PROCÉDÉ DE RÉALISATION D'UN JOINT, NOTAMMENT POUR COUVERCLE DE RÉCIPIENT ALIMENTAIRE, PRÉPARATION SILICONE À CETTE FIN ET UTILISATION D'UNE TELLE PRÉPARATION
Le domaine général de la présente invention est celui des récipients destinés à contenir des denrées alimentaires, et tout particulièrement, la réalisation d'un joint d'étanchéité entre un récipient proprement dit et son couvercle. En particulier, sont concernés les récipients en verre -bocaux, bouteilles, pots, verres et analogues- dont la fermeture est assurée à l'aide d'un couvercle métallique verni, fileté et vissable sur le goulot du récipient. Ces couvercles sont également appelés couvercles "twist-off. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de réalisation d'un joint sur un support métallique verni, en particulier un couvercle métallique vissable, en utilisant une préparation silicone qui présente de bonnes propriétés d'adhérence au support métallique et qui, de préférence, est compatible avec une utilisation dans le cadre du conditionnement de produits alimentaires.
Les couvercles métalliques sont, le plus souvent, traités avec un revêtement, le vernis, qui permet d'isoler le métal du contact avec les aliments. Il s'agit en général d'une couche de résine époxy-phénolique. Le joint participe à l'étanchéité du récipient (tant vis- à-vis des liquides que des gaz), tandis que le vernis protège le couvercle métallique contre la corrosion, notamment lorsque les denrées contenues dans le récipient, sont conservées dans un milieu agressif chimiquement (par exemple les conserves au vinaigre ou les saumures). Parallèlement, ce vernis évite la contamination des aliments par des espèces chimiques qui résulteraient de la corrosion du couvercle. Généralement, les couvercles métalliques sont équipés d'un joint en polychlorure de vinyle (PVC). Cependant, afin d'assurer une bonne adhérence d'un joint PVC au couvercle verni, il est nécessaire d'appliquer sur le couvercle un deuxième revêtement en PVC, en plus du premier revêtement époxy-phénolique, ce qui constitue une étape supplémentaire dans les procédés de fabrication des couvercles correspondants. De plus, les joints PVC présentent plusieurs inconvénients du point de vue environnemental, aux différents stades de leur cycle de vie. La fabrication du PVC conduit à la formation et à l'émission dans l'environnement de composés organochlorés, fortement toxiques, ainsi que de métaux lourds. De plus, les formulations à base de PVC contiennent le plus souvent des additifs toxiques, tels que certains plastifiants, des stabilisants renfermant du plomb ou des paraffines chlorées. Enfin, les déchets de PVC, éliminés par combustion, peuvent donner lieu à la formation d'acide chlorhydrique et de dioxines, dont les effets néfastes sur l'environnement et la
santé humaine et animale sont connus (notamment, développement de cancer, perturbation du système immunitaire, de la fonction reproductrice, du système nerveux). Il est donc essentiel de pouvoir éviter l'utilisation du PVC de manière générale, et en particulier dans des applications où le PVC est amené à entrer en contact avec des aliments. Par ailleurs, il est connu d'utiliser des silicones comme matériaux pouvant entrer en contact avec des aliments. A ce sujet, le document EP-A-0 743 348 concerne des joints de couvercles pour produits alimentaires emballés hermétiquement, constitués d'une composition élastomère silicone. Cependant, ce document ne concerne que, d'une part, la formation d'une barrière d'étanchéité et, d'autre part, la facilité de desserrage du couvercle. Ces difficultés sont présentées comme résolues grâce à l'introduction, dans la composition silicones de charges minérales (mica, poudre de quartz, hydroxyde d'aluminium, talc) et de charges lubrifiantes organiques (poudre de polyéthylène). Néanmoins, les compositions retenues dans ce document présentent un défaut d'adhérence au couvercle du récipient, qu'il faut corriger en prévoyant une couche de fond de peinture à effet promoteur d'adhérence au niveau du siège du joint. Le document EP-A-0 416 229 divulgue une mousse d'étanchéité silicone contenant de la poudre de quartz comme plastifiant. Cependant, cette mousse est utilisée pour fabriquer des joints de boîtiers techniques ou de carters. Une telle mousse ne convient pas à une utilisation pour fabriquer des joints de couvercles "twist-off. En effet, le joint doit résister aux sollicitations mécaniques exercées lors du conditionnement et de l' ouverture/fermeture du récipient. Ces sollicitations résultent des vissages et dévissages successifs, pour ouvrir et fermer le récipient. Le joint doit donc être suffisamment élastique pour ne pas perdre ses propriétés d'étanchéité à la suite de ces opérations ou des phases de stérilisation ou de pasteurisation du récipient et des denrées alimentaires qu'il contient. Des élastomères à base de silicone sont divulgués dans le document US-B- 6 194 805. Il s'agit plus particulièrement de compositions de silicones époxides réticulables, utiles notamment, dans la fabrication par moulage de joints transparents. Les questions du jaunissement de l'élastomère et de la facilité de démoulage des objets fabriqués sont abordées dans ce document. Ainsi, ce document divulgue des compositions non adhérentes aux moules utilisés.
Dans cette perspective, l'un des objectifs essentiels de l'invention est de proposer un procédé de réalisation d'un joint moussé ou non sur un support métallique verni, notamment un couvercle de récipient de denrées alimentaires, ainsi qu'un joint moussé et un couvercle équipé d'un tel joint, qui remédient aux inconvénients relevés dans l'art antérieur.
Un autre objectif de l'invention est de proposer une préparation développant une bonne adhérence vis-à-vis d'un support métallique verni, notamment sur les revêtements époxy-phénoliques présents sur les couvercles métalliques de récipients de denrées alimentaires. Une telle préparation pourra être utilisée lors de la mise en œuvre d'un procédé selon l'invention, pour réaliser un joint moussé ou non. En particulier, le joint proposé devra répondre au cahier des charges ci-dessous :
• Autoadhérence sur un support métallique revêtu d'un vernis, par exemple de type résine époxy-phénolique ;
• Résistance aux solutions acides et/ou salines des denrées alimentaires contenues dans le récipient (par exemple cornichons, condiments au vinaigre, à la saumure) ;
• Résistance à des traitements de pasteurisation et/ou de stérilisation ;
• Elasticité et étanchéité du joint ;
• Facilité d'ouverture du récipient. Le joint moussé ou non doit présenter une bonne adhérence cohésive sur le support métallique, même après les divers traitements auquel est soumis le support : conditionnement par pasteurisation ou stérilisation, essais de fermeture (vissage et dévissage, avant et après conditionnement). En particulier, le joint moussé ou non ne doit pas être arraché au moment du dévissage du couvercle. Les denrées alimentaires contenues dans le récipient peuvent constituer un milieu plus ou moins agressif du point de vue chimique, vis-à-vis du joint moussé ou non. Il s'agit, par exemple, des jus de fruit, boissons, condiments conservés au vinaigre ou à la saumure (cornichons, "pickles", olives...). Le joint moussé ou non doit résister à ces produits et être compatible avec un contact alimentaire, c'est-à-dire qu'en plus de sa résistance auxdites denrées, l'utilisation de ce joint moussé ou non ne doit pas constituer un risque en soi pour la santé des consommateurs. En d'autres termes, les préparations d'élastomère silicone utilisées pour fabriquer le joint moussé ou non ne doivent pas développer de toxicité vis-à-vis des aliments. On parle de "l'alimentarité" du joint moussé ou non. Un autre objectif de l'invention est de fournir un joint qui présente une bonne élasticité et, plus généralement, de bonnes propriétés mécaniques, de sorte qu'il résiste aux contraintes qui lui sont appliquées, lors d'une utilisation normale (ouverture et fermeture du couvercle par vissage). Encore un autre objectif essentiel de l'invention est de proposer un joint moussé on non, et un procédé de réalisation d'un tel joint, destiné à assurer l'étanchéité d'un récipient. Il s'agit ici non seulement de l'étanchéité par rapport aux gaz, mais également par rapport aux liquides, que ces gaz et/ou liquides soient présents à l'intérieur ou à l'extérieur du récipient. Après le conditionnement et jusqu'à la première ouverture du
récipient, le récipient doit demeurer hermétiquement clos. Puis, après la première ouverture, le récipient doit rester fermé de façon étanche. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un récipient équipé dont le couvercle est équipé d'un joint moussé ou non et qui peut être ouvert avec aisance. Un objectif essentiel de l'invention est de s'affranchir de la mise en œuvre PVC pour la fabrication de couvercles "twist-off ou couvercles vissables, non seulement du fait des contraintes d'utilisation du PVC sur les couvercles métalliques vernis, mais également du fait des inconvénients environnementaux de ces polymères. Un autre objectif essentiel de l'invention est de proposer un procédé de réalisation d'un joint moussé ou non sur un support métallique verni, économique et simplifié au regard de l'art antérieur.
Ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par la présente invention, qui concerne :
• en premier lieu, un procédé PI de réalisation d'un joint moussé sur un support métallique, comprenant les étapes suivantes :
(1) on prévoit une préparation comprenant : (A) au moins une composition silicone réticulable en un élastomère silicone, (B) au moins un promoteur d'adhérence, (C) éventuellement au moins un agent porogène, (2) on dépose un cordon de ladite préparation sur le support métallique verni, et,
(3) on fait réticuler la préparation et on fait développer la porosité au sein du cordon ;
• et en second lieu, un procédé P2 de réalisation d'un joint sur un support métallique verni, comprenant les étapes suivantes :
(1) on prévoit une préparation comprenant : (A) au moins une composition silicone réticulable par polyaddition en un élastomère silicone et comprenant : - (Al) au moins une espèce polyorganosiloxane (POS) alcénylée sélectionnée parmi les résines (Al.l) polyorganosiloxanes présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, de préférence en C2 à C6, et plus particulièrement des groupes vinyles, lesdits groupes alcényles étant liés au silicium et éventuellement au moins une espèce polyorganosiloxane (POS) alcénylée sélectionnée parmi les huiles (A1.2) polyorganosiloxanes présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, de préférence en C2 à C6, et plus particulièrement des groupes vinyles, lesdits groupes alcényles étant liés au silicium ; - (A2) au moins une espèce polyorganosiloxane (POS) présentant des motifs ≡SiH,
- (A3) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, - (A4) éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation, - (A5) éventuellement au moins un agent de neutralisation ; (B) éventuellement au moins un promoteur d'adhérence ; (D) une charge ; (E) éventuellement au moins un additif lubrifiant, organique et réducteur de perméabilité
(2) on dépose un cordon de ladite préparation sur le support métallique verni, et, (3) on fait réticuler la préparation formant le cordon.
Les inventeurs ont eu le mérite de mettre au point des procédés PI & P2, d'une simplicité déconcertante, pour réaliser un joint moussé ou non répondant au cahier des charges ci-dessus. En effet, la préparation silicone formulée pour la mise en œuvre des procédés et les joints mousses ou non obtenus par ces procédés, développent en soi une adhérence au support métallique verni tout à fait satisfaisante, permettant pour certains supports de s'affranchir de tout traitement supplémentaire du support métallique verni. Cela permet ainsi, de façon inattendue, de simplifier les procédés fabrication des couvercles équipés de joints conformes à l'invention, et donc, de réaliser d'importantes économies d'échelle au niveau industriel. De plus, outre le fait que ce procédé permet de s'affranchir de l'utilisation du PVC pour la fabrication des joints mousses des couvercles de type "twist-off, les composés utilisés pour la préparation bénéficient d'une excellente alimentarité, c'est-à-dire, une excellente compatibilité avec une utilisation dans le domaine des conditionnements alimentaires.
S'agissant de P2, la mise en œuvre de quantités significatives de résines POS
(Al.l) et de charges (D), voire d'additif(s) (E) lubrifiant(s), organique(s) et réducteur(s) de perméabilité, permet d'améliorer la non-perméabilité aux gaz et aux liquides du joint silicone réalisé. (Al.l), (D) et (E) agissent comme des bamères qui concourent à l'étanchéité du joint. De surcroît, la résine (Al.l) participe à la structuration mécanique du joint silicone. L'utilisation d'une telle résine POS est une caractéristique originale et avantageuse de l'invention. En particulier, conformément à cette dernière, on choisit une résine POS
(Al.l) présentant, d'une part, de segments souples et, d'autre part, une structure rigide silicique étanche, ayant peu de volume libre. Les proportions de ces deux entités doivent être telles que l'on obtienne un joint souple élastomère étanche et non-cassant.
Par "réalisation", on entend les étapes qui aboutissent à la fabrication ou la production d'un joint moussé ou non conformément au procédé décrit dans le présent mémoire. Par "cordon", on entend un ruban de section quelconque. Il s'agit par exemple d'un ruban plat ou de section circulaire ou sensiblement circulaire. Les "récipients" considérés dans les présentes sont des bocaux, bouteilles, pots, venes et analogues, dont le goulot est fileté et qui peuvent être fermés à l'aide d'un couvercle vissable. Ces récipients peuvent être constitués de divers matériaux tels que le verre, le grès, la céramique, la tene cuite ou d'autres matériaux non-organiques. Il s'agit en particulier de récipients destinés à contenir toutes espèces de denrées alimentaires, liquides, solides, en saumure, dans le vinaigre, dans l'huile par exemple. Par "moussé", on désigne une structure comprenant une matrice élastomère poreuse, à porosité fermée, obtenue notamment au moins en partie grâce à l'utilisation d'un agent porogène lors de la réalisation du joint. Par "préparation silicone", on désigne le produit dont est constitué le cordon avant réticulation ou le joint moussé ou non après réticulation. Par "composition silicone", on désigne la composition (A).
Avantageusement, le procédé P2 est caractérisé en ce que la préparation de l'étape (1) a la composition suivante (concentration [ ] exprimée en % en poids par rapport à la masse totale de la préparation) :
- Résine(s) (Al.l) : [Al.l] > 10 , de préférence [Al.l] > 20 , et plus préférentiellement encore [Al.l] > 25
- Huiles (A1.2) : [A1.2] < 90 , de préférence [A1.2] < 80 , et plus préférentiellement encore [A1.2] < 70
- Charges (D) [D] > 10 , de préférence [D] > 20 , et plus préférentiellement encore [D] > 25
- Additif lubrifiant (E) 0 < [E] < 40 , de préférence 0 < [E] < 30 De préférence, la préparation de l'étape (1) a la composition suivante
(concentration [ ] exprimée par défaut en % en poids par rapport à la masse totale de la préparation ) :
- Résine(s) (Al.l) : 10 < [Al.l] < 90 , de préférence 10 < [Al.l] < 80 , et plus préférentiellement encore 10 < [Al.l] < 40
- Huile(s) (A1.2) : 10 < [A1.2] < 90 , de préférence 25 ≤ [A1.2] < 80 , et plus préférentiellement encore 20 < [Al.2] < 50
- POS ≡SiH (A2) : 1 < [A.2] < 30 , de préférence 2 < [A.2] < 20 , et plus préférentiellement encore 5 < [A.2] < 10
- Catalyseur (A3) : 1 < [A3] < 1000 ppm, de préférence 5 < [A3] < 800 ppm et plus préférentiellement encore 10 < [A3] ≤ 500 ppm
- Agent de neutralisation (A4) : 1 < [A4] < 1000 ppm, de préférence 5 < [A4] < 800 ppm et plus préférentiellement encore 10 < [A4] < 500 ppm - Inhibiteur de réticulation (A5) : 1 < [A5] < 1000 ppm, de préférence 5 < [A5] < 800 ppm et plus préférentiellement encore 10 < [A5] < 500 ppm
- Promoteur d'adhérence(B) : 0,1 < [B] < 20 , de préférence 1 < [B] < 10 , et plus préférentiellement encore 1 < [B] < 5
- Charges (D) : 15 < [D] < 60 , de préférence 20 < [D] < 50, et plus préférentiellement encore 20 < [D] < 40
- Additif lubrifiant (E) : 0 < [E] < 25 , de préférence 1 < [E] < 20
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la dépose (2) du cordon de préparation est réalisée par extrusion. On peut néanmoins envisager toute autre technique permettant de déposer un cordon de matière sur un support rigide tel qu'une pièce métallique, notamment un couvercle.
Avantageusement, au cours de l'étape (3), on soumet le cordon à un traitement thermique. En particulier, l'étape de traitement thermique est menée à une température comprise entre 80 et 240°C, de préférence entre 180 et 240°C et mieux encore entre 195 et 230°C, pour une durée comprise entre 30 secondes et 5 minutes, de préférence comprise entre 1 et 3 minutes. Ce traitement thermique peut notamment permettre d'activer la réticulation de la préparation contenant la composition silicone. Avantageusement, la composition silicone est réticulable par polyaddition
(hydrosilylation) et comprend, de préférence : (Al) au moins une espèce polyorganosiloxane alcénylée, (A2) au moins une espèce polyorganosiloxane présentant des motifs ≡SiH,
(A3) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, (A4) éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation, (A5) éventuellement au moins un agent de neutralisation.
Les espèces polyorganosiloxanes alcénylées (Al) et les espèces polyorganosiloxanes présentant des motifs ≡SiH (A2) sont classiquement utilisées dans des compositions silicones réticulables en élastomère. En particulier, l'espèce polyorganosiloxane alcénylée est sélectionnée parmi les résines polyorganosiloxanes (Al.l) et/ou les huiles polyorganosiloxanes (A1.2) présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, de préférence en C2 à C6, liés au silicium. Avantageusement, il s'agit de produits présentant des motifs de formule (α) :
RlR -b'SIJil0v- 4_-(aa++Mb) (α) 2 dans laquelle :
• R1 est un groupe hydrocarboné monovalent, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur et choisi, de préférence, parmi les groupes alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus, éventuellement substitués par au moins un atome d'halogène, avantageusement parmi les groupes méthyle, éthyle et propyle ainsi que parmi les groupes aryles et, avantageusement, parmi les radicaux xylyle, tolyle et phényle,
• R2 est un groupe alcényle, de préférence vinyle ou allyle,
• a vaut 0, 1 ou 2 ; b vaut 1 ou 2 ; a+b est compris entre 1 et 3. Eventuellement, au moins une partie des motifs du polyorganosiloxane (Al) sont des motifs de formule moyenne (β) : R'cSiO^ (β) 2 dans laquelle R1 a la même signification que ci-dessus et c est compris entre 0 et 3, par exemple, c vaut 0, 1, 2 ou 3. Des exemples de motifs siloxyle de formule (α) sont le motif vinyldiméthylsiloxane, le motif vinylphénylméthylsiloxane et le motif vinylsiloxane. Des exemples de motifs siloxyle de formule (β) sont les motifs Si04/2, diméthylsiloxane, méthylphénylsiloxane, diphénylsiloxane, méthylsiloxane et phénylsiloxane. Des exemples de polyorganosiloxanes alcényles (Al) sont les diméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyle, les copolymères méthylvinyldiméthylpolysiloxanes à extrémités triméthylsilyle, les copolymères
méthylvinyldiméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyle, les méthylvinylpolysiloxanes cycliques. Les résines (Al.l) sont des oligomères ou des polymères polyorganosiloxanes ramifiés bien connus et disponibles dans le commerce. Elles se présentent de préférence sous la forme de solutions siloxaniques. Avantageusement, les résines (Al.l) sont du type présentant des motifs M, MVl, D, DVl, T, TVl et Q, c'est-à-dire, respectivement, R^SiOi^, R^SiOi/;., R^SiO^, R1R2SiO2Λ, R'SiOs/;-, R2Si03 2et Si042 où R1 et R2 ont la même signification que ci-dessus. Ces résines ont une teneur pondérale en groupe(s) alcényle comprise entre 0,1 et 20 % en poids, de préférence, entre 0,2 et 10 % en poids. Tout particulièrement R est un groupe méthyle Me et R est un groupe vinyle Vi.
Ces résines présentent, de préférence et par ordre décroissant de pourcentage en poids :
• des motifs D : 50 à 70 %, de préférence 55 à 65 % et mieux encore, 60 %,
• des motifs M : 20 à 35 %, de préférence 25 à 30 % et mieux encore, 27 %,
• des motifs Q : 5 à 15 %, de préférence, 9 à 11 % et mieux encore, 9,6 %, • des motifs DVl : 0,5 à 5 %, de préférence, 1 à 3 % et mieux encore, 2,4%,
• des motifs M
Vl : 0,05 à 2 %, de préférence, 0,1 à 0,2 % et mieux encore, 0,15%, la somme des pourcentage étant égale à 100 %. Comme exemple d' oligomères ou de polymères polyorganosiloxanes, on peut citer les résines MQ, MDQ, TD et MDT, les fonctions alcényles pouvant être portées par les motifs M, D et/ou T. Comme exemple de résines qui conviennent particulièrement bien, on peut citer les résines MDQ ou MQ vinylées ayant une teneur pondérale en groupes vinyles comprise entre 0,2 et 10 % en poids, de préférence inférieure à 1 % en poids, ces groupes vinyles étant portés par les motifs M et/ou D. Cette résine de structure est avantageusement présente dans une proportion comprise entre 10 et 70 % en poids de l'ensemble des constituants de la composition silicone, de préférence entre 30 et 60 % en poids, et mieux encore, entre 40 et 55 % en poids. Avantageusement, les huiles (A1.2) présentent des motifs M, M
Vl, D et D
Vl tels que définis ci-avant. De préférence, il s'agit d'huiles polyorganosiloxane dont les extrémités sont bloquées par des motifs M
Vl. Selon une caractéristique particulière, les huiles alcénylées (A1.2) contiennent au plus 0,01 fonction Si-Vi pour 100 g, de préférence, entre 0,002 et 0,005 fonction Si-Vi pour 100g. Les huiles (A1.2) possèdent de préférence une viscosité supérieure à 5.000 mPa.s, de préférence supérieure à 50.000 mPa.s et mieux encore, comprise entre 90.000 et 200.000 mPa.s. Les viscosités dont il est question dans le présent exposé conespondent à la viscosité dynamique newtonienne, mesurée selon une méthode connue en soi, à 25 °C et à un gradient de vitesse de cisaillement suffisamment faible pour que la viscosité mesurée soit indépendante du gradient de vitesse.
Bien entendu, il est tout à fait envisageable de mettre en œuvre un mélange de résine(s) polyorganosiloxane(s) alcénylée(s) (Al.l) et d'huile(s) polyorganosiloxane(s) alcénylée(s) (A1.2). Selon une caractéristique particulière de l'invention, l'espèce polyorganosiloxane présentant des motifs ≡SiH (A2) est une huile polyorganosiloxane comprenant des motifs siloxyles de formule (γ) :

dans laquelle : • R
1 a la même signification que ci-dessus
• d vaut 1 ou 2 ; e vaut 0, 1 ou 2 ; d + e est compris entre 1 et 3 ; Eventuellement, au moins une partie des motifs du polyorganosiloxane (A2) sont des motifs de formule moyenne (δ) : R^SiO^ (δ) 2 dans laquelle R1 a la même signification que ci-dessus et g est compris entre 0 et 3. A titre d'exemples de polyorganosiloxane (A2), on peut citer le poly(diméthylsiloxane) (méthylhydrogénosiloxy) α,ω-diméthylhydrogénosiloxane. Le polyorganosiloxane (A2) peut être uniquement formé de motifs de formule (γ) ou comporter en plus des motifs de formule (δ). Des exemples de motifs de formule (γ) sont les motifs H(CH3)2SiOι/2 (MH) H(CH3)Si02/2 (DH), H(C6H5)Si02/2 (Dφ). Les exemples de motifs de formule (δ) sont les mêmes que ceux donnés plus haut pour les motifs de formule (β). Le polyorganosiloxane (A2) peut présenter une structure linéaire, ramifiée, cyclique ou en réseau. Le degré de polymérisation est supérieur ou égal à 2. Plus généralement, il est inférieur à 100. La viscosité dynamique de ce polyorganosiloxane (A2) est comprise entre 5 et 1000 mPa.s, de préférence entre 10 et 100 mPa.s. En particulier, les huiles polyorganosiloxanes (A2) comprennent des motifs M, MH et D, et leurs extrémités sont, de préférence, bloquées par des motifs MH. Des exemples de polyorganosiloxane (A2) sont : • les diméthylpolysiloxanes à extrémités hydrogénodiméthylsilyle,
• les copolymères à motifs (diméthyl)-(hydrogénométhyl)polysiloxanes à extrémités triméthylsilyle,
• les copolymères à motifs diméthyl-hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités hydrogénodiméthylsilyle, « les hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités triméthylsilyle,
• les hydrogénométhylpolysiloxanes cycliques,
Comme autres exemples de groupes hydrocarbonés R1 monovalents susceptibles d'être présents dans les polyorganosiloxanes (Al) et (A2) susvisés, on peut citer : le méthyle, l'éthyle ; le n-propyle ; l'i-propyle ; le n-butyle ; le i-butyle ; le t-butyle ; les o-, p- ou m-tolyle ; le xylyle (diméthyle-2,3 phényle ; diméthyle-3,4-phényle). Les polyorganosiloxanes (Al) et (A2) peuvent être constitués de mélanges de différentes huiles silicones. Les polyorganosiloxanes (Al) et (A2) peuvent réagir entre eux selon un mécanisme connu de polyaddition, qui mène à la réticulation de la composition silicone. On peut d'ailleurs utiliser un catalyseur (A3) dans cette réaction. Ce catalyseur peut notamment être choisi parmi les composés du platine et du rhodium. On peut, en particulier, utiliser les complexes du platine et d'un produit organique décrit dans les brevets US-A-3 159 601, US-A-3 159 602, US-A-3 220 972 et les brevets européens EP-A-0 057 459, EP-A-0 188 978 et EP-A-0 190 530, les complexes du platine et d'organosiloxanes vinyles décrits dans les brevets US-A-3 419 593, US-A-3 715 334, US-A-3 377 432 et US-A-3 814 730. Le catalyseur généralement préféré est le platine. Dans ce cas, la quantité pondérale de catalyseur (A3), calculée en poids de platine-métal, est généralement comprise entre 2 et 400 ppm, de préférence entre 5 et 300 ppm basés sur le poids total des polyorganosiloxanes (Al) et (A2).
Avantageusement, la composition élastomère silicone comprend en outre au moins un ralentisseur (A4) de la réaction d'addition ou inhibiteur de réticulation, choisi parmi les composés suivants :
• polyorganosiloxanes, avantageusement cycliques et substitués par au moins un alcényle, le tétraméthylvinyltétrasiloxane étant particulièrement préféré,
• la pyridine,
• les phosphines et les phosphites organiques, « les amides insaturés,
• les maléates alkylés,
• et les alcools acétyléniques. Ces alcools acétyléniques, dont traitent les documents FR-B-1 528 464 et FR-A-2 372 874, font partie des bloqueurs thermiques de réaction d'hydrosilylation préférés, et ont pour formule générale la formule (ε) suivante : R3 - (R4) C (OH) - C ≡ CH (ε) formule dans laquelle :
• R3 est un radical alkyle linéaire ou ramifié, ou un radical phényle ;
• R4 est H ou un radical alkyle linéaire ou ramifié, ou un radical phényle ;
• les radicaux R3, R4 et l'atome de carbone situé en position α par rapport à la triple liaison pouvant éventuellement former un cycle ;
• le nombre total d'atomes de carbone contenu dans R3 et R4 étant d'au moins 5, de préférence de 9 à 20. Lesdits alcools sont, de préférence, choisis parmi ceux présentant un point d'ébullition supérieur à 250°C. On peut citer à titre d'exemples :
• l'éthynyl-1-cyclohexan-l-ol ;
• le 3 -méthyldodéc- 1 - yn-3 -ol : • le 3,7,1 l-triméthyldodéc-l-yn-3-ol :
• le l,l-diphénylprop-2-yn-l-ol ;
• le 3,6-diéthylnon-l-yn-3-ol ;
• le 3-méthylpentadéc-l-yn-3-ol. Ces alcools α-acétyléniques sont des produits du commerce. De préférence, inhibiteur de réticulation (A4) comprend au moins un alcool acétylénique, de préférence un dérivé du cyclohexanol, et plus particulièrement, l'éthynyl- cyclohexanol. Un tel ralentisseur (A4) est présent à raison de 3.000 ppm au maximum, de préférence à raison de 100 à 2000 ppm par rapport au poids total des organopolysiloxanes (Al) et (A2).
Par ailleurs, la composition élastomère silicone peut éventuellement comprendre au moins un agent de neutralisation (A5). Il s'agit avantageusement d'un mélange de phosphates de silanoxyle comprenant des composés de formule générale suivante (φ) :
dans laquelle m vaut 1, 2 ou 3 ; n vaut 0, 1 ou 2 ; m + n égale 3 ; et x est supérieur ou égal à 3.
Selon l'invention, la préparation mise en œuvre au cours du procédé comprend un promoteur d'adhérence choisi parmi les familles de composés ci-dessous et leurs mélanges :
• (Bl) au moins un organosilane alcoxylé contenant, par molécule, au moins un groupe alcényle en C2 à C6, ou sous sa forme condensée, de préférence, et/ou,
• (B2) au moins un composé organosilicié comprenant au moins un radical époxy, et/ou,
• (B3) au moins un chélate de métal M et/ou un alcoxyde métallique de formule générale M(OR)n où n est la valence de M, R est un alkyle linéaire ou ramifié en Ci à C8, M étant choisi dans le groupe formé par : Ti, Zr, Ge, Li, Mn, Fe, Al et Mg. Ces promoteurs d'adhérence peuvent être en mélange avec une huile silicone à motif SiH, un organosilane acétoxylé ou des dérivés du type triallyl isocyanurate. autre additif comme pa En ce qui concerne l'organosilane alcoxylé (Bl), il s'agit avantageusement d'un composé répondant à
• R5, R6, R7 sont des radicaux hydrogénés ou hydrocarbonés identiques ou différents entre eux et représentant l'hydrogène, un alkyle linéaire ramifié en Ci à C4 ou un phényle éventuellement substitué par au moins un alkyle en Ci à C3 ;
• A est un alkylène linéaire ou ramifié en Ci à C4 ; • G est un lien valenciel ;
• R8 et R9 sont des radicaux identiques ou différents et représentent un alkyle en Ci à C4 linéaire ou ramifié ;
• g vaut 0, 1 ou 2
• h vaut 0 ou 1 ; De préférence, le composé (Bl) est le vinyltriméthoxysilane (VTMS), un mélange
VTMS avec une huile silicone à motif SiH, un mélange VTMS et triallylisocyanurate, VTMS et vinyltriacétoxysilane ou du VTMS sous une forme condensée ; de préférence, le composé (B2) est le 3-glycidoxypropyltriméthoxysilane (GLYMO) et de préférence, le composé (B3) est l'orthotitanate de butyle. L'utilisation du VTMS est particulièrement préférée car il s'agit d'un produit inscrit sur les listes positives des constituants qui peuvent entrer dans les préparations d'élastomères silicones amenées à être mises en contact avec les aliments.
Par ailleurs, la préparation mise en œuvre au cours de l'étape (1) du procédé PI peut comprendre un agent porogène. L'agent porogène est avantageusement sélectionné parmi les familles de composés ci-dessous et leurs mélanges :
• (Cl) un système comprenant : au moins un sel carbonate d'un métal alcalino-teneux (Cl.l), et au moins un acide carboxylique (C1.2), saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, en C2 à C24. Le mélange de ces deux composés (Cl.l) et (C1.2) avec un apport thermique permet une réaction chimique accompagnée d'une libération de gaz carbonique ;
• (C2) les microsphères expansées et/ou pouvant être expansées.
Plus particulièrement, en ce qui concerne les sels carbonates (Cl.l), il pouna s'agir de carbonate ou d'hydrocarbonate de métaux alcalino-teneux, en particulier, le magnésium ou le calcium. Le carbonate de calcium est préféré. Comme exemples d'acides carboxyliques (C1.2), on peut citer en particulier les acides gras en C2 à C24, saturés, mono-insaturés ou poly-insaturés. Il s'agit notamment des acides stéarique, palmitique, myristique, laurique, valérique et/ou butyrique. Les diacides organiques peuvent également être avantageusement mis en œuvre. Parmi les diacides organiques, on peut citer les acides oxalique, maléique, succinique, glutarique, adipique et/ou sébacique. L'acide stéarique est préféré comme composé (C1.2). Les agents porogènes (Cl.l) et (C1.2) sont apportés en mélange, par exemple dans une formulation à base d'huile de silicone. Avantageusement, on choisira une huile silicone de viscosité comprise entre 1.000 mPa.s et 10.000 mPa.s, de préférence comprise entre 2.500 et 5.000 mPa.s, et avantageusement inférieure à 4.000 mPa.s. Selon une caractéristique particulière, les proportions en poids des divers constituants de ladite formulation contenant des agents porogènes, sont les suivantes :
• huile silicone : 50 à 90 %, de préférence, de 60 à 75 %,
• sel carbonate de métal alcalino-teneux (Cl.l), de préférence, carbonate de calcium : 0 à 50 %, de préférence, de 5 à 25 %, et mieux encore, de 8 à 12 %,
• acide gras inférieur (C1.2), de préférence, acide stéarique : 0 à 50 %>, de préférence, de 20 à 40 %, et mieux encore, de 22 à 30 %, la somme des constituants étant égale à 100 %. Les microsphères expansées et/ou pouvant être expansées (C2) sont du type de celles commercialisées par la société AKZO NOBEL sous les marques déposées EXPANCEL DU (non expansées et pouvant être expansées) ou EXPANCEL DE (expansées). L'agent porogène représente entre 0,5 et 5 parties en poids pour 90 à 210 parties en poids des constituants (A) et (B) de la préparation silicone, de préférence entre 1 à 3 parties en poids d'agent porogène pour 100 à 120 parties en poids des constituants (A) et (B), et mieux encore, 2 parties en poids d'agent porogène pour 110 parties en poids des constituants (A) et (B).
Il est également envisageable, en complément d'un agent porogène, d'intégrer de l'air dans la préparation silicone, pour former une dispersion de bulles d'air au sein de la préparation. Il est également possible de ne pas intégrer d'agent porogène en tant que tel
dans la composition, et de faire développer la porosité au sein de la préparation seulement en y intégrant de l'air. En particulier, on pourra mettre en œuvre des conditions de malaxage de la préparation, de sorte à y intégrer des bulles d'air de façon homogène.
Conformément à l'invention, il est également possible, dans PI ou P2 (plus particulièrement dans P2), de prévoir une charge (D), de préférence, sélectionnée parmi les mélanges de charges inorganiques ayant différents facteurs de forme, c'est à dire différents rapports longueur/épaisseur. Suivant une modalité remarquable, la charge (D) est sélectionnée parmi les charges de remplissage et/ou les charges "barrières" ou plaquettaires. La charge (D) peut comprendre un seul produit ou un mélange de produits. En pratique, la charge (D) est de préférence minérale. Elle peut être, par exemple, constituée par des produits choisis parmi les matières siliceuses (ou non). S'agissant des matières siliceuses, elles peuvent jouer le rôle de charge renforçante ou semi-renforçante. Les charges siliceuses renforçantes sont choisies parmi les silices colloïdales, les poudres de silice de combustion et de précipitation ou leur mélange. Ces poudres présentent une surface spécifique BET supérieure à 50 m2/g, de préférence comprise entre 100 et 300 m2/g. Les charges siliceuses semi-renforçantes telles que des tenes de diatomées ou du quartz broyé, peuvent être également employées. En ce qui concerne les matières minérales non siliceuses, elles peuvent intervenir comme charge minérale semi-renforçante ou de bourrage. Des exemples de ces charges non siliceuses utilisables seules ou en mélange sont le noir de carbone, le dioxyde de titane, l'oxyde d'aluminium, l'alumine hydratée, la vermiculite expansée, le zircone, un zirconate, la vermiculite non expansée, le carbonate de calcium, l'oxyde de zinc, le mica, le talc, l'oxyde de fer, le sulfate de baryum et la chaux éteinte. Ces charges ont une granulométrie généralement comprise entre 0,01 et 300 μm et une surface BET inférieure à 100 m2/g. La charge peut être traitée à l'aide de tout agent de compatibilisation approprié et notamment l'hexaméthyldisilazane. Pour plus de détails à cet égard, on peut se référer par exemple au brevet FR-B-2 764 894. Au delà des matières minérales siliceuses, la charge (D) peut être sélectionnée parmi les poudres de polymères synthétiques, tels que les polyamides, les polyoléfines, les polyesters, les polyamides étant préférés. De façon pratique mais non limitative, la charge employée est à base de silice et/ou de mica et/ou de talc et/ou de polyamide.
Sur le plan pondéral, on préfère mettre en œuvre une quantité de charge comprise entre 5 et 30, de préférence entre 7 et 20 % en poids par rapport à l'ensemble des constituants de la composition. L'additif lubrifiant, organique et réducteur de perméabilité (E) est sélectionné parmi les huiles végétales et/ou les cires microcristallines.
A la suite de la mise en œuvre du procédé PI selon l'invention, c'est-à-dire après réticulation de la préparation et développement de la porosité, on obtient un joint moussé. Le joint moussé ainsi obtenu possède une masse volumique apparente comprise entre 0,2 et 2 kg/m3, de préférence comprise entre 0,5 et 1,2 kg/m3. Avantageusement, le joint moussé obtenu par PI présente les caractéristiques mécaniques suivantes :
• dureté Shore A : de 15 à 25, de préférence, de 18 à 20 ; • résistance à la rupture (MPa) : de 0,1 à 5 MPa, de préférence, de 0,5 à 1,5 MPa ;
• allongement à la rupture (%) : de 50 à 300 %, de préférence, de 100 à 150 % ;
• résistance au déchirement (kN/m) : de 2 à 20 kN/m, de préférence, de 5 à 10 kN/m ;
• module 100% (MPa) : de 0,1 à 5 MPa, de préférence, de 0,5 à 1 MPa. Ces différentes propriétés mécaniques sont mesurées selon les méthodes normalisées connues de l'homme de l'art.
Plus généralement, le joint moussé obtenu par PI ou le joint non moussé obtenu par P2 peut présenter aussi les caractéristiques mécaniques suivantes :
• dureté Shore A : de 15 à 90, de préférence, de 20 à 60 ; • résistance à la rupture (MPa) : de 0,1 à 10 MPa, de préférence, de 0,5 à 5 MPa ;
• allongement à la rupture (%) : de 50 à 500 %, de préférence, de 50 à 150 % ;
• résistance au déchirement (kN/m) : de 2 à 20 kN/m, de préférence, de 5 à 10 kN/m ;
• module 100% (MPa) : de 0,1 à 5 MPa, de préférence, de 0,5 à 1 MPa.
• Perméabilité (mg/jour) : de 0,5 à 5, de préférence de 0,8 à 3,5. La perméabilité est mesurée selon la méthode décrite infra dans les exemples.
Selon une variante de réalisation du procédé, la préparation est obtenue à partir d'un système bicomposant précurseur de la composition silicone (A) et du promoteur d'adhérence (B). Ce système bicomposant comprend alors deux composants ou parties (I) et (II) distincts destinés à être mélangés. L'une de ces parties (I) et (II) comprend le catalyseur (A3) et une seule espèce (Al) ou (A2) de polyorganosiloxane. La partie (I) ou (II) contenant le polyorganosiloxane (A2) est exempte de composé (B3) du promoteur
(B). Ainsi, la composition peut, par exemple, être constituée d'une partie (I) comprenant les composés (Bl) et (B2) tandis que la partie (II) contient le composé (B3).
Par exemple, la partie (I) comprend : - 40 à 60 % en poids de résine POS alcénylée (Al.l),
- 40 à 60 % en poids d'huile POS alcénylée à motifs bloquant Mvi (A1.2),
- 5 à 10 % en poids d'huile POS à motifs ≡SiH (A2),
- 0,1 à 5 % en poids d'un composé (Bl) du promoteur d'adhérence,
- 10 à 500 ppm d'agent de neutralisation (A4), - 10 à 500 ppm d'inhibiteur de réticulation (A5), la somme des pourcentages étant égale à 100 %. Par exemple, la partie (II) comprend :
- 40 à 60 % en poids de résine POS alcénylée (Al.l),
- 40 à 60 % en poids d'huile POS alcénylée à motifs bloquant MVl (A1.2), - 2 à 10 % en poids d'un composé promoteur d'adhérence (B3),
- 10 à 500 ppm de catalyseur (A3), la somme des pourcentages étant égale à 100 %,
Avantageusement, le ratio massique de mélange des composants I : II est compris entre 80 : 10 et 200 : 10, de préférence sensiblement égal à 100 : 10. Suivant une modalité facultative qui conespond au procédé PI, un agent porogène (C) est mélangé au système bicomposant. Cet agent porogène (C) est de préférence ajouté extemporanément à la préparation. L'agent porogène représente avantageusement entre 0,5 et 5 parties en poids pour 90 à 210 parties en poids du mélange I : II, de préférence entre 1 à 3 parties en poids d'agent porogène pour 100 à 120 parties en poids du mélange I : II, et mieux encore, 2 parties en poids d'agent porogène pour 110 parties en poids du mélange I : II.
L'invention concerne encore un support métallique verni, muni d'un joint moussé ou non en élastomère silicone, obtenu par un procédé PI ou P2 tel que décrits ci-dessus. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le support métallique est un couvercle de récipient, de préférence un récipient pour produits alimentaires, et plus particulièrement un récipient en un matériau choisi parmi le vene, la céramique, le grès et la tene cuite. Il s'agit notamment d'un couvercle vissable sur le goulot dudit récipient, ou couvercle de type "twist-off. En particulier, le vernis du support métallique est un vernis polymère, de préférence une résine polymère, plus particulièrement une résine polymère compatible avec une utilisation alimentaire, et en particulier, une résine époxy-phénolique.
L'invention concerne également :
• d'une part, une préparation réticulable en un élastomère silicone moussé, pour la mise en œuvre d'un procédé PI de réalisation d'un joint moussé tel que défini ci-dessus, comprenant : (A) au moins une composition silicone réticulable en un élastomère silicone,
(B) au moins un promoteur d'adhérence,
(C) au moins un agent porogène ;
• et, d'autre part, une préparation réticulable en un élastomère silicone, pour la mise en œuvre d'un procédé P2, comprenant : (A) au moins une composition silicone réticulable par polyaddition en un élastomère silicone et comprenant : - (Al) au moins une espèce polyorganosiloxane alcénylée sélectionnée parmi les résines (Al.l) polyorganosiloxanes présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, de préférence en C2 à C6, et plus particulièrement des groupes vinyles, lesdits groupes alcényles étant liés au silicium et éventuellement au moins une espèce polyorganosiloxane alcénylée sélectionnée parmi les huiles (A1.2) polyorganosiloxanes présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, de préférence en C2 à C6, et plus particulièrement des groupes vinyles, lesdits groupes alcényles étant liés au silicium ; - (A2) au moins une espèce polyorganosiloxane présentant des motifs ≡SiH, - (A3) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, - (A4) éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation, - (A5) éventuellement au moins un agent de neutralisation ; (B) éventuellement au moins un promoteur d'adhérence ; (D) une charge ; (E) éventuellement au moins un additif lubrifiant, organique et réducteur de perméabilité. Les différents constituants de la préparation conforme à l'invention sont tels que décrits précédemment, en ce qui concerne le procédé de réalisation PI ou P2 d'un joint moussé ou non selon l'invention. En outre, l'invention concerne également l'utilisation, pour la réalisation d'un joint moussé ou non, d'une préparation réticulable en un élastomère silicone moussé ou non. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui vont suivre, proposés uniquement à titre illustratif de certains modes de réalisation de l'invention, sans intention de limiter celle-ci à ces simples modes particuliers.
EXEMPLES
Tests des joints mousses A titre liminaire, les tests employés sont décrits ci-dessous : La résistance des joints mousses aux denrées alimentaires, notamment conservées au vinaigre ou en saumure, peut être évaluée par le test suivant : on soumet le joint obtenu pendant 1 mois à 38°C, à une solution aqueuse d'acide acétique 6% et NaCl 2%, à pH=2. La résistance des joints mousses aux conditions de conditionnement est évaluée par un test de stérilisation de 45 minutes à une température de 125°C, sous 3kg de pression de vapeur d'eau ou un test de pasteurisation de quelques secondes à moins d'une minute, à une température de 85 à 90°C. L'étanchéité et l'élasticité des joints mousses sont évaluées selon un test consistant à : 1°/ repérer le niveau de vissage nécessaire pour assurer la bonne fermeture du récipient, 2°/ soumettre le récipient aux phases de stérilisation ou de pasteurisation, puis 3°/ ouvrir puis revisser le couvercle. La différence entre les niveaux d'enfoncement entre les deux manipulations doivent rester inférieure à 2mm et 4mm respectivement pour la stérilisation et la pasteurisation.
Exemples 1 à 3 Formulation de compositions silicone Les formulations décrites ci-dessous conespondent aux parties (I) et (II) d'une composition silicone bicomposant réticulable à température ambiante (RTV-2) par réaction de polyaddition, avec un ratio de mélange des parties I : II égal à 100 : 10. Sauf indication contraire, les valeurs sont en parties en poids.
Partie (T) Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3
Résine POS alcénylée (Al.l) 48,5 48,2 47,7
Huile POS alcénylée (A1.2) 45,4 45,2 44,7
Huile POS à motifs ≡SiH (A2) 5,6 5,6 5,6
VTMS (Bl) 0,5 1,0 2,0
Agent de neutralisation (A5) 250 ppm 250 ppm 250 ppm
Ethynylcyclohexanol (A4) 250 ppm 250 ppm 250 ppm
Viscosité (mPa.s) 37.500 37.000 34.000
Partie flD
Résine POS alcénylée (Al.l) 44,9
Huile POS alcénylée (A1.2) 51,1
Orthotitanate de butyle (B3) 4,0
Catalyseur au Pt (A3) 215 ppm
Viscosité (mPas.s) 45.000
La résine polyorganosiloxane alcénylée (Al.l) utilisée est un polyorganosiloxane de formule MMVlDDVlQ contenant 0,8% en poids de groupes vinyles (Vi) et constituée, en pourcentages massiques, de 27% de motifs (CH3)3SiOι/2, 0,15% de motifs (CH3)2ViSiOι/2, 60% de motifs (CH3)2Si02/2, 2,4% de motifs CH3ViSi02 2 et 9,6% de motifs Si04/2. L'huile polyorganosiloxane alcénylée (A1.2) utilisée est une huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif (CH3)2ViSiOι/2, ayant une viscosité de 100.000 mPa.s et contenant 0,003 fonction Si-Vi pour 100 g d'huile. Il s'agit d'une huile de haute viscosité. L'huile polyorganosiloxane à motifs ≡SiH (A2) utilisée est une huile poly(diméthyl) (hydrogénométhyl)siloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif (CH3)2HSiOι/2, ayant une viscosité de 25 mPa.s et contenant au total 0,7 fonction Si-H pour 100 g d'huile (dont 0,6 fonction Si-H située dans la chaîne). La réticulation est réalisée pendant 2 minutes à 200°C.
Agents porogènes Afin d'obtenir des joints finaux mousses, deux types d'agents porogènes sont testés :
• ÇA : il s'agit d'une formulation contenant un mélange de 10 % en poids de carbonate de calcium, 24 % en poids d'acide stéarique et 66 % en poids d'huile silicone (huile polyorganosiloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif (CH3)2ViSiOι/2, ayant une viscosité de 3.500 mPa.s Sous l'influence de la température, cette formulation forme du C02. On ajoute des proportions de 2 à 2,5 parties en poids de formulation, pour 110 parties en poids du mélange 100 : 10 de I : II.
• CB : Microsphères commercialisées par la société AKZO NOBEL sous la référence EXPANCEL 92 DU 120 qui sont compatibles avec le contact alimentaire. Elles sont ajoutées à raison de 1 à 2 parties en poids pour 110 parties en poids du mélange 100 : 10 de I : II. Ces microsphères sont déjà partiellement expansées et subissent une expansion complémentaire au cours du procédé de réalisation du joint moussé.
Dépose de préparation pour réaliser un joint moussé Les essais de dépose des joints d'étanchéité ont été réalisés de la façon suivante. On a utilisé un robot de dépose I&J FISNAR INC Model I&J 500. Ce robot est équipé d'une buse de dépose de 1,6 mm de diamètre. Il est alimenté par la préparation préparée des composants (I), (II) et des agents porogènes. En appliquant une pression d'air de 1,5 bar, on peut déposer sur le couvercle un cordon de matière non encore réticulée. Cette méthode peut être transposée à l'échelle industrielle en réalisant le mélange à l'aide d'un mélangeur statique.
Le cordon de matière est ensuite chauffé pendant 2 minutes à une température de 200°C. Ce chauffage déclenche deux réactions compétitives : la réaction de réticulation qui conduit à la formation du réseau élastomérique et la réaction d'expansion par formation de gaz, dans le cas de l'agent porogène ou par expansion complémentaire, dans le cas des microsphères expansées. Le développement de la porosité, ou moussage, est tout autant contrôlé par la formulation de la préparation silicone utilisée, que par le procédé de dépose et de chauffage.
Résultats et caractéristiques des joints obtenus Cette méthode permet de déposer sur la périphérie de couvercles de 63 mm de diamètre, des joints élastomériques mousses ayant un diamètre intérieur de 45 mm, un diamètre extérieur de 60 mm, un poids de 0,45 à 0,50 g et une densité sensiblement égale à 0,6 g/cm3. Les joints présentent une bonne adhérence sur les revêtements de résine époxy- phénolique. Ils présentent encore une adhérence cohésive après les différents traitements auxquels sont soumis les couvercles : pasteurisation, stérilisation et essais de fermeture (vissage/dévissage). Les meilleurs résultats sont obtenus avec les formulations contenant 1% de VTMS (formulation 1.2) additivée avec 2 parties en poids de formulation porogène (CA) pour 110 parties en poids du mélange I : II. Les propriétés du matériau obtenu sont les suivantes : PROPRIETE Exemple 2 Exemple 2 (110 parties) Formulation CA (2 parties) Produit tel quel
Viscosité (mPa.s)
Partie I 37.000 46.000
Partie II 45.000 45.000
Pendant la réticulation Temps de travail 16 heures, 23 °C 16 heures, 23°C
Temps de réticulation 2 minutes, 200°C 2 minutes, 200°C
Après réticulation
Caractéristiques mécaniques
Dureté Shore A 22 19 Résistance à la rupture (MPa) 2,5 0,9
Allongement à la rupture (%) 260 125
Résistance au déchirement (kN M/mn)) 6 6,5
Module 100% (MPa) 0,6 0,6
Densité (g/cm3) 1,0 0,6
Exemples 4 à 6
Formulations de compositions silicone Les formulations décrites ci-dessous conespondent à des compositions silicone réticulables à température ambiante par une réaction de polyaddition SiVi + SiH. Ces compositions, dites RTV-2, ont aussi la caractéristique d'être accélérables par la température. Dans la pratique elles sont formulées en deux parties I et II qu'on mélange entre elles au moment de leur utilisation. On donne ci-dessous la composition en parties en poids du mélange de ces deux parties. Exemple 4 Exemple 5 Exemple 6 Résine POS alcénylée (Al.l') 14,36 17,32 23,36
Huile POS alcénylée (A1.2') 63,45
Huile POS alcénylée (A1.2") 62,50
Huile POS alcénylée (A1.2'") 38,23
Charge de silice (Dl) 14,54 17,70 Charge de mica (D2) 9,10
Charge de talc (D3) 4,42
Charge de polyamide (D4) 4,42
Additif (E) 2,65
Huile POS à motifs ≡SiH (A2') 5,46 10,91 7,08 VTMS (Bl) 1,82 1,82 1,77
TBT (B3) 0,36 0,36 0,35
ECH (A4) 0,03 0,03 0,03
Catalyseur Pt (A3) 0,02 0,02 0,02 La résine polyorganosiloxane alcénylée (Al.l') utilisée est un polyorganosiloxane de formule MDDVlQ contenant 2,5% en poids de groupes vinyles (Vi) et constituée, en pourcentages massiques, de environ 49% de motifs (CH3)3SiOι/2, 6% de motifs
CH3ViSi02/2 et 45% de motifs Si042. L'huile polyorganosiloxane alcénylée (Al .2') utilisée est une huile polydimethylsiloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif
(CH3)2ViSiOι/2, ayant une viscosité moyenne de 24.000 mPa.s. L'huile polyorganosiloxane alcénylée (A1.2") utilisée est une huile polydimethylsiloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif
(CH3)2ViSiOι/2, ayant une viscosité moyenne de 7.500 mPa.s. L'huile polyorganosiloxane alcénylée (A1.2'") utilisée est une huile polydimethylsiloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif
(CH3)2ViSiOι/2, ayant une viscosité moyenne de 3.500 mPa.s.
La charge de silice (Dl) est un quartz broyé fourni par la socité Sifraco sous la référence E600. La charge de mica (D2) est un mica fourni par la société CMMP sous la référence sx300. La charge de talc (D3) est un talc fourni par la société Finntalc sous la référence
M20SL. La charge de polyamide (D4) est une poudre de polyamide fourni par la société ATO sous la référence Orgasol 2002. L'additif (E) est une huile de lin. L'huile polyorganosiloxane à motifs ≡SiH (A2') utilisée est une huile poly(diméthyl) (hydrogénométhyl)siloxane de structure moyenne (CH3)2HSiOι/2, (CH3)3SiOι/2, (CH )2Siθ!/2, (CH3)HSiOι/2, ayant une viscosité de 25 mPa.s et contenant au total 0,85 fonction ≡SiH pour 100 g d'huile. Le VTMS (Bl) est le vinyltriméthoxysilane. Le TBT (B3) est l'orthotitanate de butyle. L'ECH (A4) est l'éthynylcyclohexanol. Le catalyseur Pt (A3) est un complexe de Karstedt titrant 10% de platine.
Conditions de réticulation La réticulation est réalisée par chauffage pendant 15 minutes à 200°C pour la réalisation des cordons de joints et pendant 30 minutes à 150°C pour les plaques de tests mécaniques.
Test de perméabilité Principe : absorption d'humidité d'un dessicant au travers d'une membrane silicone. Dans un poudrier on place environ 5g de chlorure de calcium anhydre. On ferme soigneusement le poudrier par un bouchon à vis munis de son joint silicone. L'ensemble est placé dans une enceinte climatique régulée à 23°C et 100% d'humidité relative. On suit la prise de poids du poudrier fermé. Le résultat est exprimé en mg/jour.
Test d'adhésion La composition silicone est déposée en couche fine et étroite (environ 0,5mm x 5mm) sur le support visé, ici une tôle métallique recouverte d'un vernis époxydique. Cet assemblage est porté à 200°C pendant 15 minutes afin de réticuler la silicone. Après refroidissement et stabilisation pendant au moins une heure à température ambiante, on contrôle qualitativement l'adhérence de la bandelette silicone appliquée.
L'adhésion est notée adhésive, partiellement cohésive ou cohésive selon que des portions de la bandelette silicone restent solidement fixées au support ou non quand on tente de l'anacher mécaniquement.
Résultats Les propriétés mesurées sont récapitulées dans le tableau ci-dessous Exemple 4 Exemple 5 Exemple 6
Viscosité (mPa,s) 16000 5000 5000
Dureté (Shore A) 25 35 55
Allongement rupture (%) 300 60 70
Contrainte rupture (MPa) 2,3 0,9 3,5
Adhésion RC RC RC
Perméabilité (mg/j) 1,9 2,1 1,3 RC : Rupture cohésive