe d'évacuation (6 1) et (63) Description détaillée
Selon un mode particulier de l'invention, le dispositif d'évacuation d'un ou plusieurs fluides, gazeux ou liquides, alimentés dans une chambre principale contenant des particules solides fluidifiées par le ou les dits fluides, est caractérisé en ce qu'il comprend 0 - a l'inteneur de la chambre principale, une chambre rotative, qui est délimitée par une paroi circulaire rotative, entourant et pouvant tourner autour d'un axe de rotation et fermée par deux parois latérales rotatives,
- un dispositif de rotation permettant de faire tourner la dite paroi circulaire rotative, comprenant de préférence un arbre de transmission longeant le dit axe de rotation,
- une ou des ouvertures d'entrée le long d'une extrémité de la dite paroi circulaire rotative permettant au dit ou dits5 fluides de pénétrer à l'intérieur de la dite chambre rotative ,
- au moms une ouverture centrale de sortie au travers de la dite paroi latérale rotative située du côté de l'autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative, autour du dit axe central, permettant d'évacuer de la dite chambre rotative le ou les dits fluides qui sont entrés par les dites ouvertures d'entrée dans la dite chambre rotative ,
- au moms un tube central fixe d'évacuation dont l'extrémité entoure le dit axe de rotation et communique avec la0 dite ouverture centrale de sortie de la dite chambre rotative ,
- une roue à ailettes, fixée autour et à l'extérieur de la dite autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative ,
- une ou des ouvertures de refoulement le long de la dite autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative permettant au fluide et aux particules solides longeant la dite paroi circulaire rotative à l'intérieur de la dite chambre rotative de pénétrer dans l'espace situé entre les dites ailettes et d'être refoulé dans la dite chambre principale par la5 force centrifuge
Selon un mode de réalisation particulier, l'extrémité du dit tube central fixe d'évacuation et la dite ouverture centrale de sortie sont en face et à proximité l'une de l'autre. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'extrémité du dit tube central fixe d'évacuation pénètre à l'intérieur de la dite chambre rotative au travers de la dite ouverture centrale de sortie. Selon un autre mode de réalisation particulier, la dite ouverture centrale de sortie est entourée d'un tube rotatif, relié à la dite paroi circulaire rotative par une paroi latérale rotative ou des rayons, le dit tube rotatif entourant ou pénétrant dans le dit tube central fixe d'évacuation.
Selon un autre mode particulier de l'invention, le dispositif d'évacuation d'un ou plusieurs fluides, gazeux ou liquides, alimentés dans une chambre principale contenant des particules solides fluidifiées par le ou les dits o fluides, estcaractérisé en ce qu'il comprend:
- à l'intérieur de la chambre principale contenant le ou les dits fluides, une chambre rotative , qui est délimitée par une paroi circulaire rotative , entourant et pouvant tourner autour d'un axe de rotation;
- un dispositif de rotation permettant de faire tourner la dite paroi circulaire rotative, comprenant de préférence un arbre de transmission longeant le dit axe de rotation; 5 caractérisé en ce qu'il comprend:
- un dispositif d'évacuation du ou des dits fluides, comprenant au moins un tube central fixe d'évacuation dont l'extrémité entoure le dit axe central et pénètre dans la dite chambre rotative au travers d'un de ses côtés latéraux ouvert;
- une ouverture d'entrée délimitée par l'espace circulaire entre le dit tube central fixe d'évacuation et la dite paroi0 circulaire rotative permettant au dit ou dits fluides de pénétrer à l'intérieur de la dite chambre rotative ;
- au moins une ouverture centrale de sortie délimitée par l'extrémité du dit tube central fixe d'évacuation permettant d'évacuer de la dite chambre rotative le ou les dits fluides qui sont entrés par la dite ouverture d'entrée dans la dite chambre rotative ;
- une roue à ailettes, fixée autour de l 'autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative ; 5 - une ou des ouvertures de refoulement le long de la dite autre extrémité de la dite paroi circulaire rotative permettant au fluide et aux particules solides longeant la dite paroi circulaire rotative à l'intérieur de la dite chambre rotative de pénétrer dans l'espace situé entre les dites ailettes et d'être refoulé dans la dite chambre principale par la force centrifuge.
Selon un mode particulier de réalisation, le côté latéral de la chambre rotative, situé du côté de la dite roue0 à ailettes, est fermé par une paroi latérale rotative. Selon un autre mode particulier de réalisation, ce côté latéral est ouvert et la roue à ailettes est parallèle et proche d'une paroi latérale fixe de la chambre principale. La paroi circulaire rotative et la roue à ailettes peuvent être reliées au dispositif de rotation par des rayons, des aubes ou d'autres moyens adéquats.
Selon un autre mode particulier de l'invention, le dispositif d'évacuation d'un ou plusieurs fluides, gazeux5 ou liquides, alimentés dans une chambre principale contenant des particules solides fluidifiées par le ou les dits fluides, comprend:
- à l'intérieur de la chambre principale contenant le ou les dits fluides, une chambre rotative, qui est délimitée par une paroi circulaire rotative, entourant et pouvant tourner autour d'un axe de rotation et dont les côtés latéraux sont ouverts; - un dispositif de rotation permettant de faire tourner la dite paroi circulaire rotative, comprenant de préférence un arbre de transmission longeant le dit axe de rotation; caractérisé en ce qu'il comprend:
- une roue à ailettes , fixée entre les extrémités de la dite paroi circulaire rotative, de préférence le long de sa partie médiane, autour et à l'extérieur de la dite paroi circulaire rotative; 5
- une ou des ouvertures de refoulement le long de la dite paroi circulaire rotative permettant au fluide et aux particules solides longeant la dite paroi circulaire rotative à l'intérieur de la dite chambre rotative de pénétrer dans l'espace situé entre les dites ailettes et d'être refoulé dans la dite chambre principale par la force centrifuge.
- un dispositif d'évacuation du ou des dits fluides, comprenant au moins deux tubes centraux fixes d'évacuation, chacun pénétrant le long du dit axe central dans la dite chambre rotative au travers d'un des dits côtés latéraux ouverts;
- deux ouvertures d'entrée, chacune étant délimitée par l'espace entre un des dits tubes centraux fixe d'évacuation et une des dites extrémités de la dite paroi circulaire rotative permettant au dit ou dits fluides de pénétrer à l'intérieur de la dite chambre rotative ; - au moins deux ouvertures centrales de sortie délimitées chacune par l'extrémité des dits tubes centraux fixes d'évacuation pénétrant dans la dite chambre rotative permettant d'évacuer de la dite chambre rotative le ou les dits fluides qui sont entrés par les dites ouvertures d'entrée dans la dite chambre rotative.
Selon un autre mode particulier de l'invention, le dispositif d'évacuation d'un ou plusieurs fluides, gazeux ou liquides, alimentés dans une chambre principale contenant des particules solides fluidifiées par le ou les dits fluides, comprend:
- à l'intérieur de la chambre principale contenant le ou les dits fluides, une chambre rotative , qui est délimitée par une paroi circulaire rotative , entourant et pouvant tourner autour d'un axe de rotation et deux côtés latéraux pouvant être ouverts ou fermés par une ou deux parois latérales rotatives;
- un dispositif de rotation permettant de faire tourner la dite paroi circulaire rotative, comprenant de préférence un arbre de transmission longeant le dit axe de rotation;
- une ou des ouvertures d'entrée situées entre les extrémité de la dite paroi circulaire rotative, de préférence le long de sa partie médiane permettant au dit ou dits fluides de pénétrer à l'intérieur de la dite chambre rotative ;
- au moins deux roues à ailettes, chacune fixée autour d'une dite extrémité de la dite paroi circulaire rotative ;
- des ouvertures de refoulement le long de chacune des extrémités de la dite paroi circulaire rotative permettant au fluide et aux particules solides longeant la dite paroi circulaire rotative à l'intérieur de la dite chambre rotative de pénétrer dans l'espace situé entre les dites ailettes et d'être refoulés dans la dite chambre principale par la force centrifuge;
- au moins deux ouvertures centrales de sortie opposées, situées chacune au travers d'une des dites parois latérales rotatives ou des dits côtés latéraux ouverts de la dite chambre rotative autour du dit axe central ; - un dispositif d'évacuation du ou des dits fluides, comprenant au moins deux tubes centraux fixes d'évacuation, l'extrémité de chacun entourant le dit axe central et communiquant avec une des dites ouvertures centrales de sortie de la dite chambre rotative permettant d'évacuer de la dite chambre rotative le ou les fluides qui sont entrés par les dites ouvertures d'entrée dans la dite chambre rotative.
Selon un mode de réalisation particulier, l'extrémité des dits tubes centraux fixes d'évacuation et des dites ouvertures centrales de sortie sont en face et à proximité l'une de l'autre. Selon un autre mode de réalisation particulier, une extrémité d'au moins un des dits tubes centraux fixes d'évacuation pénètre à l'intérieur de la dite chambre rotative au travers d'au moins une des dites ouvertures centrales de sortie. Selon un autre mode de réalisation particulier, au moins une des dites ouvertures centrales de sortie est entourée d'un tube rotatif, relié à la dite paroi circulaire rotative par une paroi latérale rotative ou des rayons, le dit tube rotatif entourant ou pénétrant dans un des dits tubes centraux fixes d'évacuation.
La FIGURE 1 est une vue schématique d'une section longitudinale d'un exemple de chambre rotative (100) à refoulement centrifuge, dans une chambre principale (1), alimentée par un ou plusieurs fluides (3), gazeux ou liquide, contenant ou alimentée par des particules solides (2) fluidifiées par le ou les dits fluides permettant de décrire le dispositif et Ie fonctionnement de la présente invention.
La chambre principale (1), de forme quelconque, peut être, par exemple, un réservoir d'une dimension relativement grande ou un réacteur, généralement fixe, délimité par une paroi appelée paroi circulaire fixe (24), de forme quelconque, pouvant être par exemple polygonale, elliptique ou cylindrique, entourant la chambre rotative ( 100). Elle peut être fermée par des parois, appelées parois latérales fixes, (25) et (25.1 ). La chambre principale ( 1 ) est alimentée au travers d'un tube (83) par un dispositif d'alimentation de fluide
(3) pouvant fluidifier des particules solides contenues dans la dite chambre principale, comme illustré dans cet exemple par une paroi poreuse ou percée de trous (51), disposée le long de la paroi latérale fixe (25.1), située dans le bas de la chambre principale, permettant de suspendre les particules solides dans un Ut fluidifié classique. Ce dispositif d'alimentation de fluide peut être disposé ailleurs, par exemple le long de la paroi circulaire fixe (24) et peut être réduit à un ou plusieurs simples jets de fluide permettant de faire tourbillonner ou d'agiter des particules solides contenues dans la dite chambre principale.
La chambre principale (1) peut aussi être alimentée par un dispositif d'alimentation de particules solides (2), éventuellement entraînées par un fluide, par exemple par le tube (82). Elle peut aussi avoir un dispositif d'évacuation de particules solides (4) par exemple par le tube (84), de préférence disposé là où ces particules solides peuvent s'accumuler sous l'effet de la force centrifuge et/ou de la gravité.
Par exemple, si la forme de la paroi circulaire fixe (24) entourant la chambre rotative (100) est cylindrique, les particules solides refoulées de la chambre rotative par la force centrifuge, peuvent se concentrer le long de la paroi circulaire fixe (24) par la force centrifuge. Si l'influence de la gravité et/ou de la taille des particules solides sont suffisantes les particules solides refoulées peuvent aussi se concentrer dans le bas de la chambre principale (1), mais d'une manière générale, la force centrifuge étant de préférence d'au moins un ordre de grandeur supérieur à la force de gravité dans les procédés utilisant ce dispositif, le mouvement des particules solides est principalement influencé par les flux de fluides et la turbulence qu'ils génèrent Dans ce cas, l'axe de rotation (105) de la chambre rotative (100) peut avoir une inclinaison quelconque et les mots "haut" et "bas" ne sont qu'une référence à la position dans la figure. La chambre rotative (100), pouvant tourner autour de l'axe de rotation (105), est généralement délimitée par deux parois latérales rotatives, (11) et (26), traversant l'axe de rotation (105) et par une paroi circulaire rotative (8), qui est pourvue, le long de sa surface du côté de la paroi latérale rotative (11), d'ouvertures d'entrées (10), par où peut entrer le fluide (9) à évacuer, et le long de sa surface proche de la paroi latérale rotative opposée (26), des ouvertures de refoulement (27) qui débouchent sur une roue (13) à ailettes (14X fixée à l'extérieur de la dite paroi circulaire rotative (8), comprenant par exemple un anneau ou disque annulaire (13) muni d'ailettes (14), schématisées par les rectangles (14), pouvant ressembler aux ailettes d'un compresseur ou pompe centrifuge. Le disque annulaire peut être plat ou bombé, concave ou convexe, et les ailettes peuvent aussi être entre deux disques annulaires (13), parallèles ou à distance variant progressivement afin d'influencer la vitesse du fluide et des particules solides qui s'écoulent entre les ailettes en fonction des objectifs. Selon un mode particulier de l'invention, les ouvertures d'entrée (10) peuvent être entourées ou délimitées par des aubes (39), schématisées par les rectangles (39), qui guident le fluide (9) et les particules solides entraînées par le fluide (9) à l'intérieur de la chambre rotative (100). Dans cet exemple, les aubes (39) peuvent avoir la forme d'ailettes et elles sont fixées à la paroi latérale rotative (11) et à un anneau (40) qui est fixé le long et à l'intérieur de la paroi circulaire rotative (8). Dans cet exemple, la paroi circulaire rotative (8) a la forme d'un tube légèrement conique ou évasé afin de faciliter le glissement des particules solides le long de sa surface intérieure et d'augmenter la section de la chambre rotative (100) du côté de l'ouverture centrale de sortie (115) qui est aussi le côté de la roue à ailettes. Les figures suivantes montrent que la forme de la paroi circulaire rotative peut être différente, ainsi que la position relative des ouvertures d'entrée et de sortie et de la ou des roues à ailettes.
Dans cet exemple, la paroi latérale rotative (11) opposée à l'ouverture centrale de sortie (115) est un disque fermé délimité par la paroi circulaire rotative. Les figures suivantes montrent par d'autres exemples qu'elle peut s'étendre au-delà de la chambre rotative et/ou être en retrait à l'intérieur de la chambre rotative et/ou comprendre des ouvertures d'entrée et/ou être remplacée par des rayons (42), sur la figure 14, ou des aubes adéquatement inclinées. Elle peut même être totalement ouverte.
L'autre paroi latérale rotative (26) est à l'autre extrémité de la paroi circulaire rotative (8). D'autres exemples, illustrés par les figures suivantes, montrent qu'elle peut se prolonger le long des ailettes (14) ou être en retrait à l'intérieur de la chambre rotative et/ou être remplacée par des ailettes ou rayons rotatifs (41) ou même être totalement ouverte. Un tube central fixe d'évacuation (6), relié à un dispositif d'évacuation du fluide (5), symbolisé par une flèche (5), entoure l'axe de rotation (105). Dans cet exemple le tube central fixe d'évacuation (6) est fixé à une paroi latérale fixe (25) de la chambre principale (1) parallèle à et proche de la roue (13) à ailettes (14), et son extrémité (110) est en face et proche de l'ouverture centrale de sortie (115) de la chambre rotative (100).
Le tube central fixe d'évacuation (6) peut aussi pénétrer dans la chambre rotative (100), comme le tube central fixe d'évacuation (6.1) de l'exemple de la figure 5 ou l'ouverture centrale de sortie (115) peut être délimitée par un tube rotatif pénétrant dans ou entourant le tube fixe comme illustré par les figures 8 et 16. Ce dispositif peut également comprendre plusieurs tubes concentriques centraux fixes d'évacuation, le tube intérieur pénétrant le plus profondément dans la chambre rotative, et/ou plusieurs tubes rotatifs concentriques, le tube intérieur pénétrant le plus profondément dans le ou les tubes fixes, afin de mieux répartir les flux de fluides passant par les différentes entrées et/ou de les évacuer séparément Ce mode particulier de réalisation n'est pas illustré par une figure.
La chambre rotative (100) est reliée à un dispositif permettant de la faire tourner. Dans cet exemple, c'est un arbre de transmission (12), qui longe l'axe de rotation (105). Il est fixé à la paroi latérale (11) et il est actionné par un moteur (7) par l'intermédiaire d'une poulie (7.1). H traverse l'ouverture centrale de sortie (115) et le tube central fixe d'évacuation (6). Des rayons rotatifs (41), schématisés par les rectangles (41), disposés le long de l'ouverture centrale de sortie (115), le relient à la paroi latérale rotative (26) tout en laissant passer le fluide évacué (29), afin d'augmenter la rigidité de la chambre rotative (100) et de réduire les possibilités de vibration.
L'arbre de transmission (12) est guidé par des supports, schématisés par les guides ou coussinets de (16.1) à (16.3), qui peuvent comprendre des bourrages ou membranes d'étanchéité et/ou des roulements à billes. Le support (16.2) est fixé aux parois de la chambre principale (1) par des rayons fixes, schématisés par les rectangles (17) et le support (16.3) est fixé au tube central fixe d'évacuation (6) par des rayons ou ailettes fixes, schématisées par les rectangles (20) qui peuvent éventuellement permettre de convertir la vitesse de rotation du fluide en pression ou en vitesse longitudinale ou permettre d'augmenter la vitesse de rotation du fluide afin de l'alimenter dans un cyclone co- axial comme illustré dans les figures 8, 9 et 14. Il peut être creux afin de pouvoir y alimenter un fluide (60) qui peut, par exemple, servir à la lubrification et/ou au refroidissement des guides, de (16.1) à (16.3) et/ou empêcher les particules solides d'y pénétrer.
La roue (13) à ailettes (14) agissant comme un compresseur ou pompe centrifuge aspire par les ouvertures de refoulement (27) une partie du fluide (9) et les particules solides (15) entraînées par le fluide (9), s'accumulant et glissant le long de la paroi circulaire rotative (8) en raison de la force centrifuge, et peut les (15) refouler dans la chambre principale ( 1 ). Ce dispositif permet donc de refouler dans la chambre principale (1) au moins une partie des particules solides qui sont entrées dans la chambre rotative (100) et du fluide entraîné par les particules solides. Ensuite le fluide et les particules solides refoulés (15) pénètre en tournant dans la chambre principale (1) et se séparent sous l'effet de la force centrifuge: les particules solides sont poussées vers et s'accumulent le long de la paroi latérale (24) de la chambre principale (1) et le fluide retourne en tourbillonnant vers les ouvertures d'entrée (10).
La quantité de particules solides qui peuvent être refoulées dépend de la qualité de la séparation du fluide et des particules solides à l'intérieur de la chambre rotative et donc de la force centrifuge ou de la vitesse de rotation, mais aussi du chemin que le fluide doit parcourir dans cette chambre rotative et donc des distances entre les ouvertures d'entrée, de sortie et de refoulement et aussi de la présence de déflecteurs améliorant cette séparation, comme l'illustrent d'autres exemples ci-après.
La quantité de fluide refoulé dépend du rapport entre la force d'aspiration générée par la ou les roues à ailettes et la différence de pression entre la chambre principale (1) et la chambre rotative générée par le dispositif d'évacuation du ou des fluides (5). Si cette dernière est relativement élevée, la quantité de fluide refoulé peut être très faible. Dans ce cas une partie du fluide à évacuer peut pénétrer dans le tube fixe d'évacuation (6) sans passer par les ouvertures d'entrée et y entraîner des particules solides, en passant par l'espace entre la roue (13) à ailettes ( 14) et la paroi latérale fixe (25).
Pour certaines applications, un fluide de séparation peut être alimenté à proximité de la roue à ailettes afin de réduire la quantité de fluide refoulé sans entraîner une quantité significative de particules solides vers le tube fixe d'évacuation, comme illustré par les figures 14, 18 et 19. La force d'aspiration produite par la roue à ailette dépend principalement du diamètre extérieur des ailettes, de leur forme et de la vitesse de rotation, mais aussi de la différence de densité du fluide refoulé (15) contenant généralement une forte concentration de particules solides et du fluide entrant (9), dépendant de la différence de concentration des particules solides et de leur densité relative.
La chute de pression générée par le dispositif d'évacuation du ou des fluides (5) au travers de la chambre rotative est, en général, principalement la chute de pression au travers des ouvertures d'entrée (10). Cette dernière dépend du débit du ou des fluides et de la taille des ouvertures d'entrée (10), mais aussi de la vitesse de rotation en fonction de la forme de ces ouvertures d'entrée.
Par exemple, des ouvertures d'entrée entourées d'aubes, dont la forme et l'orientation repousse les particules solides pour les empêcher d'entrer dans la chambre rotative, vont générer une chute de pression d'autant plus grande que la vitesse de rotation est élevée. Dans ce cas, il est nécessaire d'avoir un rapport entre le diamètre extérieur des ailettes et des dites aubes suffisamment élevé, de préférence supérieur à 4/3, pour que la force d'aspiration générée par la roue à ailettes soit suffisante pour pouvoir refouler du fluide et des particules solides dans la chambre principale.
Par contre si la forme et l'orientation des dites aubes facilite l'entrée du fluide et des particules solides dans la chambre rotative, la chute de pression diminue avec la vitesse de rotation et peut même être négative. Dans ce cas, la quantité de particules solides refoulée dans la chambre principale, après être entrées dans la chambre rotative, peut être très élevée, ce qui peut augmenter la densité du fluide et des particules solides (15) refoulées dans la roue à ailettes et donc augmenter le refoulement, sans qu'il soit nécessaire d'avoir une roue à ailettes d'un diamètre sensiblement plus grand que celui de la chambre rotative et des aubes qui entourent les ouvertures d'entrée. L'axe de rotation (105) peut être horizontal, vertical ou incliné. La chambre principale (1) ne doit pas nécessairement être fermée. Elle peut, par exemple, être une cuve ou citerne sans couvercle, lorsque le fluide est un liquide. Le support (16.2) n'est pas indispensable et les rayons (17) peuvent être reliés au tube fixe ou à la paroi latérale fixe (25), qui l'entoure, par une armature adéquate.
La force centrifuge à l'intérieur de la chambre rotative pouvant être très élevée, ce dispositif permet donc, par exemple, d'évacuer d'une chambre principale contenant de fines particules solides, fluidifiées par un ou plusieurs fluides alimentés de cette chambre, le ou les dits fluides sans les particules solides, qui sont refoulées dans la dite chambre. Il permet également d'assurer une circulation continue des particules solides entre la chambre rotative et la chambre principale, de manière relativement peu dépendante du débit d'évacuation du fluide.
La FIGURE 2 est une vue schématique de la section transversale d'un exemple de la roue (13) à ailettes (14), selon le plan AA', de la figure 1. Elle montre la section de la paroi circulaire rotative (8) comprenant
des ouvertures de refoulement (27), la section de l'arbre de transmission (12), qui est creux dans cet exemple et dont la vitesse de rotation est indiquée par les flèches (21 ) et la section des ailettes (14), ainsi que le bord extérieur (13 3) de l'anneau (13) dont la vitesse de rotation, qui est proportionnelle au rayon, est indiquée par les flèches (22) Les particules solides et le fluide, entraîné par les ailettes (14), est aspiré au travers des ouvertures de refoulement (27) et refoulé vers l'extérieur par la force centrifuge
Les extrémités des ailettes (14) ne doivent pas nécessairement coïncider avec les bords des anneaux (13) Elles peuvent être plus courtes ou plus longues Toutefois il est généralement préférable que le diamètre extérieur des ailettes et la vitesse de rotation soient suffisamment grands pour que l'aspiration générée par la force centrifuge au travers des ouvertures de refoulement (27) soit supérieure à l'aspiration générée par le dispositif d'évacuation de fluide (5) au travers de la chambre rotative d'évacuation (100)
La FIGURE 3 est une vue schématique, du bas vers le haut, de la section transversale de la chambre rotative d'évacuation (100) de la figure 1, selon le plan BB', traversant un exemple à 6 aubes (39) On y distingue le bord de l'ouverture centrale de sortie (115χ situé en arrière plan, le bord extérieur (8 1) et intérieur (82) de la paroi circulaire rotative (8χ qui est cylindrique dans cet exemple et dont le sens et la vitesse de rotation est symbolisée par les flèches (22) , l'anneau (40) dont le bord extérieur (40 1 ) coïncide avec le bord intérieur (8.2) de la paroi circulaire rotative, et son bord intérieur (402), en avant plan les sections (39) de 6 aubes dont les extrémités extérieures, AB, A1B', ou (39 1) ont le même diamètre que le bord extérieur (8 1) du tube rotatif (8) et dont les extrémités intérieures CD, CT)', ou (392) pénétrent dans la chambre rotative au-delà du bord intérieur (402) de l'anneau (40) Les rayons (41), en arrière plan de l'anneau (40), sont fixés à la paroi circulaire rotative (8) et à l'arbre de transmission (12) qui est creux sur cette figure et dont la vitesse de rotation, proportionnelle à son rayon, est symbolisée par les flèches (21 )
Le diamètre extérieur des 6 aubes (39) est, dans cet exemple, égal au diamètre de la paroi circulaire rotative (8) et le diamètre intérieur est inférieur au diamètre de l'anneau (40) Leur forme et leur orientation par rapport au sens de rotation permettent de repousser les particules solides Ceci n'est montré qu'à titre d'exemple et n'est donc pas limitatif
Si l'angle d'incidence (43) est défini comme étant l'angle formé par la tangente à l'aube en un point donné, le point A dans cet exemple, et par la tangente au cercle passant par ce point, elles ont des angles d'incidence qui varient d'un point à l'autre. 11 est relativement petit, dans cet exemple, de préférence inférieur a 45°, à l'extrémité extérieure des aubes pour que les particules solides puissent glisser le long et à l'extérieur des aubes sans être trop fortement accélérées tout en étant repoussées par celles-ci vers la paroi circulaire latérale fixe de la chambre de réaction
Afin d'offrir une résistance à l'air pas trop élevée pour que la diminution de pression du fluide (9) qui doit pénétrer dans la chambre en passant entre les aubes (39) soit plus faible que la force centrifuge générée par la roue à ailettes (14) sur les particules solides et le fluide (15) qui doivent retourner dans la chambre de reaction, il est souhaitable que le nombre des aubes (39) ne soit pas trop élevé, de préférence moins élevé que celui des ailettes (14), et que la largeur des ouvertures d'entrée soit suffisamment grande en fonction du débit de fluide souhaité
Les ouvertures d'entrée DB', ou (44) ont une inclinaison (45) définie comme étant l'angle qu'elles forment avec le rayon passant par leur extrémité intérieure et le fluide (9) traverse l'ouverture d'entrée avec un angle d'incidence moyen (46) voisin de l'inclinaison (45) de l'ouverture d'évacuation (44) Pour une différence donnée entre le diamètre extérieur et intérieur des aubes et un débit donné du fluide, plus l'angle d'inclinaison (45) est grand, plus la largeur de l'ouverture est grande et donc la vitesse d'entrée du fluide est petite Plus l'angle d'incidence (46) est grand, plus la composante tangenùelle de la vitesse de pénétration du fluide (9) est petite Celle-ci s'ajoute à la vitesse tangentielle de rotation des aubes et donc augmente la force centrifuge qui s'exerce sur le fluide
Dès lors, la force centrifuge exercée sur le fluide (9) qui pénètre dans la chambre rotative (100) au travers des ouvertures d'entrées (44) est donc d'autant plus forte que l'inclinaison (45) de ces ouvertures (44) est pente, ce qui
améliore la séparation entre les particules solides et le fluide, mais ceci augmente aussi la force d'aspiration ou dépression nécessaire à la pénétration du fluide (9) dans la chambre rotative et nécessite donc d'augmenter le diamètre extérieur de la roue à ailettes (14) pour que la force centrifuge générée par cette roue soit suffisante pour compenser cette dépression s'il est nécessaire d'éviter que du fluide de la chambre principale pénètre dans la chambre rotative par les ouvertures de refoulement, à contre courant, et réduise ainsi le refoulement des particules solides.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les ouvertures d'entrée (44) sont relativement étroites et leur inclinaison (45) est petite, afin d'obtenir une force centrifuge très élevée et donc de repousser la plus grande partie des particules solides et donc d'éviter leur entrée dans la chambre rotative. Ceci nécessite des roues à ailettes de diamètre extérieur substantiellement plus grand que le diamètre extérieur des aubes (39) ou de la chambre rotative.
Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, les ouvertures d'entrée (44) sont relativement larges et leur inclinaison (45) est grande, afin de réduire la force centrifuge et donc la chute de pression du fluide qui pénètre dans la chambre rotative entre les aubes (39). Mais, comme cela permet à un plus grand nombre de particules solides de pénétrer dans la chambre rotative, il faut que la distance entre les ouvertures d'entrée et l'ouverture centrale de sortie soit suffisamment longue et la vitesse de rotation de la chambre rotative soit suffisamment élevée pour permettre la séparation des particules solides et du fluide évacué (29). Celle-ci peut être améliorée à l'aide de déflecteurs appropriés, fixés à l'intérieur de la chambre rotative. Il faut également que les ouvertures de refoulement et les ailettes (14) soient adaptées à la plus grande circulation de particules solides,
Le choix du mode de réalisation, des formes et des dimensions doit être fait en fonction du débit souhaité du fluide, de la taille des particules solides qu'il faut repousser par les aubes (39) ou renvoyer dans la chambre par la roue à ailettes (14) et des objectifs de circulation des particules solides.
Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention les ouvertures d'entrées (44) peuvent être orientées dans le sens opposé au sens de rotation de la chambre rotative afin de faciliter davantage l'entrée du fluide et des particules solides à l'intérieur de la chambre rotative et donc d'augmenter la circulation des particules solides. Un tel exemple d'aubes est illustré dans la figure 4. Toutefois ce dispositif peut nécessiter l'utilisation de déflecteurs ou guides qui peuvent augmenter la vitesse de rotation du fluide et des particules solides à l'intérieur de la chambre rotative afin d'assurer la séparation du fluide et des particules solides (15) refoulées et du fluide évacué (29). Un tel exemple est illustré dans la figure 9.
La FIGURE 4 est une vue schématique d'une partie d'une coupe transversale d'un autre exemple à 8 aubes dont l'orientation est inversée par rapport au sens de rotation. Les ouvertures d'entrées AC, ... ou (44) sont orientées dans le sens opposé au sens de rotation de la chambre rotative. La composante tangentielle de la vitesse d'entrée du fluide (9) diminue donc la vitesse tangentielle d'entrée du fluide et donc diminue la force centrifuge et donc la chute de pression au travers de ces entrées, ce qui permet donc d'augmenter la quantité de fluide refoulé par la roue à ailettes. La concentration des particules solides est plus élevée le long du bord intérieur des aubes. Leur densité étant plus élevée que celle du fluide, la force centrifuge peut encore les repousser vers la chambre principale (1 ), mais si le débit du fluide est relativement élevé, une quantité importante de particules solides est entraînée par le fluide (9) à l'intérieur de la chambre rotative et donc la quantité de particules solides refoulées dans la chambre principale (1) peut être importante. Ce type d'aubes permet donc d'obtenir une bonne circulation de particules solides le long de la paroi circulaire rotative. Cette possibilité est très utile pour les procédés où il est souhaitable d'avoir une bonne circulation des particules solides ou de faire réagir ces particules solides avec d'autres solides ou des liquides alimentés à l'intérieur de la chambre rotative.
Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, la paroi circulaire rotative est prolongée au- delà du disque ou de la paroi latérale rotative (U) dont le diamètre est inférieur au diamètre de la paroi circulaire
rotative afin d'obtenir un passage permettant au fluide (9) de pénétrer dans la chambre rotative et les aubes (39) sont à l'extérieur de la paroi latérale rotative (11)
Selon un mode particulier de réalisation, un anneau (40) peut être fixé le long de l'extrémité de la paroi circulaire rotative située au-delà de la paroi latérale rotative Dans ce cas, les aubes (39) peuvent être situées entre la paroi latérale rotative (11) et l'anneau (40) et former avec cet anneau (40) une roue à aubes fixée a l'intérieur et le long de l'extrémité de la paroi circulaire rotative (8) et à l'extérieur de la paroi latérale rotative (11)
Suivant cette disposition, le fluide (9) qui pénètre dans la chambre rotative en passant entre les aubes (39) doit nécessairement suivre une direction radiale allant de l'axe rotatif (105) vers la paroi circulaire rotative (8) Dès lors les aubes (39) peuvent fonctionner comme les ailettes (14) de la roue à ailettes et agir comme un compresseur ou une pompe centrifuge qui aspire le fluide (9) dans la chambre rotative ( 100)
Ceci permet de réduire la différence de pression entre la chambre principale et la chambre rotative et même de l'inverser et donc d'obtenir un refoulement ou une circulation de particules solides très importante même si le diamètre de la roue à ailettes et/ou le débit du ou des fluides alimentés et évacués sont relativement petits Cette configuration est également très favorable à la séparation du fluide et des particules solides (15) refoulées du fluide évacué (29) Un tel exemple est illustré dans la figure 5
La FIGURE 5 est une vue schématique d'une section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative (100), insérée dans une chambre principale ou réacteur (1 1) à lit fluidifié non rotatif classique
La chambre rotative (100 X délimitée par la paroi circulaire rotative (8), de forme cylindrique dans cet exemple, est ouverte du côté de la roue (13) à ailettes (14) par où pénètre un tube central fixe d'évacuation (6 1), de forme évasée De l'autre côté, elle est prolongée au-delà de la paroi latérale rotative (11), dont le diamètre est inférieur au diamètre de la paroi circulaire rotative (8) ou qui comprend un ou plusieurs passages pour le fluide (9) le long de la paroi circulaire rotative (8) et elle est terminée par un anneau (40) dont le bord exteneur est fixé le long et à l'intérieur de l'extrémité de la paroi circulaire rotative (8)
L'espace entre la paroi latérale rotative (11) et l'anneau (40) fait office d'ouverture d'entrée (10) par ou le fluide (9) peut pénétrer dans la chambre rotative (100) L'ouverture d'entrée (10) est entourée d'aubes (39), schématisées par les rectangles (39), fixées à la paroi latérale rotative (11) et à l'anneau (40)
La roue à ailettes (14), située du côté ouvert de la chambre rotative (100) comprend un anneau ou disque annulaire (13), de forme évasée, et les ailettes (14) tournent à proximité de la paroi latérale fixe (25) du réacteur (1 1)
L'espace entre l'extrémité de la paroi circulaire rotative (8) et le tube central fixe (6 1) fait office d'ouverture de refoulement (27) et l'ouverture centrale de sortie (115) coïncide avec l'extrémité du tube central fixe d'évacuation
(6 1) qui sépare l'ouverture centrale de sortie ( 115) de l'ouverture de refoulement (27)
La paroi circulaire rotative (8) est reliée à l'arbre de transmission (12), connecte au moteur (7), par la paroi latérale rotative (11) et l'anneau (40), reliés entre eux par les aubes (39) Elle est aussi reliée à l'arbre de transmission par des rayons rotatifs (41) qui n'empêchent pas le passage du fluide (29) à évacuer Dans cet exemple, les ailettes (14X les rayons (41) et les aubes (39) sont reliées par des guides (131), afin de former des surfaces continues et lisses, le long desquels les particules solides peuvent glisser
Le tube central fixe d'évacuation (6) est divisé en deux tronçons le tronçon (6 1) qui est évasé et pénètre dans la chambre rotative (100) et le tronçon (62), séparé de (6 1) par une chambre annulaire co-axiale (35), faisant office de cyclone extérieur, permettant, grâce à la force centrifuge pouvant être très élevée à l'intérieur du tube central fixe d'évacuation (6 1), de récupérer les particules solides (36) entraînées dans le tube central fixe d'évacuation (6 1), par exemple en raison d'un disfonctionnement, et de les évacuer par le tube (86)
L'arbre de transmission est maintenu à l'intérieur du tube fixe par des coussinets ou bourrages, de (16 1) à (16 3), pouvant comprendre des roulements à billes, fixés au tube fixe (62) par des ailettes ou rayons fixes (20) et à la paroi du réacteur (1 1) par les rayons (17) Ces coussinets ou roulements à billes peuvent être protégés contre les poussières par des dispositifs adéquats
Dans les réacteurs à lit fluidifié classique, le bas de la chambre de réaction (1.1), qui est généralement substantiellement plus haute que large, comprend un dispositif (51), comme par exemple une paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes, permettant d'alimenter un fluide (3) de manière à fluidifier les particules solides (2) introduites par le tube (82). Les particules solides (4) peuvent être évacuées par le tube (84). La chambre de réaction (1.1) est généralement évasée (52) à son sommet, à proximité du dispositif d'évacuation du fluide, comprenant généralement des cyclones internes qui sont remplacés par la chambre rotative (100), afin de séparer les particules solides du fluide ascendant. Toutefois, si le débit du fluide est élevé, ce qui est généralement souhaitable, une quantité importante de particules solides peut être entraînée par le fluide (9) qui est aspiré par le dispositif d'évacuation du fluide (5). La vitesse de rotation et la forme des aubes (39) font tourner le dit fluide (9) et les particules solides qu'il entraîne dans la chambre rotative. La force centrifuge fait glisser les particules solides le long de la paroi circulaire rotative (8) et les sépare du fluide (29) qui est aspiré au travers du tube central fixe d'évacuation (6.1) par le dispositif d'évacuation du fluide (5). Les particules solides (15) sont aspirées par la roue (13) à ailettes (14) au travers des ouvertures de refoulement (27) et sont refoulées en tournant dans la chambre principale (1.1) Une quantité importante de particules solides peut donc s'accumuler le long de cette paroi en raison de la force centrifuge avant de redescendre, sous l'effet de la pesanteur, dans le lit fluidifié. Un dispositif d'alimentation de fluide (54), comme une paroi poreuse ou percée de fentes ou de trous, peut permettre d'alimenter un fluide secondaire (55) pour fluidifier ces particules solides et ainsi former localement un lit fluidifié rotatif, tout en diminuant leur vitesse de rotation le long de la paroi. La direction d'alimentation peut être orientée vers le bas afin d'accélérer la descente de ces particules (19) vers le lit fluidifié principal classique dans la partie inférieure de la chambre de réaction (1.1).
Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, les aubes (39) peuvent pousser le fluide à l'intérieur de la chambre rotative (100), ce qui permet de réduire et même d'inverser la différence de pression entre la chambre rotative (100) et la chambre principale (1.1), ce qui permet de réduire le diamètre extérieur des ailettes (14) ou d'augmenter le diamètre de la paroi circulaire rotative (8). En outre la force centrifuge est essentiellement déterminée par la vitesse de rotation de la chambre rotative indépendamment de la vitesse d'entrée du fluide (3). Ceci permet d'assurer une bonne séparation des particules solides et du fluide presque indépendamment du débit du fluide (3).
Ce dispositif permet donc d'améliorer la séparation des particules solides et du fluide dans des installations à lit fluidifié existantes et donc d'augmenter le débit du fluide et/ou la concentration des particules solides et/ou d'utiliser des particules solides de plus petites dimensions. Il permet aussi d'augmenter la circulation des particules solides dans la chambre principale et à l'intérieur de la chambre rotative, même lorsque le débit du fluide à évacuer est faible.
Sa construction peut être aisée et robuste, et donc avantageuse pour des chambres rotatives de grand diamètre. Le diamètre extérieur des ailettes (14) pouvant être proche du diamètre de la chambre rotative (100), le diamètre de la paroi circulaire fixe (24) peut également être proche du diamètre de la chambre rotative (100). Ceci permet d'augmenter le volume de la chambre rotative par rapport au volume de la chambre principale et donc d'améliorer la séparation des particules solides et du fluide à l'intérieur de la chambre rotative.
La FIGURE 6 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative conique (100) dans une chambre principale (1), qui est de préférence cylindrique, mais qui peut avoir une autre forme, polygonale et/ou évasée par exemple. La paroi circulaire rotative (8) et les aubes (39) forment un tronçon de cône dont le diamètre est maximum à proximité du tube central fixe d'évacuation (6.1 ). La paroi latérale rotative ( 11 ) est un disque dont le diamètre du bord extérieur est comparable au diamètre extérieur de la roue à ailettes (14). Il tourne à proximité de la paroi (25.1) de la chambre circulaire fixe (1) et sert de guide au fluide (55.5) qui est alimenté à l'ultérieur de la chambre circulaire fixe (1) et qui forme un tourbillon (61) repoussant les particules solides vers la paroi circulaire fixe (24) et vers le haut.
Un dispositif d'alimentation de fluide (54), par exemple une paroi poreuse ou percée de fentes ou de trous, permet d'alimenter le long de la paroi circulaire fixe (24) un ou plusieurs fluides, de (55.1) à (55.4), dans une direction généralement radiale afin d'éviter une trop forte concentration des particules solides le long de cette paroi, mais pouvant avoir une composante axiale, dirigée vers le bas dans cet exemple, pour forcer la circulation des particules solides et/ou tangentielle pour maintenir leur rotation à la vitesse souhaitée.
L'arbre de transmission (12) peut être creux, afin de permettre l'alimentation d'un fluide (60) qui peut, par exemple, circuler à l'intérieur du disque (11), des aubes (39), des parois du tube (8), des anneaux (13) et (40), des rayons (41) et/ou des ailettes (14) pour les refroidir, chacun de ces éléments pouvant être creux afin d'y permettre la circulation du fluide de refroidissement. Si le fluide (9) entrant dans la chambre rotative (100) est un gaz, le fluide (60) peut être un liquide pulvérisé à l'intérieur de la chambre rotative (100) pour y refroidir les gaz ou pulvérisé à l'intérieur de la chambre principale (1 ) pour réagir avec les particules solides ou les imprégner.
L'arbre de transmission (12) est relié à une pompe ou un compresseur rotatif, symbolisé par l'hélice (62), qui aspire le fluide (3) et le comprime (63) pour alimenter les différentes entrées de fluide, de (55.1) à (55.5). Il est également relié à une turbine, symbolisée par l'hélice (65), qui récupère l'énergie du fluide (64) ou l'aspire pour l'évacuer, (5.1) et (5.2), par exemple vers des unités de récupération de chaleur ou de traitements adéquats et pour être éventuellement recyclé. H se termine par une poulie (7.1) qui peut actionner un alternateur ou qui est actionnée par un moteur non représenté sur la figure.
Les particules solides (2) peuvent être introduites dans la chambre circulaire fixe (1) au travers de sa paroi circulaire (24) par le tube (82). Elles vont s'accumuler entre le tourbillon supérieur formé par le fluide refoulé (15) et le tourbillon inférieur formé par le fluide (61 ) tout en étant repoussée par les aubes (39) de la chambre rotative qui les fait tourner et par le dispositif latéral d'alimentation de fluide (54) qui ralenti leur rotation et les dirigent vers le bas.
Sous l'action combinée des fluides et des aubes de la chambre rotative les particules les plus fines ou les plus légères s'accumulent le long de la paroi circulaire rotative (8) et au sommet de la chambre principale (1) et les particules les plus grosses ou les plus lourdes descendent le long de la paroi circulaire fixe et s'accumulent dans le bas de la chambre principale (1). Elles peuvent être respectivement évacuées par les tubes (84.2) et (84.1) situés de chaque côté de la chambre principale (1).
Les particules solides qui sont entraînées par le fluide (9) à l'intérieur du tube central fixe d'évacuation (6.1 X par exemple en raison de disfonctionnements ou parce qu'elles sont trop fines, peuvent être séparées du fluide par la force centrifuge dans la chambre (35) servant de cyclone et être évacuées par le tube (86). Ce dispositif permet aux particules solides les plus lourdes de glisser le long de la paroi circulaire fixe
(24) ou (54) et de s'accumuler dans le bas de la chambre principale sans devoir nécessairement être fluidifiées. Il est particulièrement adapté aux procédés de gazéification ou de combustion de particules carbonées dont la taille diminue au fur et à mesure de leur combustion et qui produisent des scories qui peuvent être évacuées par le tube (84.1). S'il travaille sous pression avec des particules suffisamment petites pour que leur combustion soit rapide, il peut être utilisé dans un procédé de production d'énergie au moyen d'une turbine actionnée par la combustion de particules solides.
Lorsque l'axe de rotation est vertical, la pression d'alimentation du fluide peut être plus élevée dans la partie inférieure de la chambre principale afin de compenser la pression hydrostatique due à la force de gravité à l'intérieur de cette chambre. Si l'axe de rotation de la chambre rotative est horizontal, la pression d'alimentation des fluides au sommet de la paroi circulaire, par exemple (55.3) et (55.4), peut être légèrement inférieure à la pression d'alimentation des fluides dans le bas, (55.1) et (55.2), pour compenser la différence de pression le long de la paroi latérale due à la force de gravité.
La FIGURE 7 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple d'une chambre rotative divisée en deux parties, (103) et (104), par un disque (11.1) et comprenant deux roues (13) et (13.2) à ailettes (14) et (14.1), à proximité des deux parois latérales opposées (25) et (25.1) d'une chambre principale (1) et pouvant tourner
autour des tubes centraux fixes d'évacuation (6.1) et (6.3) qui pénètrent dans la chambre rotative. Le ou lés fluides sont alimentés au travers de la paroi circulaire fixe (24) par le dispositif d'alimentation (54), par exemple une paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes, qui peut alimenter Ie fluide radialement avec, par exemple, une composante axiale orientée dans la même direction, comme représenté sur la figure 6, afin de concentrer les grosses particules dans le bas et les fines particules dans le haut, ou orientée dans des directions divergentes, comme représenté sur la figure 7, afin de répartir les grosses particules tout le long de la paroi circulaire latérale (54). Les particules les plus fines peuvent être évacuées par les tubes centraux fixes d'évacuation(6.1 ) et (6.3) et être récupérées dans les chambres annulaires coaxiales (35) et (35.1) par les tubes (86) et (86.1).
Un des avantages du dispositif de chambre rotative à deux sorties est de permettre d'augmenter le rapport entre la hauteur ou la longueur de la chambre rotative et son diamètre ou, pour un même débit de fluide, de réduire le diamètre des tubes centraux fixes d'évacuation et de la paroi circulaire rotative (8) qui les entourent et donc d'augmenter la différence de force centrifuge entre les ailettes (14) et les aubes (39). Il permet également de diviser la chambre annulaire fixe (1) en deux tronçons annulaires, traversés par des fluides de composition et/ou de températures différentes, ces fluides pouvant être récoltés et recyclés séparément. Dans ce cas le disque de séparation (11.1) peut avoir un diamètre extérieur proche de la paroi circulaire fixe (54) ou (24) afin de réduire le mélange des fluides et les transferts de particules solides entre les deux tronçons annulaires de la chambre principale ( 1 ).
Par exemple ce dispositif peut être utilisé pour un procédé de polymérisation de particules catalytiques introduites d'un côté de la chambre principale, par le tube (82.2), et être évacuées de l'autre côté, par le tube (84.1 ), le passage entre le disque ( 11.1 ) et la paroi circulaire fixe (54) ou (24) étant réduit à l'espace nécessaire pour assurer un transfert adéquat de particules solides entre les deux parties séparées par ce disque (11.1).
Si le fluide principal est un gaz, il est possible de pulvériser un liquide sur les particules solides tournant dans la chambre principale en passant par l'arbre de transmission et des rayons (41 ) creux ou par le disque ( 11.1 ). Ce liquide peut être un co-monomère ou un liquide de refroidissement Dans d'autres applications, ce liquide peut servir à l'enrobage ou l'imprégnation de particules solides. Ce dispositif convient également pour des procédés de séchage de particules solides alimentées par le tube (82.2) et évacuées par le tube (84.1 ). Le gaz de séchage peut être alimenté par les tubes d'alimentation (55.2) et (55.4) et évacué par le tube central fixe d'évacuation (6.3) pour être recyclé après traitement adéquat, par exemple réchauffé et/ou séché, par les tubes d'alimentation (55.1) et (55.3), et finalement évacués par le tube central fixe d'évacuation (6.1). Ce dispositif peut également être utilisé pour d'autres procédés, par exemple pour la transformation catalytique en deux étapes d'un fluide introduit par les tubes d'alimentation (55.2) et (55.4), évacué par le tube central fixe d'évacuation (6.3) et recyclé par les tubes d'alimentation (55.1) et (55.3) et évacué par le tube central fixe d'évacuation (6.1). Le catalyseur frais est alimenté par le tube (82.2) et évacué par le tube (84.1) pour être éventuellement régénéré et recyclé. La FIGURE 8 est la vue schématique de la section longitudinale d'un autre exemple d'une chambre rotative (100) dont l'ouverture centrale d'évacuation de la paroi latérale rotative (26) est entourée d'un tube central rotatif de sortie (90), de plus petit diamètre, concentrique au tube central fixe d'évacuation (6.1) et pénétrant dans celui-ci et dont l'arbre de transmission (12) est creux et permet d'alimenter des particules solides (88) ou de pulvériser un liquide (88) à l'intérieur de la chambre rotative (100) par les tubes (87). L'arbre de transmission (12) est entraîné par une poulie (7.1 ) et un moteur (7) situés, dans cet exemple, du côté opposé au tube de sortie (6.1) auquel il est maintenu par les rayons ou ailettes (20) fixées sur le roulement à billes (16.3). 11 ne pénètre pas dans le tube (6.2) et il est fermé par le déflecteur (70.1).
La paroi circulaire rotative (8) de la chambre rotative (100) est dans cet exemple un cylindre rotatif fixé à l'arbre de transmission (12) par le paroi latérale rotative (11) qui se prolonge à l'intérieur de la chambre principale (1) et par les rayons (41) qui sont fixés au tube central rotatif de sortie (90) qui pénètre dans le tube central fixe
d'évacuation (6.1) et qui est relié à la paroi circulaire rotative (8) par la paroi latérale rotative (26). Cette dernière comprend des ouvertures de refoulement (27) par où le fluide et les particules solides (15) sont aspirés par la roue (13) à ailettes (14) et refoulés dans la chambre principale (1), le long de sa paroi circulaire fixe (24).
Un fluide (3) contenant des particules solides en suspension est alimenté dans la chambre principale (1) par un ou plusieurs tubes (83) situés de préférence du côté du tube central fixe d'évacuation (6.1). Les particules solides sont entraînées dans un mouvement de rotation par les aubes (39) extérieures à la paroi circulaire rotative (8). Les particules solides suffisamment grosses sont entraînées par Ia force centrifuge et s'accumulent dans le canal circulaire d'accumulation (94.1) de la chambre principale (1) du côté des ouvertures d'entrées (10) et donc du côté opposé aux tubes d'alimentation (83) et du tube central fixe de sortie (6.1). Elles peuvent être évacuées par le tube (84.1).
Les particules solides les plus fines sont entraînées par le fluide (9) à l'intérieur de la chambre rotative (100) où elles peuvent être absorbées ou réagir avec les particules solides (88), de préférence plus grosses, ou les gouttelettes d'un liquide, alimentées par les tubes (87) afin d'augmenter leur masse et donc d'être séparées plus facilement du fluide par la force centrifuge qui les entraîne vers les ouvertures de refoulement (27) de la paroi latérale rotative (26) par où elles sont refoulées vers le canal circulaire d'accumulation (94.2), où elles se concentrent et peuvent être évacuées par le tube (84.2) avant de pénétrer dans la chambre principale (1). Autrement elles sont entraînées au travers de la chambre principale (1) et sont recyclées dans la chambre rotative (100) ou évacuées par le tube (84.1 ) après avoir pu réagir avec le fluide et les particules solides (3) alimentées par le ou les tubes (83).
Le tube central fixe d'évacuation (6.1) débouchant sur une chambre annulaire fixe co-axiale servant de cyclone (35) permet de séparer le fluide évacué par le tube (6.2) des particules solides (36) entraînées dans le tube central fixe d'évacuation (6.1), par exemple en raison de disfonctionnements, et de les évacuer par le tube (86).
Un tube (89) permet d'alimenter un fluide dans l'espace entre la paroi latérale rotative (11) et la paroi fixe de la chambre principale (1) et des déflecteurs (70) peuvent guider le fluide évacué et protéger le roulement à bille (16.3), éventuellement protégé aussi par des bourrages, contre les fines particules solides entraînées par ce fluide. Ce dispositif permet donc d'éliminer les fines et les grosses particules en suspension dans un fluide (3), gazeux ou liquide, tout en les séparant L'entraînement des particules les plus fines par la force centrifuge combinée avec l'action des particules solides actives (88) ou des gouttes d'un fluide actif alimentées dans la chambre rotative ( 100) permet d'améliorer l'élimination des particules solides les plus fines en suspension dans ce fluide (3).
Ce dispositif permet également de faire réagir les particules solides alimentées dans la chambre principale (1) avec les particules solides ou gouttelettes (88) alimentées dans la chambre rotative (100), par exemple pour les enrober ou les imprégner.
La FIGURE 9 montre la vue schématique de la section longitudinale d'un exemple de chambre rotative, comprenant des parois doubles, dont la paroi rotative de séparation (130) divisant la chambre rotative en deux parties: une chambre rotative de réaction (102) et une chambre rotative de séparation (101). L'arbre de transmission creux (12) et (12.1) est divisé par un bouchon (75) en deux parties alimentées séparément, afin de pouvoir alimenter des particules solides (88) ou de pulvériser des gouttelettes d'un liquide dans la chambre rotative de réaction par un dispositif (59) au travers des tubes (87) et de faire circuler un autre fluide, (58), par exemple un fluide de refroidissement, entre les doubles parois de la chambre rotative et de l'injecter dans le tube central d'évacuation (6.1) et/ou (6.2) par les ouvertures (136) et/ou dans la chambre principale (1) ou (101) par les ouvertures (135) ou (137) montrées sur la figure 11.
Un fluide (3) est alimenté dans la chambre principale (1) par les tubes (83) au travers d'un dispositif d'alimentation (54), par exemple une paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes. D est mélangé et peut réagir avec les particules solides refoulées (15) qui tournent rapidement Les particules solides ayant réagi avec le fluide (3) peuvent s'accumuler dans le canal circulaire d'accumulation (94) sous reflet de la force centrifuge et elles peuvent être évacuées (4.1) par le tube (84.1).
Le fluide (9), pouvant entraîner des particules solides, pénètre dans la chambre rotative de réaction (102) au travers des aubes (39) qui augmentent ou ralentissent le mouvement de rotation, suivant leur orientation, et qui peuvent repousser une partie des particules solides entraînées par le fluide.
Selon un mode de réalisation particulier, les aubes (39) sont orientées dans le sens qui repousse les particules solides, afin de les accumuler dans le canal circulaire d'accumulation (94) d'où elles sont évacuées par le tube (84.1 ) et donc de les séparer du fluide (9) qui pénètre dans la chambre rotative de réaction (102), où il peut réagir avec les particules solides ou gouttelettes d'un liquide alimenté par le tube (87).
Selon un autre mode de réalisation particulier, les aubes (39) sont orientées dans le sens qui favorise l'entrée du fluide (9χ accompagné de particules solides, généralement les phis légères, dans la chambre rotative de réaction (101) où elles peuvent réagir avec les particules solides (88) ou les gouttelettes d'un liquide alimentées par le tube (87) tout en empêchant les particules solides de sortir par les ouvertures d'entrées (10).
Un déflecteur, par exemple un anneau (134), peut maintenir les particules solides à l'intérieur de la chambre rotative de réaction (102χ afin d'augmenter la durée de leur temps de résidence à l'intérieur de cette chambre et donc leur temps de contact avec le flux de fluide (9χ accompagné de particules solides. L'ensemble est aspiré vers la chambre rotative de séparation (101) au travers du ou des passages entre la paroi rotative de séparation (130) et la paroi circulaire rotative intérieure (8.2) de la chambre rotative, entre les guides (131) qui peuvent être des aubes ou des ailettes et dont la forme et l'orientation permettent d'augmenter la vitesse de rotation du fluide et des particules solides qui ont été freinées par le fluide (9) en raison de l'orientation et de l'inclinaison des aubes (39) et/ou par l'accélération de Coriolis sur les particules solides ou liquides alimentées par les tubes (88), afin de mieux séparer le fluide des particules solides, qui glissent le long de la paroi circulaire (8.2) de la chambre (102) vers les ouvertures de refoulement (27) aménagés au travers de la paroi latérale rotative (26) pour être refoulées (15) par la roue (13) à ailettes (14) vers la chambre principale (1) en entraînant une partie du fluide.
Le reste du fluide (29) est aspiré par le dispositif d'évacuation du fluide (5) dans le tube central fixe d'évacuation (6.1) au travers du tube central rotatif de sortie (90) et des rayons (41). Q passe au travers des rayons ou ailettes (20) qui maintiennent l'arbre de transmission (12.2) et au travers du cyclone (35) où sont récupérées les particules les plus fines (36) par le tube (86).
La paroi rotative de séparation (130) peut avoir une forme évasée et former une chicane avec un déflecteur (139) afin de favoriser la séparation du fluide évacué (29) et du fluide et des particules solides refoulées (15). Un fluide secondaire peut être alimenté par un tube (89) dans l'espace entre la paroi latérale rotative (11) et la paroi fixe de la chambre principale ( 1 ). Il peut réagir avec les particules solides (4.1) avant leur évacuation et, en fonction de son débit, refouler les particules les plus fines vers la chambre principale (1).
L'arbre de transmission creux (12) et (12.1) est divisé par un bouchon (75) en deux parties alimentées séparément, afin de pouvoir alimenter un fluide (58X par exemple un fluide de refroidissement, par l'arbre de transmission (12.1) dans la paroi latérale rotative creuse (26) au travers du manchon (132) et des rayons creux (41). Ce fluide passe ensuite dans les ailettes creuses (14) et puis dans l'espace (8.3) entre les parois circulaire rotative (8.1) et (8.2) et enfin dans les aubes creuses (39) d'où il est injecté dans la chambre principale ( 1 ) et/ou la chambre rotative (102) par des ouvertures (135) et/ou (137) montrées sur la figure 11.
Une autre partie du fluide (58) peut être alimentée au travers du manchon (133) dans la paroi latérale rotative creuse (11) et la paroi rotative de séparation (130). Cette dernière peut être reliée à la paroi circulaire rotative (8) par les guides creux (131). Ce fluide est ensuite injecté dans la chambre principale (1) et/ou la chambre rotative (102) en passant éventuellement par les aubes creuses (39).
Une autre partie du fluide (58) peut être injecté dans les tubes centraux fixes d'évacuation (6.1) et (6.2X par les ouvertures ( 136χ par exemple pour refroidir le fluide évacué.
Ce dispositif de la figure 9 peut être utilisé dans un procédé de gazéification de particules solides carbonées provenant par exemple du broyage de biomasse.
11 permet de mettre en contact ces particules solides carbonées, alimentées par les tubes (88) avec un gaz (9) provenant de la chambre principale (1), très chaud et partiellement oxydant, mais dont la capacité d'oxydation est d'un ordre de grandeur inférieur à la quantité de biomasse à gazéifier, afin de gazéifier tout ce qui est gazéifiable, en un temps relativement court dans la chambre rotative de réaction (102).
Le mélange de gaz contenant des particules solides résiduelles cokéfiées est transféré dans la chambre rotative de séparation (101) entre les guides (131) qui augmentent sa vitesse de rotation afin de mieux séparer les particules solides du mélange de gaz par la force centrifuge. Les particules solides résiduelles cokéfiées sont refoulées par la roue (13) à ailettes (14) dans la chambre annulaire fixe (1) où elles réagissent avec le gaz oxydant (3), par exemple un mélange de vapeur et d'oxygène pur, dont la capacité d'oxydation est largement supérieure à la quantité de carbone résiduel à oxyder. Cette réaction permet de brûler complètement le carbone résiduel et de chauffer le gaz (3) à la température désirée avant de pénétrer dans la chambre rotative (102). Les cendres les plus fines peuvent être entraînées par le fluide (9) dans les chambres rotatives et ensuite par le fluide évacué (29). Elles peuvent être récupérées dans la chambre coaxiale (35) faisant office de cyclone. Les rayons fixes ou ailettes (20) peuvent être profilées et orientées de manière à augmenter la vitesse de rotation du fluide évacué (29) afin d'améliorer la séparation de ces cendres fines et du fluide évacué (29).
Les cendres plus grosses (4.1) peuvent être accumulées par la force centrifuge dans le canal circulaire d'accumulation (94) et sont évacuées par le tube (84). Le mélange de fluide (29) provenant de la gazéification est évacué par le tube central fixe d'évacuation (6.1) à l'intérieur duquel il peut être refroidi par un fluide (58), par exemple de l'eau ou de la vapeur d'eau, injecté au travers des ouvertures (136).
Une quantité complémentaire de ce même fluide peut circuler entre les doubles parois de la chambre rotative afin de les refroidir et, par exemple après évaporation, être injecté dans la chambre principale (1 ). Ce dispositif peut également être utilisé pour d'autres procédés, par exemple des procédés de transformation catalytique de fluides en deux étapes. Le fluide est alimenté par les tubes (3) au travers du dispositif (54) dans la chambre principale où il subit une première transformation au contact du catalyseur (15) refoulé par la roue (13) à ailettes (14). Le catalyseur usagé est ensuite évacué par le tube (84) et le fluide transformé (9) pénètre dans la chambre rotative de réaction (102) où il est mis en contact avec du catalyseur frais ou régénéré, alimenté par les tubes (87). Le fluide subit une deuxième transformation au contact du catalyseur frais qui peut par exemple avoir été chauffé ou refroidi pour apporter les calories ou frigories nécessaires aux réactions endothermiques ou exothermiques. Il est ensuite séparé dans la chambre rotative de séparation du catalyseur refoulé (15) pour être évacué (29).
La FIGURE 10 est un exemple d'une section transversale d'un exemple de la roue à ailettes creuses de la figure 9, suivant le plan AA', passant par l'espace vide (26.2) de la paroi latérale rotative (26) de la chambre rotative. On y montre au centre la section de l'arbre de transmission (12) par où Ie fluide (58) est alimenté dans le manchon à double paroi ( 132.1 ) et ( 132.2) par les ouvertures ( 134). Le fluide passe à l'intérieur des rayons creux (41 ), et pénètre dans la partie creuse (26.2) de la paroi latérale creuse (26) au travers du tube central rotatif de sortie (90). Ensuite il circule à l'intérieur des ailettes creuses (14) et pénètre entre la paroi intérieure (8.2) et la paroi extérieure de la paroi circulaire rotative (8) par les ouvertures schématisées par les rectangles (8.3).
Les particules solides et le fluide refoulé (15) pénètre dans les passages ou l'espace situé entre les ailettes creuses (14) au travers de la paroi latérale rotative (26) le long de sa paroi (26.1) par les ouvertures de refoulement, schématisées par les rectangles (27). Les particules solides et le fluide sont refoulés par la force centrifuge et pénètrent dans la chambre principale (1) en passant par l'espace situé entre la paroi circulaire fixe (54) et le bord extérieur ( 13.3) de la roue ( 13).
Cette figure illustre un exemple où l'épaisseur des ailettes creuses est égale à l'épaisseur des passages ou de l'espace libre entre les ailettes et s'élargit progressivement depuis le centre vers l'extérieur. Les passages entre les dites ailettes creuses auraient pu être, par exemple, plus étroits et de section constante afin de réduire le débit et donc d'y augmenter la concentration des particules solides. La FIGURE 11 est une section transversale d'un exemple des aubes creuses (39) le long des ouvertures d'entrées (10) de la chambre rotative de la figure 9, suivant le plan BB'. On y montre au centre la section de l'arbre de transmission (12) par où les particules solides (88) sont alimentées dans les tubes (87) au travers des parois (133.1 ) et (133.2) du manchon (133). Les aubes creuses dont on voit les sections rectangulaires (39) sont pourvues d'ouvertures (135) et/ou ( 137) par où le fluide (58) qui circule à l'intérieur des doubles parois de ces aubes peut être injecté dans la chambre principale (1) et/ou dans la chambre rotative de réaction (102).
Les flèches (21) et (22) indiquent le sens de rotation de la chambre rotative. Dans cet exemple, le fluide (9) provenant de la chambre principale (1) pénètre dans la chambre rotative (102) en passant entre les aubes (39) dans le sens inverse du sens de rotation, ce qui réduit la force centrifuge et donc facilite le passage du fluide en réduisant la chute de pression au travers des entrées (10). Cela réduit également la vitesse de rotation du fluide et des particules solides à l'intérieur de la chambre rotative (102) et donc la force centrifuge, ce qui facilite la fluidisation des particules solides (88) alimentées à l'intérieur de cette chambre (102).
La FIGURE 12 est une section transversale d'un autre exemple de chambre rotative à refoulement qui est divisée en deux parties (101) et (102) par une paroi rotative de séparation (130) et où la quantité de fluide à évacuer est relativement faible et peut se faire par l'arbre de transmission (12χ qui est creux et pourvu d'ouvertures (147) par où le fluide peut passer pour être évacué par le dispositif d'évacuation de fluide (5) au travers du tube central fixe d'évacuation (6).
Des particules soudes (2) mélangées à un fluide sont dispersées par un jet de fluide (3) et introduites dans la chambre circulaire principale (1) par le tube évasé (125) et d'autres particules solides (128) sont alimentées par un ou plusieurs tubes (127) au travers de la paroi latérale fixe (25.1) directement dans la chambre rotative ouverte (102). Le ou les tubes (127) peuvent aussi pulvériser de fines gouttelettes d'un liquide si le fluide alimenté par le tube (3) est un gaz.
Le fluide (9) contenant des particules solides va de la chambre circulaire principale (1) à la chambre rotative (102) par l'ouvertures d'entrée (10), qui est l'espace entre l'extrémité de la paroi circulaire rotative (8) et la paroi latérale fixe (25.1). Selon un mode de réalisation particulier, des aubes dont l'orientation est semblable à celle de la figure 11 , peuvent être fixées le long de l'extrémité de la paroi circulaire rotative (8) et traverser une partie de cet espace (10) afin de favoriser le passage du fluide (9) contenant des particules solides et d'empêcher les particules solides (128) de sortir par l'ouverture d'entrée (10). Selon un autre mode particulier de réalisation, des aubes peuvent être fixées le long et à l'extérieur de la paroi circulaire rotative (8) et à proximité de l'ouverture d'entrée (10), afin d'augmenter la vitesse de rotation du fluide dans la chambre circulaire fixe (1) et donc de repousser vers le canal circulaire d'accumulation (94) les particules solides entraînées par le fluide (9).
Le mélange de fluide et de particules soudes entraînées par le fluide (9.1) passe dans la chambre rotative de séparation (101) entre les guides (131) qui guident le fluide pour augmenter sa vitesse de rotation. Des déflecteurs (139) favorisent la séparation du fluide évacué (29) et des particules solides accompagnées du fluide refoulé (15) qui sont entraînées par la roue (13) à ailettes (14) au travers des ouvertures de refoulement (27) vers la chambre principale (1). Le fluide (29) est aspiré au travers d'un filtre (138) et des ouvertures (147) dans l'arbre de transmission creux (12) vers le tube central fixe d'évacuation (6) par le dispositif d'évacuation de fluide (5).
Un tube (84.1) permet d'évacuer les particules solides (4.1) qui s'accumulent dans le canal circulaire d'accumulation (94) sous l'effet de la force centrifuge générée par la paroi circulaire rotative (8), qui peut être munie
d'aubes extérieures, si nécessaire. Elles peuvent également être évacuées par le tube (84.2), par exemple pour purger ou vidanger le réacteur.
Des roulements à billes (16.1) et (16.2), protégés par des bourrages (16.3) et (16.4) entre lesquels un fluide de séparation (59) peut être alimenté par le tube (89) et par l'autre extrémité de l'arbre de transmission creux (12), symbolisent le dispositif permettant d'assurer l'étanchéité entre le dispositif rotatif et la chambre principale (1).
Ce dispositif permet, par exemple, de faire réagir les particules solides (2), par exemple des nano particules, alimentées par le tube évasé (125) avec les particules solides (128), par exemple des microparticules, ou les gouttelettes d'un liquide alimentées par le ou les tubes (127). Par exemple des nano particules (2) peuvent se fixer sur des πricroparticules (128) ou de fines gouttelettes d'un liquide (128) peuvent imprégner des microparticules (2) o qui circulent entre la chambre ( 101 ) et la chambre principale ( 1 ).
La FIGURE 13 montre la section d'un exemple d'un dispositif pouvant être utilisé pour l'alimentation de nano particules (2) dans la chambre principale (1) par le tube évasé (125), permettant de séparer les agglomérats de nano particules et de les disperser.
Un liquide ou un gaz comprimé (3) alimenté par un tube (140) au travers d'une très petite ouverture (141)5 peut former un puissant jet (142) traversant une chambre (144) où sont alimentées les agglomérats de nano particules (2). La vitesse d'injection du fluide (3) doit être suffisamment élevée pour pouvoir désagréger les agglomérats de nano particules qui sont dispersées et ralenties dans le tube évasé (125) avant de pénétrer dans la chambre circulaire principale (1) où elles peuvent se fixer sur les microparticules qui tournent à l'intérieur de la dite chambre circulaire principale (1). 0 Les nano particules peuvent être remplacées par ou contenues dans un liquide qui est pulvérisé très finement sur les particules solides, par exemple des microparticules circulant dans la chambre principale (1) et le long de la paroi circulaire rotative (8) afin de les enrober ou de les imprégner.
Le dispositif de la figure 12 et 13 peut donc être utilisé dans un procédé d'imprégnation ou d'enrobage de microparticules par un liquide et/ou des nano particules. La roue (13) à ailettes (14), les guides (131) et les aubes5 éventuelles le long de l'ouverture d'entrée de la chambre rotative font circuler les microparticules sondes, alimentées dans la dite chambre rotative, le long de la paroi circulaire rotative (8) de la dite chambre rotative et dans la chambre principale qui entoure la dite chambre rotative et où elles peuvent réagir avec les nano particules et/ou les fines gouttelettes d'un liquide.
L'agitation des microparticules peut les empêcher de s'agglomérer et un gaz de séchage ou un fluide de0 fixation peut être alimenté dans la chambre principale (1), entre l'ouverture d'entrée (10) et le tube évasé (125). La dimension et la forme de la chambre principale (1) et de la chambre rotative (102), ainsi que la dimension de l'ouverture centrale de sortie, représentée dans cet exemple par la sortie de l'arbre de transmission creux (12), peuvent être adaptés au besoin de séchage ou de fixation.
La FIGURE 14 montre la section longitudinale d'une chambre rotative à refoulement centrifuge5 semblable à celle de la figure 9 où la paroi circulaire rotative double, de (8.1) à (8.3) est doublement et fortement évasée. La paroi latérale rotative (11) et les aubes (39) ont été remplacées par des rayons rotatifs creux (42), qui relient le manchon (133) à la paroi circulaire rotative double, qui alimentent sa partie creuse (8.3) en fluide, par exemple un fluide de refroidissement, et qui peuvent avoir la forme d'aubes (39) disposées transversalement
L'ouverture d'entrée (10) par où le fluide (9) peut pénétrer dans la chambre rotative de réaction (102) est l'espace0 entre les rayons ou aubes (42) et la paroi latérale fixe (25.1).
Des particules solides (128) peuvent être alimentées par un ou plusieurs tubes (127) dans la chambre rotative de réaction (102) au travers de la paroi latérale fixe (25.1) de la chambre principale (1) et des aubes ou rayons rotatifs (42). Ceci permet de n'utiliser l'arbre de transmission creux (12) que pour l'alimentation d'un fluide servant par exemple au refroidissement des parois doubles de la chambre rotative au travers des manchons (132) et (133) et5 du fluide évacué par le dispositif d'évacuation de fluide (5) au travers des ouvertures ( 136).
La paroi circulaire rotative étant fortement évasée, la roue (13) est réduite, dans cet exemple, à l'extrémité de la paroi circulaire rotative double et les ailettes (14) sont prolongées a l'extérieur de la paroi circulaire rotative (8) et peuvent être courbées afin de pousser longitudinalement les particules solides dans la chambre principale (1) Afin de former une surface continue et lisse le long desquelles les particules solides peuvent glisser, les ailettes (14) sont également reliées aux guides (131) qui guident le fluide provenant de la chambre rotative (102) entre le déflecteur (134) et la paroi rotative de séparation (130) le long de Ia paroi circulaire rotative (82)
Une séné de tubes (832) permettent également d'alimenter longitudinalement un fluide (3 2) au travers de la paroi latérale fixe (25) aux extrémités des ailettes (14) Des tubes (89 1) et (89) peuvent alimenter un fluide dans l'espace entre le tube central fixe d'évacuation (6 1) et le tube central rotatif de sortie (90) ou la paroi rotative (26), ainsi que dans l'espace entre le coussinet (164) et le roulement à billes (162) pour empêcher les particules solides de passer par ces espaces
Le fonctionnement de ce dispositif est semblable à celui de la figure 9 Les particules solides (128) alimentées par le ou les tubes (127) rencontrent le fluide (9) à l'intérieur de la chambre rotative de réaction (102) ou leur vitesse de rotation peut être sensiblement inférieure à la vitesse de rotation de la chambre rotative suivant l'orientation des aubes ou rayons (42) Le mélange des fluides et des particules solides (9 1 ) est ensuite transféré dans la chambre rotative de séparation (101) par les passages aménagés entre la paroi rotative de séparation (130) et la paroi circulaire rotative (8 1) entre des guides (131) qui sont orientés de manière a augmenter sa vitesse de rotation pour mieux séparer le fluide (29), qui est évacué par le dispositif d'évacuation de fluide (5) au travers des rayons ou ailettes rotatives (41) et des rayons ou ailettes fixes (20), du fluide et des particules solides (15) qui sont entraînées par la roue (13) a ailettes (14) au travers des ouvertures de refoulement (27) vers la chambre principale (1) où ils peuvent réagir avec le ou les fluides (3), (3 1) et (32) alimentés par les tubes (83), (83 1) et (83 2) au travers de la paroi percée de trous (54) ou de la paroi latérale fixe (25)
Après cette seconde réaction les particules solides peuvent être évacuées par le tube (84) et le fluide (9) est évacué au travers de la chambre rotative de réaction (102) Les particules solides les plus fines (36) qui sont entraînées par le fluide (9) et le fluide (29) peuvent être récupérées dans la chambre (35) servant de cyclone par le tube (86)
Dans cet exemple, seule la paroi circulaire rotative, de (8 1) à (8 3) est double, dans l'hypothèse ou seule cette paroi rotative est exposée à une température très élevée de Ia chambre principale (1), dans la mesure ou les températures des chambres circulaires rotatives (102) et (101) peuvent être refroidies par l'introduction de particules solides (127) générant une réaction endotheπnique, par exemple de gazéification, et/ou par un fluide de refroidissement injecté par les ouvertures (136) Par exemple lorsque ce dispositif est utilisé dans un procède en deux phases de gazéification de particules carbonées, les particules solides (128) refroidissent le gaz (9) et ne sont que partiellement oxydées dans la chambre rotative (102X ce qui permet d'y maintenir une température pas trop élevée, tandis que la combustion totale des particules solides résiduelles cokéfiés (15) refoulées dans la chambre principale
( 1 ) permet d'obtenir une température très élevée dans la chambre principale ( 1 )
La FIGURE 15 montre la section longitudinale d'un autre exemple de la chambre rotative à refoulement où le tube central fixe d'évacuation (6) pénètre dans la chambre rotative (100) et sépare l'ouverture d'évacuation (110) de l'ouverture d'entrée (10) qui est l'espace ouvert entre Ia paroi circulaire rotative (8) et la paroi, évasée dans cet exemple, du tube central fixe d'évacuation (6) La roue (13) à ailettes (14) et les ouvertures de refoulement (27) sont situées du côté opposé de la paroi circulaire rotative (8) de la chambre rotative (100) et donc au-delà du tube central fixe d'évacuation (6)
Dans cet exemple la paroi circulaire rotative (26) est remplacées par des aubes ou rayons (41) qui sont reliés aux ailettes ( 14) et aux aubes (39) par les guides (131), l'ensemble formant des surfaces continues fixées le long
de la paroi circulaire rotative (8) et de la roue (13) et reliés à l'arbre de transmission (12) afin de former un ensemble rigide pouvant tourner rapidement à proximité de la paroi latérale fixe (25) de la chambre principale (1.3) et le long duquel les particules solides peuvent glisser et être refoulées vers la chambre principale (1.3). L'arbre de transmission
(12) est maintenu par les coussinets (16.1) et (16.3) qui peuvent comprendre des roulement à billes ou à rouleaux et entre lesquels un fluide peut être alimenté par un tube (89) afin de maintenir une pression supérieure à la pression de la chambre principale (1.3) pour éviter des sorties de fluide ou de particules solides par l'espace entre l'arbre de transmission (12) et Ie coussinet (16.3).
Des particules solides (128) peuvent être introduites par un tube (127) situé en face de l'ouverture (10), ce qui permet d'introduire ces particules solides, par exemple des πiicroparticules, directement dans la chambre rotative (100) sans devoir passer, par exemple, par l'arbre de transmission. Ces particules solides longent la paroi circulaire rotative (8) entre les guides (131). Une partie (29) du fluide qui les accompagne est séparée sous l'effet de la force centrifuge et est évacuée par le dispositif (5) au travers de l'ouverture d'évacuation (110) du tube fixe. L'autre partie du fluide et les particules solides (15) sont aspirées au travers des ouvertures de refoulement (27) et sont refoulées par la roue (13) à ailettes (14) dans la chambre principale (1.3). Le fluide forme un tourbillon qui supporte les particules solides qui peuvent former un lit fluidifié annulaire, dense, agité et tournant rapidement le long de la paroi circulaire fixe (24) de la chambre principale (1.3) avant d'être entraînées à nouveau par le fluide tourbillonnaire (9) dans la chambre rotative (100) au travers de l'ouverture ou espace (10), entre les aubes (39).
D'autres particules solides (2), comme par exemple des nano particules, ou de fines gouttelettes d'un liquide contenant éventuellement des nano particules, peuvent être pulvérisées par un jet de gaz (3) dans la chambre
(1.3), sur le lit fluidifié, au travers du tube évasé (125) et réagir avec les microparticules dont l'agitation peut être suffisante pour empêcher leur agglomération.
Si le procédé utilisant ce dispositif, par exemple un procédé d'enrobage ou d'imprégnation de microparticules, est un procédé discontinu, les particules solides (128) peuvent être d'abord introduites dans la chambre (1.3) et réagir ensuite avec le fluide ou les particules (2) pendant la durée nécessaire à l'obtention d'un enrobage ou d'une imprégnation uniforme et adéquate et être finalement évacuées par le tube (84) qui peut être localisé à proximité de la roue à ailettes, là où la concentration des particules solides peut être la plus élevée.
Cette approche séquentielle permet de minimiser la quantité de fluide (29) qu'il faut évacuer pour maintenir la pression dans Ia chambre (1.3) au niveau souhaité, ce qui réduit le risque d'entraînement de microparticules au travers du tube central fixe d'évacuation (6) et donc la dimension des filtres à particules qu'il faut utiliser, ceux-ci pouvant être purgés durant la phase d'évacuation des particules solides.
Lorsque le procédé utilisant ce dispositif est continu, le tube (84) d'évacuation des particules solides est localisé de préférence dans la partie supérieure de la chambre (1.3 X là où les particules solides sont passées au moins une fois au travers du Ut fluidifié et ont donc pu réagir avant d'être évacuées. Ce dispositif permet donc d'obtenir une circulation continue d'un lit fluidifié rotatif dense de micro particules solides et de les enrober, de les imprégner ou de les faire réagir avec des nano particules ou de très fines gouttelettes d'un liquide actif, dans une chambre quasiment étanche.
La FIGURE 16 montre une section longitudinale d'un autre exemple de chambre rotative à refoulement centrifuge, où la quantité de fluide à évacuer est suffisamment faible pour être évacuée au travers des ouvertures (147), par l'arbre de transmission (12) creux qui traverse la chambre rotative. D est maintenu à l'intérieur du tube central fixe d'évacuation (6) par des coussinets (16.2) et (16.4) et à la paroi latérale fixe (25) par des coussinets (16.1 ) et (16.3), entre lesquels un fluide peut être alimenté pour y maintenir une pression supérieure à la pression de la chambre principale (1.3). D est relié à un moteur, non représenté, par une poulie (7.1).
Une paroi rotative de séparation (130) sépare la chambre rotative en deux parties, la chambre rotative de séparation ( 101 ) et la chambre rotative de réaction ( 102), cette dernière étant délimitée par la paroi circulaire rotative
(8), prolongée par les aubes (39), la paroi rotative de séparation (130) et la paroi latérale fixe (25.1) de la chambre principale (1.3). Les aubes (39) s'appuient contre un déflecteur annulaire (134) qui permet d'accumuler des particules solides dans la chambre rotative de réaction (102) et donc d'augmenter leur temps de résidence.
Le ou les passages de la chambre rotative de réaction (102) à la chambre rotative de séparation (101) entre la paroi rotative de séparation (130) et la paroi circulaire rotative (8) ont des guides (131) qui peuvent être de simples longerons et qui peuvent rejoindre les ailettes (14) afin de former une surface continue.
Dans les schémas des figures 15 et 16, le dispositif (125) de pulvérisation de fluide ou d'alimentation de nano particules solides peut être remplacé par d'autres dispositifs d'alimentation de fluide et ou de particules solides, par exemple par un dispositif d'alimentation de fluide semblable au dispositif (54) des figures 6 et 9. Dans le schéma de la figure 15, les formes des parois coniques ou évasées de la paroi circulaire rotative
(8) et de la partie du tube central fixe d'évacuation (6) située à l'intérieur de la chambre rotative peuvent! être modifiées afin de diviser la chambre rotative en deux parties, pour obtenir une chambre rotative de réaction (102) pouvant contenir une accumulation de particules solides, comme dans le schéma de la figure 16. Ceci permet, par exemple, d'utiliser ce schéma modifié, pour des procédés de gazéification de particules solides, comme dans les schémas des figures 9 et 14.
La FIGURE 17 montre un exemple d'une section longitudinale d'une chambre rotative à refoulement centrifuge qui est ouverte, c'est-à-dire sans parois latérales rotatives, et à l'intérieur de laquelle pénètre deux tubes centraux fixes d'évacuation, (6.1) et (6.3), qui séparent les ouvertures d'entrées (10) des deux ouvertures centrales d'évacuation (110), situées de chaque côté de la dite chambre rotative et où la roue (13) à ailettes (14) entoure le milieu de la paroi circulaire rotative (8) de la dite chambre rotative.
Un disque (11.1) sépare la chambre rotative en deux parties, (103) et (104) et la roue à ailettes en deux parties, les roues (13) et (13.2) à ailettes (14) et (14.2). Le bord extérieur du disque (11.1) est proche de la paroi circulaire fixe (54) de la chambre principale qu'il sépare en deux parties (1.3) et 1.4).
Les dispositifs (54) d'alimentation et d'évacuation de la chambre principale sont semblables à ceux de la figure 7 et la chambre rotative est semblable à la chambre rotative de la figure 15 accolée à son reflet sur un disque de séparation (11.1) et avec un arbre de transmission ( 12) traversant la chambre rotative double et passant au travers des deux tubes centraux fixes d'évacuation (6.1) et (6.3).
La différence principale de ce dispositif avec celui de la figure 7 est que l'absence de roue à ailettes le long des parois fixes (25.1) et (25-2) favorise l'entrée des particules solides à l'intérieur des chambres rotatives (103) et ( 104) et donc une circulation importante de particules solides le long des parois circulaires rotatives (8.1 ) et (8.2) et à l'intérieur des chambres principales (1.3) et (1.4), comme dans les schémas des figures 15 et 16. Cette circulation continue de particules solides permet d'homogénéiser le contenu des chambres principales (1.3) et (1.4).
Ce dispositif à double chambre et à deux sorties d'évacuation opposées permet de faire traverser chaque chambre principale par des fluides de composition différentes et/ou à des températures différentes. H permet donc un fonctionnement continu pour des procédés nécessitant deux réactions différentes, par exemple l'enrobage de particules solides suivi d'un séchage ou la polymérisation catalytique de copolymères. Il permet aussi d'assurer une meilleure homogénéité. Les dimensions de chacune des chambres principales peuvent être adaptées à des vitesses de réaction différentes et donc à de différents temps de séjour des particules solides nécessaires aux différentes réactions.
Ce dispositif permet également l'introduction d'autres particules solides ou la pulvérisation d'un liquide à l'intérieur d'une ou des deux chambres rotatives au travers de l'arbre de transmission creux (12) comme dans le dispositif de la figure (8) et/ou l'alimentation de particules solides ou liquides en face des aubes (39), comme dans le dispositif de la figure 15, pour les faire pénétrer directement dans la chambre rotative.
Le dispositif (125) de pulvérisation de nano particules ou de fines gouttelettes d'un liquide des figures 14 et 15 peut remplacer le dispositif (54) d'alimentation d'un fluide dans une ou dans les deux chambres principales (1.3) et (1.4) afin d'améliorer l'homogénéité de l'imprégnation en continu, par exemple de microparticules par des nano
particules. Les microparticules sont alimentées d'un côté, par exemple dans la chambre principale (1.3) par un tube (82) ou dans la chambre rotative (103) par un tube traversant la paroi latérale fixe (25.1) en face des ouvertures d'entrée ( 10). Elles passent de la chambre rotative à la chambre principale par la roue ( 13) à ailettes ( 14), et retournent dans la chambre rotative par l'ouverture d'entrée (10) en tournant autour de la paroi rotative (8.1) durant un certain temps, jusqu'à ce qu'elles pénètrent dans la chambre principale ( 1.4) par le passage étroit entre la paroi circulaire fixe (54) et la paroi latérale rotative de séparation (11.1) et tournent successivement à l'intérieur de la chambre principale (1.4) et de la chambre rotative (104) poussées par la roue (13.2) à ailettes (14.2). Ceci permet de les imprégner successivement par les nano particules ou les micro gouttelettes injectées dans la chambre principale (1.3) et ensuite dans la chambre principale (1.4) ou bien de les imprégner dans la chambre principale (1.3) et de les sécher dans la o chambre principale ( 1.4).
Il est aussi possible de diviser Ia chambre rotative (103) et/ou (104) par des parois rotatives de séparation
(130) suivant des schémas semblables à celui de la figure 16, ce qui peut permettre, par exemple, de sécher ou fixer les particules solides dans les chambres rotatives (103.1) et (104.1) au fur et à mesure de leur imprégnation dans les chambres principales (1.3) et (1.4) en injectant le fluide de séchage ou de fixation en face des ouvertures d'entrée (10)5 et (10.1).
Les schémas semblables à ceux des figures 14, 15, 16 et 17, où des ouvertures d'entrées de la chambre rotative (100) sont situées en face d'une ou des deux parois latérales fixes de la chambre principale, sont avantageux lorsqu'il est souhaitable d'avoir un flux important de particules solides allant de la chambre principale vers la chambre rotative et/ou lorsque la quantité de fluide à évacuer par le tube central fixe d'évacuation (6) est relativement0 petite.
Ces schémas permettent également d'alimenter des particules solides directement dans la chambre rotative sans passer par l'arbre de transmission (12). Toutefois il est également possible d'alimenter des particules solides dans la chambre rotative au travers d'ouvertures d'entrée éloignées des parois de la chambre principale (1) en faisant traverser cette chambre par un tube fixe d'alimentation dont l'extrémité est à proximité des dites ouvertures d'entrée5 éloignées.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la chambre rotative comprend:
- un disque ou une paroi rotative de séparation (130) qui la divise en deux parties reliées par un ou plusieurs passages entre la dite paroi rotative de séparation (130) et la paroi circulaire rotative, la partie appelée chambre rotative de séparation (101 X qui est située du côté de l'ouverture centrale de sortie, et l'autre partie appelé chambre0 rotative de réaction ( 102) où se trouvent la ou les dites ouverture d'entrée ( 10);
- une roue (13) à ailettes (14) fixée autour de l'extrémité de la paroi circulaire rotative (8) du côté de l'ouverture centrale de sortie;
- une deuxième roue intérieure (113) à aubes (114) fixée à l'intérieur de la chambre rotative contre la dite paroi rotative de séparation (130) du côté de la chambre de réaction, la roue intérieure ou disque annulaire (113) étant fixé5 contre et le long de la surface intérieure de la paroi circulaire rotative et son diamètre intérieur laissant un passage permettant au fluide et aux particules solides qui sont entrées dans la chambre rotative de réaction (102) par les ouvertures d'entrée (10) d'être aspirées par la dite roue intérieure (113) à aubes (114) et refoulées dans la chambre rotative de séparation (101).
Selon un mode de réalisation particulier, les dites ouvertures d'entrée (10) peuvent être situées le long de0 la paroi latérale rotative (11) fermant la dite chambre rotative de réaction (102). Un ou plusieurs tubes (127) d'alimentation de fluide et/ou de particules solides peuvent être fixés le long de la paroi latérale fixe (25.1) de la dite chambre principale (1) et située en face de la dite paroi rotative (11), permettant d'introduire le dit fluide et/ou les dites particules solides dans la dite chambre rotative de réaction (102) au travers des dites ouvertures d'entrée (10).
Selon un autre mode de réalisation particulier, le côté latéral de la dite chambre rotative de réaction (102)5 peut être ouvert, sans paroi latérale rotative (11) la fermant; la dite ouverture d'entrée (10) étant dès lors l'espace libre
entre l'extrémité de la dite paroi circulaire rotative (8) et la paroi latérale fixe (25.1) fermant la dite chambre principale (1). Un ou plusieurs tubes (127) peuvent être fixés le long de la dite paroi latérale fixe (25.1) en face du dit côté latéral ouvert, permettant d'introduire le dit fluide et/ou les dites particules solides dans la chambre rotative de réaction (102) dite ouverte. La FIGURE 18 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple de chambre rotative à refoulement centrifuge qui est ouverte, c'est-à-dire sans paroi latérale rotative, et qui est divisée en deux partie séparées par une paroi rotative de séparation comprenant une roue intérieure (113) à aubes (114).
Ce dispositif pouvant être avantageusement utilisé dans divers procédés nécessitant une double réaction et/ou une circulation importante de particules solides à transformer ou de particules catalytiques à régénérer, la description ci-dessous décrit, à titre d'illustration et de manière non limitative, son utilisation dans un procédé de gazéification de particules solides carbonées, comme de la biomasse.
La chambre rotative est divisée en une chambre rotative de séparation (101) et une chambre rotative de réaction (102) séparées par une paroi rotative de séparation (130), dont le diamètre est inférieur au diamètre de la paroi circulaire rotative (8), et contre laquelle est fixée une roue intérieure (113) à aubes (114) comprenant un disque annulaire ( 113) qui est fixé contre et le long de la surface intérieure de la paroi circulaire rotative (8).
Les aubes (114) relient le disque annulaire (113) et la paroi circulaire rotative (8) à la paroi rotative de séparation (130) qui est fixée sur un manchon (133) qui protège et entoure l'arbre de transmission (12). Dans cet exemple, les ailettes (14) de la roue (13) à ailettes (14) sont renées aux aubes (114) par des guides (13iχ afin de former des surfaces continues et lisses, et d'augmenter la rigidité des chambres rotatives (101) et (102) autour de l'arbre de transmission (12).
Dans cet exemple la paroi circulaire rotative (8) est cylindrique. Comme dans toutes les autres figures, ceci n'est pas limitatif. Elle peut être, par exemple, évasée, bombée ou doublement évasée , comme illustré par les figures 9, 14 ou 17 et sa surface peut, par exemple, avoir la forme d'une tôle ondulée formant une succession de chenaux longitudinaux. Cette dernière forme peut être avantageuse, par exemple pour des procédés impliquant des échanges thermiques entre la chambre principale et les chambres rotatives, car elle permet d'augmenter la surface d'échange thermique tout en augmentant la rigidité longitudinale de la paroi circulaire rotative et son adaptabϋité à la dilatation thermique non uniforme.
Des particules solides (128), par exemple de la biomasse broyée, sont alimentées dans la chambre rotative de réaction (102) par le tube (127). Elles sont repoussées par le fluide (9), par exemple du gaz à très haute température, qui pénètre par l'ouverture d'entrée (10) qui est l'espace libre entre la paroi circulaire rotative (8) et la paroi latérale fixe (25.1) de la chambre principale (1). Si la vitesse de rotation est suffisante, une grande partie de ces particules solides, principalement les plus grosses, se sépare du gaz sous l'effet de la force centrifuge et sont repoussées vers la paroi circulaire rotative (8) et forment un tourbillon annulaire, schématisé par les flèches (151).
Des aubes (39.2), fixées le long du disque annulaire (113χ peuvent augmenter la force centrifuge et l'effet tourbillonnant, si nécessaire.
Les aubes (114), qui agissent comme un compresseur centrifuge, aspirent le fluide (9.1 ), qui est le résultat de la réaction entre les particules solides (128) et le fluide (9), par exemple le résultat de la gazéification de la biomasse par le gaz (9) à très haute température, et qui entraîne l'autre partie des particules solides, principalement les plus fines, par exemple les résidus de la gazéification qui contiennent encore une quantité significative de carbone, dans la chambre rotative de séparation (101). Le passage entre la paroi rotative de séparation (130) et la paroi circulaire rotative (8) peut être suffisamment étroit pour que les particules solides acquièrent une vitesse longitudinale suffisante pour les faire glisser le long de la paroi circulaire rotative (8) et des guides (131), vers l'ouverture de refoulement (27), qui est l'espace entre la paroi circulaire rotative (8) et la paroi latérale fixe (25).
,
30
La force centrifuge sépare le fluide (29), qui est aspiré par le dispositif d'évacuation du fluide (5), du fluide et des particules solides refoulées (15), qui sont aspirées par la roue (13) à ailettes (14) vers la chambre principale (1).
Une gorge ou canal d'accumulation (94.1) permet de concentrer les particules solides refoulées (15) afin de constituer un tampon entre la chambre rotative de séparation ( 101 ) et la chambre principale ( 1 ) et donc de réduire le flux de fluide refoulé. Afin d'éviter le refoulement d'une partie significative du fluide (9.1), un autre fluide, par exemple de la vapeur d'eau, peut être alimenté par le tube (89.1) dans l'espace entre la roue (13) à ailettes (14) et la paroi latérale fixe (25) et/ou le long du canal d'accumulation (94,1), par exemple au travers d'une paroi poreuse ou percée de trous. Un fluide (3), par exemple un mélange d'oxygène et de vapeur d'eau, est alimenté dans la chambre principale (1) par le tube (83) au travers d'un dispositif d'alimentation (54), par exemple une paroi poreuse ou percée de trous. Ce fluide peut réagir avec les particules solides refoulées (15) qui traversent la chambre principale (1) et le fluide (9) résultant de cette réaction, par exemple le gaz très chaud résultant de la combustion du carbone résiduel, est aspiré dans la chambre rotative de réaction (102) au travers de l'ouverture d'entrée (10). Des aubes (39.1 X fixées le long de la surface extérieure de la paroi circulaire rotative (8) peuvent générer une force centrifuge qui repousse les particules solides (4), par exemple des cendres, vers la gorge ou canal d'accumulation (94) d'où elles peuvent être évacuées par le tube (84). Les aubes (39.1 ) ne sont pas nécessaires, si la paroi circulaire rotative (8) est ondulée, ce qui est souhaitable si cette paroi est soumise à un gradient de température élevé, par exemple la différence de température entre la chambre principale, où se passe la combustion des résidus de gazéification et où la température peut dépasser les 1.000° C, et les chambres rotatives refroidies par l'énergie consommée par la gazéification, où la température peut être inférieure à 500° C. Cela permet également d'augmenter la surface de contact pour les particules solides qui glissent le long de la paroi circulaire rotative très chaude et donc d'un transfert de chaleur qui permet de prolonger la réaction, par exemple de gazéification, à l'intérieur de la chambre rotative de séparation (101). Des dispositifs adéquats, comme des bourrages, peuvent protéger les roulements à billes (16.2) et (16.3).
Un manchon fixe (160) peut entourer le manchon rotatif (133) et un fluide, par exemple de la vapeur d'eau, peut être alimenté entre les deux manchons par le tube (89), afin d'empêcher la pénétration de particules solides dans cet espace. Le roulement à bille (16.3) peut également être protégé par l'alimentation d'un fluide, au travers de rayons fixes et creux (20) ou au travers de l'arbre de transmission (12χ s'il est creux. Une chambre annulaire de séparation (35) peut récupérer les particules solides qui ont été entraînées par le fluide (29) et un fluide de refroidissement peut être injecté dans la chambre rotative de séparation (101) au travers d'un arbre de transmission creux (12) ou du tube central fixe d'évacuation (6.1) ou (6.2).
Ce dispositif peut être utilisé pour d'autres procédés, tels que la modification catalytique d'un fluide en deux étapes. Par exemple le fluide à modifier peut être alimenté dans la chambre principale (1) au travers de la paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes (54) et être modifié par le catalyseur qui circule dans cette chambre. D peut ensuite subir une deuxième modification dans la chambre rotative de réaction (102) au contact d'un fluide et/ou de particules catalytiques régénérées, alimentés par le ou les tubes (127), avant d'être évacué au travers de la chambre rotative de séparation (101).
Par exemple, la conversion catalytique d'oléfines moyennes provenant des essences lourdes de cracking, dont la valorisation est difficile, nécessite une régénération régulière du catalyseur, d'un ordre de grandeur inférieur au craquage catalytique des fractions pétrolières lourdes, mais d'un ordre de grandeur supérieur aux besoins de régénération du catalyseur utilisé pour la conversion d'oléfines légères provenant des essences légères de cracking. Ce dispositif permet de prélever, de manière continue par le ou les tubes (84), une partie du catalyseur circulant de la chambre principale (1) vers la chambre rotative de réaction (102) et de la réalimenter dans cette chambre rotative par le ou les tubes (127), après avoir été régénérée dans un régénérateur extérieur. Si cette partie est suffisamment
substantielle et si la température de ces particules catalytiques a été augmentée de façon substantielle dans le régénérateur extérieur, la deuxième phase de la conversion des oléfines dans la chambre rotative de réaction peut se faire dans les meilleurs conditions de température plus élevée et de pression plus basse.
Ce dispositif avec une roue interne à aubes permet d'assurer une bonne circulation continue des particules solides le long de la paroi circulaire rotative (8) et dans la chambre principale (1). Il peut aussi permettre la régénération continue du catalyseur dans une des chambres, principale ou rotative, et la conversion d'un fluide dans l'autre chambre. Par exemple la transformation d'ethylbenzène en styrène par oxydoréduction nécessitant une régénération continue du catalyseur. Dans ce procédé, l'ethylbenzène est déshydrogéné à l'aide d'un catalyseur adéquat et l'hydrogène produit réduit le catalyseur qui a été préalablement oxydé. Ce catalyseur est ensuite régénéré, c'est-à-dire oxydé dans une chambre de régénération, par exemple avec de l'oxygène pur ou mélangé à de la vapeur d'eau.
Le fluide à transformer, par exemple l'ethylbenzène, peut être alimenté par le ou les tubes (127) à la place des particules solides (128) ; le fluide de régénération (3), par exemple de l'oxygène, peut être alimenté par le ou les tubes (83) au travers de la paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes (54). La forme des aubes et des ailettes peut être adaptée pour que la force centrifuge soit suffisamment faible dans la chambre rotative de réaction (102) pour permettre une bonne fluidisation du catalyseur entraîné par le fluide à transformer (128), tout en ayant une vitesse de rotation de la paroi circulaire rotative (8) suffisamment élevée pour que la force centriruge dans la chambre rotative de séparation (101) permette une bonne séparation du fluide et des particules catalytiques refoulées (15) et du fluide transformé et évacué (29) par le dispositif d'évacuation de fluide (5). Les particules catalytiques refoulées par la roue ( 13 ) à ailettes (14) dans la chambre principale ( 1 ) peuvent être régénérées par le fluide (3), par exemple de l'oxygène, alimenté par une paroi poreuse (54), avant d'être recyclées dans la chambre rotative de réaction (102), dont les dimensions peuvent être adaptées au temps de résidence du fluide souhaitable pour sa bonne conversion.
Des particules catalytiques pouvant être entraînées par le fluide (29χ elles peuvent être remplacées ou recyclées par un dispositif d'alimentation, par exemple au travers d'un tube (89.1 ) ou ( 127).
Afin d'éviter la diffusion du fluide de régénération vers les chambres rotatives et la diflusion du fluide à transformer ou transformé vers la chambre principale (1) où ils pourraient réagir avec le fluide de régénération, la chambre principale, où se produit la régénération, peut être étroite et avoir des canaux circulaires d'accumulation, (94) et (94.1 ), le long de ses deux côtés latéraux pour former un tampon de particules catalytiques fluidifiées. Des fluides de séparation, par exemple de la vapeur d'eau, peuvent être alimentés dans ces canaux circulaires de séparation, par exemple par une paroi poreuse, afin d'y fluidifier les particules catalytiques et de séparer la chambre principale des chambres rotatives en repoussant les fluides provenant des chambres rotatives.
Pour assurer une bonne séparation, il est souhaitable que la roue (13) pénètre à l'intérieur du canal circulaire d'accumulation (94.1) et qu'un anneau extérieur entourant la paroi circulaire rotative (8) à proximité de la paroi latérale fixe (25.1) pénètre dans le canal circulaire d'accumulation (94).
Ce dispositif n'ayant qu'un seul tube central d'évacuation (6.1), les fluides produits lors de la régénération du catalyseur sont mélangés au fluide transformé. S'il est nécessaire de les séparer, il faut prévoir un dispositif à au moins deux sorties centrales d'évacuation des fluides, comme, par exemple, celui qui est décrit dans la figure 19.
La FIGURE 19 est une vue schématique de la section longitudinale d'un exemple de chambre rotative à refoulement centrifuge qui est ouverte et qui est divisée par une paroi rotative de séparation (130), comme dans les figures 14 et 18, avec un deuxième tube central fixe d'évacuation (6.3) situé de l'autre côté latéral. H convient particulièrement à la transformation catalytique de fluides au moyen de catalyseurs devant être régénérés de manière continue, comme par exemple le craquage d'oléfines légères.
Le fluide à transformer, par exemple des oléfines d'essences de cracking, peut être alimenté par un ou plusieurs tubes (83) au travers d'une paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes (54) dans la chambre principale (1)
où il est transformé à l'aide du catalyseur qui circule de manière continue poussé par la force centrifuge générée par la roue (13) à ailettes (14).
Les particules catalytiques et le fluide transformé (9) pénètrent ensuite dans la chambre rotative (104) au travers de l'ouverture d'entrée (10) qui est l'espace entre la paroi circulaire rotative (8) et le tube central fixe d'évacuation (6.1). Les aubes (39) augmentent leur vitesse de rotation pour que le fluide évacué (29) se sépare des particules catalytiques qui pénètrent dans la chambre rotative (103) au travers du ou des passages entre la paroi rotative de séparation (130) et Ia paroi circulaire rotative (8). Dans cet exemple, ce passage à la forme d'un siphon (161) dans lequel un fluide de séparation (3.2), par exemple de la vapeur d'eau, est alimenté par l'arbre de transmission creux (12) au travers de la paroi rotative de séparation creuse (130.1), afin d'empêcher une partie significative du fluide transformé de pénétrer dans la chambre rotative (103).
Les particules catalytiques sont ensuite aspirées par la roue (13) à ailettes (14) au travers de l'ouverture de refoulement (27) qui est l'espace entre la paroi latérale fixe (25) et la paroi circulaire rotative (8). Dans cet exemple, l'ouverture de refoulement (27) est précédée d'un évasement de la paroi circulaire rotative (8) à proximité des tubes (83.1), afin de former une zone annulaire rotative de réaction (103.1) où le flux de particules catalytiques peut tourbillonner sous l'influence du fluide (3.1 ) de régénération du catalyseur, par exemple de l'oxygène qui est alimenté par ces tubes (83.1). Ce fluide (3.1 ) réagit avec les particules catalytiques, par exemple il oxyde le carbone déposé sur le catalyseur, et ensuite, il (29.1) est évacué par le dispositif d'évacuation de fluide (5.1).
Avant de retourner dans la chambre principale (1), les particules catalytiques passent par le canal d'accumulation (94), qui fait office de siphon dans lequel est alimenté un fluide de séparation (3.2), par exemple de la vapeur d'eau, par le ou les tubes (83.2) au travers d'une paroi poreuse ou percée de trous ou de fentes (54) afin de fluidifier les particules catalytiques et d'empêcher le fluide de régénération (3.1 ) de réagir avec le fluide à transformer (3).
Tous les exemples de procédés utilisant des exemples de schémas ou modes particuliers de l'invention et les ordres de grandeurs décrits ci-dessus et ci-dessous ne sont donnés qu'à titre indicatif, afin d'illustrer différents modes particuliers de l'invention et leurs applications dans différents types de procédés, us ne sont pas limitatifs. De mêmes procédés peuvent utiliser différents schémas et modes particuliers de l'invention et de mêmes schémas et modes particuliers de l'invention peuvent être appliqués à différents procédés. Os peuvent également être combinés entre eux.
EXEMPLES D'APPLICATIONS: 1 - Combustion de biomasse:
A titre indicatif, on peut prendre une chambre principale cylindrique ( 1 ) de petites dimensions, semblable à celle de la figure 6, avec ou sans compresseur (62) et/ou turbine (65), par exemple de 60 cm de diamètre et 50 cm de hauteur, soit un volume total de 140 litres, contenant une chambre rotative à refoulement centrifuge. Cette chambre principale est alimentée en particules solides de biomasse broyée et par exemple par 24 m3 d'air par minute, ce qui permet de brûler, avec un excès d'air d'environ 50%, environ 1,5 kg de carbone équivalent par minute, ce qui correspond à une capacité de combustion par m3 et par heure de 640 kg de carbone, soit d'environ 6 MW, provenant d'environ 2,5 tonnes de biomasse. La plus grande partie de l'air, par exemple 20 m3, peut être alimenté au travers de la paroi circulaire fixe (54) percée d'un millier de trous de 4 mm de diamètre, répartis tous les 3 cm, avec une vitesse d'injection du gaz d'environ 25 m/s. La chambre rotative peut être cylindrique avec des aubes semblables à celle de la figure 3. Les 6 aubes
(39) peuvent avoir 30 cm de hauteur, une circonférence extérieure (39.1) de 30 cm de diamètre et intérieure (39.2) de 20 cm.de diamètre. Les 6 ouvertures d'entrées (10) dans la chambre rotative ont 30 cm de long et environ 7 cm de large si leur section à une inclinaison d'environ 45°, ce qui nécessite une vitesse moyenne d'entrée des gaz brûlés, dont le volume a été multiplié par environ 5, d'environ 15 m/s, dont la composante tangentielle d'environ 10 m/s
s'ajoute à la vitesse de rotation des aubes. Si le diamètre intérieur (40.2) de l'anneau (40) est de 25 cm la vitesse longitudinale d'évacuation des gaz brûlés est d'environ 40 m/s.
Si la chambre rotative tourne à 3 000 tours par minute, la force centrifuge moyenne s'exerçant sur le fluide qui pénètre dans la chambre est d'environ 2 000 fois la pesanteur, ce qui est suffisant pour renvoyer la majorité des microparticules vers la paroi extérieure et si le diamètre extérieur de la roue (13) à ailettes (14) est de 50 cm, sa vitesse périphérique tangentielle est d'environ 80 m/s et la force centrifuge est d'environ 2 500 fois la pesanteur sur 10 cm de plus que les aubes, ce qui est suffisant pour refouler une petite partie des gaz brûlés avec les particules solides les plus fines qui ont pu entrer dans le tube rotatif.
Si le disque (11) fermant le bas de la chambre rotative a 40 cm de diamètre et est à 5 mm de la paroi inférieure de la chambre, sa vitesse périphérique de rotation est de 60 m/s et la vitesse radiale d'alimentation des 4 m3 d'air est d'environ 11 m/s. Les particules solides qui s'accumulent entre les 2 tourbillons, le supérieur (15) formé par les gaz brûlés refoulés et l'inférieur (61) formé par les 4 m3 de l'air frais alimenté par le dispositif (3) sont fortement agitées et peuvent rester ou retourner à l'intérieur de la chambre de combustion jusqu'à leur attrition presque totale, ce qui constitue de très bonnes conditions de combustion. Si la sortie (84.2) est fermée, les particules les plus fines s'accumuleront jusqu'à ce que leur taille soit suffisamment petite pour être récupérée par le dispositif extérieur (35) et (86). Si leur accumulation est trop importante (en fonction de la qualité du combustible), elles peuvent être évacuées par la sortie (84.2). L'évacuation des scories peut se faire par le bas, (84.1) de manière continue ou par intermittence et pour éviter la formation d'agglomérats le pourcentage de la quantité de fluide (3) alimenté le long du disque (11) dans le bas de la chambre, peut être augmenté par intermittence afin d'augmenter leur vitesse de rotation pour les briser.
De l'air frais (60) peut être introduit dans l'arbre de transmission et passer par le disque (11) et/ou les rayons (41) pour traverser les aubes (39), le tube rotatif (8) et la roue (13) et finalement être injecté dans la chambre principale (1) par les extrémités des ailettes (14) afin de refroidir ces éléments qui seraient creux.
La capacité de combustion des particules solides de ce dispositif est liée à la vitesse de réaction et donc à la dimension moyenne des particules solides, jusqu'à ce que la limite soit la capacité d'évacuation des gaz brûlés. Dans ce cas, lorsqu'il n'est plus souhaitable d'augmenter le diamètre de la chambre rotative, il est encore possible de réduire le rapport entre la quantité de gaz et de matières solides en se contentant d'une combustion partielle dans la chambre principale (IX la combustion pouvant s'achever dans une deuxième chambre servant de chaudière et/ou de travailler dans une chambre de combustion munie de deux sorties comme illustré par la figure 7. D est également possible de travailler à une pression beaucoup plus élevée, par exemple avec l'aide d'un compresseur extérieur ou du compresseur centrifuge (62), ce qui permet d'augmenter substantiellement le débit d'air et de biomasse. Une partie de l'énergie de combustion peut être récupérée directement dans une turbine (65) et la chaleur résiduelle des gaz brûlés (5.1) et (5.2) peut être récupérée dans une chaudière. 2 - Fabrication de gaz de synthèse à partir de biomasse broyée: Le schéma de la figure 9 ou 14 ou 18 permet de mettre en contact des particules solides carbonées, provenant par exemple de biomasse broyée alimentée par les tubes (87) ou (127), avec un gaz très chaud (9), par exemple à plus de 10000C, et partiellement oxydant, mais dont la capacité d'oxydation est d'un ordre de grandeur inférieur à la quantité de biomasse à gazéifier, afin de gazéifier tout ce qui est gazéifiable, en un temps relativement court, dans la chambre rotative de réaction (102). Le mélange de gaz contenant des particules solides résiduelles cokéfiées est ensuite transféré dans la chambre rotative de séparation (101) entre les guides (131) qui augmentent sa vitesse de rotation afin de le séparer des particules solides par la force centrifuge.
La force centrifuge sépare le mélange de fluide (29), qui provient de la gazéification et qui est évacué par le tube central fixe d'évacuation (6.1), des particules solides résiduelles cokéfiées (15), qui sont refoulées par la roue (13) à ailettes (14) dans la chambre circulaire principale (1).
Un gaz oxydant (3), par exemple un mélange de vapeur et d'oxygène pur, dont la capacité d'oxydation est largement supérieure à la quantité résiduelle de carbone à oxyder, contenu dans les particules solides cokéfiées (15) est alimenté dans la chambre principale (1) au travers du dispositif (54) afin de les oxyder. Cette réaction permet de chauffer le gaz (3) à la température désirée avant de pénétrer dans la chambre rotative (102) et les cendres (4.1) peuvent être accumulées par la force centrifuge dans le canal circulaire d'accumulation (94) et sont évacuées par le tube (84).
Un fluide de refroidissement (58), par exemple de l'eau ou de la vapeur d'eau, est alimenté entre les doubles parois de la chambre rotative, par l'arbre de transmission creux (12) ou (12.1), afin de les refroidir et ensuite, par exemple après évaporation, être injecté dans la chambre principale (1) par les ouvertures (135) de la figure (11) des aubes creuses (39). Il peut aussi être injecté au travers des ouvertures ( 136) pour refroidir brutalement le mélange de fluide (29) contenant le gaz de synthèse.
Dans le schéma de la figure 18, les parois rotatives ne sont pas refroidies, dans la mesure où ce type de dispositif peut être de construction robuste, supportant des températures très élevées. Par exemple la paroi circulaire rotative peut être ondulée, afin de mieux répartir la dilatation et d'améliorer le transfert de chaleur entre la chambre principale à température très élevée et les chambres rotatives, beaucoup moins chaudes.
A titre indicatif, pour illustrer les ordres de grandeurs, on peut prendre un réacteur cylindrique industriel travaillant à la pression atmosphérique, de 3,4 m de diamètre et 2,2 m de hauteur, soit un volume de 20 m3 environ, contenant une chambre rotative de 2,8 m de diamètre dont la chambre de gazéification (102) a 1,5 m de hauteur, ce qui lui donne un volume d'environ 9 m3. Un volume de 0,1 m3 par seconde d'un fluide qui peut être, par exemple, de l'air, de l'oxygène pur ou de la vapeur d'eau, contenant 20 kg de biomasse, soit 72 tonnes par heure, contenant 25% de carbone, soit 5 kg/s, peut être introduit dans la chambre de gazéification (102) par le tube servant d'arbre de transmission (12) d'un diamètre intérieur d'environ 10 cm ou par un tube (127) au travers de la paroi latérale fixe (25.1).
Cette biomasse est mélangée à, par exemple, un volume d'environ 50 mVs d'environ 12 kg/s de gaz brûlés (9) chauffés à environ 1.000"C et contenant encore l'équivalent de 1 ,8 kg/s d'oxygène, afin de la gazéifier. Après gazéification, on peut obtenir par exemple environ 16% de résidus solides de la gazéification, soit environ 3,2 kg/s, contenant encore 25% de carbone, soit 0,8 kg/s, et environ 70 mVs d'un mélange de gaz (29), contenant le gaz de synthèse à , par exemple, 5000C.
Les résidus de la gazéification contenant du carbone (15) sont séparés du fluide (29) dans la chambre rotative de séparation (101) et sont refoulés par la roue (13) à ailettes (14) dans la chambre principale (1). us y sont brûlés par un mélange d'oxygène pur et de vapeur d'eau, contenant par exemple 4 kg/s d'oxygène, dont il reste un excédent d'environ 1,8 kg/s qui est envoyé avec le fluide (9) dans la chambre de gazéification (102) où ils peuvent oxyder environ 10% du carbone contenu dans la biomasse. La quantité de vapeur est déterminée par la température désirée. Elle est par exemple de 7,2kg/s, ce qui donne environ 12 kg/s de gaz (9) ou environ 50 m3/s à 1.0000C. Pour séparer la masse de particules solides non gazéifiées du gaz (29X qui est aspiré par le dispositif d'évacuation de fluide (5), il faut que la force centrifuge soit suffisante. Celle-ci est obtenue par la vitesse de rotation de la chambre, par exemple 10 tours/sec, correspondant à une vitesse tangentielle de 88 m/s, générant une force centrifuge d'environ 560 fois la pesanteur.
Le pouvoir de séparation de la chambre de séparation dépend également de sa longueur. Si elle est de 0,5 m, la vitesse radiale moyenne du fluide (29) est d'environ 16 m/s, ce qui est suffisant pour entraîner les particules les plus fines, de l'ordre de grandeur du micron, dans le tube central fixe d'évacuation (6.1), malgré la force centrifuge de 560 G. Elles doivent donc être séparées et récupérées dans le cyclone (35). La vitesse de rotation et le débit de gaz et de biomasse peuvent être ajustés afin de limiter la quantité de particules solides entraînées par le fluide (29).
Si la section de la ou des ouvertures d'entrée (10) est de 1 m2, ce qui correspond à un espace entre la paroi circulaire rotative (8) et la paroi latérale fixe (25.1) de 12 cm, la vitesse d'entrée du gaz chaud (9) est d'environ
50 m/s, ce qui est suffisant pour entraîner les particules de biomasses dans la chambre rotative (102) dans un mouvement tourbillonnaire et d'y former un lit fluidifié annulaire tourbillonnant dont la densité dépend du débit du gaz, de la taille des particules solides et de la force centrifuge moyenne à l'intérieur de la chambre de gazéification.
Le temps de résidence des particules solides de biomasse, qui dépend de la concentration de ces particules solides dans la chambre de gazéification et donc de la force centrifuge et de leur taille, doit être suffisamment long pour permettre leur gazéificatioa Des déflecteurs appropriés, comme par exemple un anneau (134) ou une roue intérieure (113) et des aubes (39.2) peuvent aisément générer une force centrifuge suffisante pour y maintenir les particules solides les plus grosses durant le temps nécessaire à leur gazéification complète, pouvant éventuellement dépasser la minute. Le temps moyen de résidence du gaz de synthèse dans la chambre de gazéification n'est que d'environ 0,2 secondes, ce qui peut être favorable à la production de produits intermédiaires instables, pouvant servir de matières premières actives et valorisables, mais nécessitant un refroidissement rapide, qui peut être réalisé dès son entrée dans la chambre de séparation, en y pulvérisant un liquide de refroidissement approprié, par exemple de fines gouttelettes d'eau.
3 - Polymérisation de particules solides catalytiques:
Le schéma de la figure 7 est bien adapté à la polymérisation et la copolymérisation de particules solides catalytiques. En effet, plus la taille des particules catalytiques est petite, plus la vitesse de polymérisation sera élevée et donc aussi le débit du monomère, frais et recyclé, qui sert généralement de fluide de refroidissement II faut donc éviter que le débit très élevé de fluide n'entraîne les particules catalytiques très petites, tout en assurant une agitation suffisante des particules polymérisées qui deviennent progressivement de plus en plus lourdes.
Des particules catalytiques micrométriques peuvent être introduites par le tube (82.2) dans la chambre principale (1.3). Ces particules circuleront en tourbillonnant, tout d'abord dans cette chambre. Elles seront progressivement polymérisées et deviendront donc plus lourdes. Les particules les plus légères peuvent être entraînées par le fluide à l'intérieur de la chambre rotative
(103) et être refoulées, par la force centrifuge, par la roue (13) à ailettes (14) dans la chambre principale (1.3). Les particules les plus lourdes se concentrent le long de la paroi circulaire (54) et sont progressivement transférées par le passage, qui est de préférence étroit, entre le disque rotatif de séparation ( 11.1 ) et la paroi circulaire fixe (54), vers la chambre principale (1.4χ où elles circulent en tourbillonnant également tout en poursuivant leur polymérisation. Elles sont finalement évacuées par le tube (84.1).
Les dimensions des deux parties de la chambre principale (1.3) et (1.4) et de la chambre rotative (103) et
(104) ainsi que les débits du fluide peuvent être adaptées à la granulométrie des particules solides qui est plus petite dans la partie supérieure. Par exemple la longueur et/ou le diamètre de la chambre principale inférieure (1.4) peuvent être plus grands car elle contient les plus grosses particules dont l'activité catalytique est généralement réduite. La composition, le débit et la température des fluides peuvent également y être différentes en fonction des objectifs de polymérisation.
Les fluides évacués en (5.1) et (5.2) peuvent être recyclés après traitement adéquat, par exemple après refroidissement, dans les mêmes chambres principales et, si la chambre rotative est équipée de doubles parois, une partie de ce fluide et/ou du fluide frais peut servir à refroidir les parois creuses de la chambre rotative en passant par l'arbre creux de transmission et/ou être injecté par le bord du disque de séparation (11.1) et/ou des ailettes (14) et
(14.1).
Si le fluide principal est un gaz, il est possible de pulvériser un liquide dans une des chambres en passant par l'arbre de transmission et des rayons (41) creux. Ce liquide peut être un co-monomère ou un liquide de refroidissement. 4 - Modification catalytique d'un fluide
Les schémas des figures 3, 6, 7 et 17 peuvent également servir à la modification catalytique d'un fluide, par exemple l'hydrogénation, la déshydrogénation ou le craquage des molécules d'un fluide, les particules solides en suspension dans le fluide servant de catalyseur. Ces particules solides peuvent être évacuées de manière continue et recyclées après traitement adéquat Les particules les plus fines peuvent aussi être évacuées séparément, par exemple en vue de leur élimination.
Dans le schéma de la figure 7 et 17, le fluide évacué d'une chambre principale, par exemple (1.4) peut être recyclé dans l'autre chambre principale (1.3).
Les schémas des figures 18 et 19 illustrent aussi la possibilité de régénérer en continu les particules catalytiques dans la chambre principale ou dans une chambre rotative. 5 - Imprégnation ou enrobage de microparticules par des nano particules:
Le schéma de la figure 12 peut être utilisé pour l'imprégnation ou l'enrobage de microparticules par des nano particules.
Des agglomérats de microparticules (128) peuvent être alimentés au travers la paroi latérale fixe (25.1) par les tubes (127) dans la chambre rotative (102). Elles (15) sont aspirées au travers de la chambre rotative (101) par la roue (13) à ailettes (14) et refoulées vers la chambre principale (1). La turbulence générée par la roue à ailettes et l'accélération de Coriolis est normalement suffisante pour désagréger les agglomérats de microparticules.
Le dispositif de la figure 13 permet de désagréger les agglomérats de nano particules à l'aide d'un puissant jet de gaz avant de les alimenter par le tube (125) dans la chambre principale (1) où elles rencontrent le flux turbulent des microparticules comprenant des sites actifs sur lesquels elles peuvent se fixer. Une partie des microparticules se concentre sous l'effet de la force centrifuge dans le canal d'accumulation (94) d'où elles peuvent être évacuées par le tube (84.1 ) et l'autre partie retourne dans la chambre (102) par l'ouverture d'entrée (10). La circulation continue des microparticules est assurée par la roue (13) à ailettes (14) qui agit comme un compresseur centrifuge.
Le dispositif (5) permet d'aspirer le gaz (29) au travers des ouvertures (147) de l'arbre creux de transmission (12) et d'un filtre (138) afin de maintenir une pression constante dans le réacteur. La force centrifuge et des déflecteurs appropriés (139) assurent la séparation des microparticules et du gaz évacué (29).
Le procédé peut fonctionner en discontinu. Dans un premier temps le réacteur est alimenté en microparticules (128) par le tube (127) et progressivement rempli de microparticules qui circulent entre les chambres (102), (101) et (1), le gaz étant évacué par le dispositif (5). Lorsque la quantité de microparticules est suffisante, l'alimentation est interrompue et le dispositif de la figure 13 commence l'alimentation de nano particules par le tube (125), le gaz étant évacué par le dispositif (5). Cette alimentation est interrompue lorsque l'imprégnation des microparticules est suffisante. Les microparticules correctement imprégnées sont ensuite évacuées par le tube (84.1 ).
Ce fonctionnement en discontinu permet d'assurer une imprégnation relativement homogène sur une période suffisamment longue pour limiter le débit du fluide (29) à évacuer et donc de limiter les risques d'entraînement de particules solides avec le fluide (29). Toutefois l'ensemble de ces opérations peut être fait en continu, s'il est nécessaire d'avoir un débit élevé.
A titre indicatif, pour illustrer les ordres de grandeurs, on peut prendre un réacteur industriel dont la chambre principale, légèrement conique à 1 m de hauteur et respectivement 2 m et 1,6 m de diamètre à son sommet et à sa base, avec une chambre rotative de 1,4 m de diamètre, une roue à ailettes de 1,95 m de diamètre, tournant à une vitesse de 20 tours par seconde. La force centrifuge le long de la paroi circulaire rotative et à l'extrémité de la roue à ailettes est d'environ respectivement 1000 et 1400 fois la pesanteur, ce qui est normalement suffisant pour désagréger les microparticules.
Le réacteur est d'abord alimenté par le tube (127), par un fluide (128) contenant par exemple 20% de microparticules à un débit de 1,2 mVminute pendant une minute, ce qui permet de remplir la chambre principale,
l'espace autour de la roue à ailettes et une couche d'environ 5 cm d'épaisseur le long de la paroi circulaire, ce qui représente un volume d'environ 1,2 m3 avec une concentration moyenne de 20% de microparticules.
Durant cette période, le dispositif d'évacuation de fluide (5) doit évacuer environ 1,2 m3 de gaz afin de maintenir la pression dans le réacteur. Si le filtre à particule a 0,7 m de diamètre, la vitesse radiale du gaz qui le traverse est inférieure à 1 cm/sec, ce qui est insuffisant pour entraîner les microparticules repoussées par une force centrifuge de 1000 fois la pesanteur.
Si la forme et les dimensions des aubes (39), des ailettes (14) et des ouvertures de refoulement (27) permettent une circulation du gaz et des microparticules, par exemple de 80 1/s, le flux passant entre les guides (131) est de 100 1/s, nécessitant une vitesse longitudinale moyenne d'environ 0,5 m/s si l'épaisseur du passage le long des guides est de 5 cm.
Durant une deuxième période l'alimentation de microparticules est remplacée par une alimentation de 1,2 mVmin d'un gaz injecté à une vitesse d'environ 300 m/s au travers d'un injecteur de 9 mm de diamètre, permettant de désagréger et d'alimenter dans la chambre annulaire fixe, au travers du tube (125), par exemple 1,2 litres de nano particules par minute, durant la période nécessaire pour alimenter la quantité désirée de nano particules, par exemple en une minute. Durant cette période les nano particules peuvent se fixer, de manière relativement uniforme, sur les sites actifs des microparticules qui circulent en tournant de manière turbulente entre la chambre principale et la chambre rotative et parcourent en moyenne 4 révolutions autour de la paroi circulaire rotative (8).
Durant cette période le dispositif d'évacuation de fluide (5) évacue les 1,2 m3 de gaz alimentés par le tube (125) sans entraîner les nano particules qui se sont fixées sur les microparticules, ni les microparticules en raison de la force centrifuge très élevée.
Durant une troisième période, les deux alimentations sont arrêtées et les microparticules, imprégnées ou enrobées par les nano particules, sont évacuées par le tube (84), qui peut être localisé du côté de la roue à ailettes si le procédé fonctionne en discontinu. Durant cette période du gaz doit être alimenté par le dispositif d'évacuation de fluide (5) inversé au travers du filtre (138) qui peut ainsi être débarrassé des microparticules qu'il aurait arrêtées. Ces chiffres ne sont que des ordres de grandeur et ce procédé d'imprégnation de microparticules par des nano particules peut fonctionner en continu. Toutefois dans ce cas il est préférable d'utiliser un schéma à double chambre principale, par exemple semblable au schéma de la figure 17, afin d'allonger le parcours des microparticules pour améliorer l'homogénéité de leur imprégnation.
Dans ce cas, les microparticules peuvent être alimentées dans la chambre rotative (103) par un tube traversant la paroi latérale fixe (25.1 ) en face de l'ouverture d'entrée (10) et être évacuées par le tube (84) après avoir circulé successivement dans les chambres principales (1.3) et (1.4). Le dispositif d'alimentation de fluide (54) peut être remplacé par des dispositifs d'alimentation de nano particules par des tubes (125) comme décrits dans la figure
13.
La forme et les dimensions des chambres rotatives et principales et des tubes centraux fixes d'évacuation peuvent être adaptées aux besoins spécifiques de cette application.