ELEMENTS DE FAUSSE CLOISON TENDUE, APPLICATION DE TELS ELEMENTS A LA REALISATION DE FAUX MURS ET FAUX PLAFONDS
L'invention se rapporte au domaine technique des faux plafonds et faux murs tendus.
On connaît déjà dans l'art antérieur, un grand nombre de réalisations de tels faux-plafonds.
On peut se reporter, à titre d'exemples, aux demandes de brevets en France publiées sous les numéros suivants : 2 767 851 , 2 751 682, 2 734 296, 2 712 006, 2 707 708, 2 703 711 , 2 699 21 1 , 2 699 209, 2 695 670, 2 691 193, 2 688 849, 2 685 036, 2 645 135, 2 630 476, 2 627 207, 2 624 167, 2 623 540, 2 619 531 , 2 597 906, 2 61 1 779, 2 592 416, 2 587 447, 2 561 690, 2 587 392, 2 552 473, 2 537 112, 2 531 012, 2 524 922, 2 475 093, 2 486 127, 2 523 622, 2 310 450, 2 270 407, 2 202 997, 2 175 854, 2 145 147, 2 106 407, 2 078 579, 2 002 261 , 1 475 446, 1 303 930, 1 287 077.
On peut se reporter également, à titre d'exemples, aux documents suivants : US-A-5 058 340, US-A-4 083 157, EP-A-643 180, EP-A-652 339, EP-A-588 748, EP-A-504 530, EP-A-338 925, EP-A-281 468, EP-A-215 715, EP-A-089 905, EP-A-043 466, WO -A- 94/12741 , WO-A-92/18722. On peut se reporter également aux demandes de brevet en France suivantes issues de la demanderesse : 2 736 615, 2 756 600, 2 727 71 1 , 2 712 325, 2 699 613, 2 695 670, 2 692 302, 2 658 849.
Les matériaux connus dans l'art antérieur pour la réalisation de faux plafonds tendus ou de faux murs tendus sont le plus souvent des matériaux polymères pourvus de nombreuses qualités telles que notamment : résistance au feu, étanchéité à l'air comme à la poussière ou à l'humidité, facilité d'entretien.
Les faux plafonds obtenus à l'aide de tels matériaux peuvent incorporer des isolants thermiques, des spots ou éclairage divers, ainsi que des ouvertures de ventilation ou d'aération ou des sprin lers.
Démontables, ils permettent le cas échéant, une intervention dans le plénum.
Les matériaux polymères pour plafonds tendus connus dans l'art antérieur, translucides ou opaques, teintés ou non dans la masse, mats, laqués, marbrés, daims ou satinés, peuvent ainsi être employés tant en milieu industriel qu'en milieu hospitalier, pour des équipements collectifs, des laboratoires ou des habitations.
La finition laquée permet un effet miroir souvent mis en œuvre dans les centres commerciaux, une finition mat assez proche d'un aspect plâtre étant plus habituelle aux décors traditionnels.
Dans une technique ancienne, les tissus ou feuille tendus au plafond ou à un mur étaient fixés de manière définitive au moyen de pointes ou d'agrafes.
Les faux plafonds tendus conventionnels comprennent actuellement :
- d'une part, un cadre horizontal fixé sur la partie supérieure des murs d'un local, ce cadre étant une lisse extérieure formée par des profilés aboutés ;
- d'autre part, une nappe tendue horizontalement à l'intérieur de ce cadre.
Cette disposition assure un caractère démontable au plafond tendu.
Le maintien de la nappe par rapport au cadre en lisses est obtenu par différentes voies, dont quelques exemples sont donnés ci dessous.
Selon un premier type de réalisations, la lisse comprend une gorge en U limitée par deux parois, l'une des deux parois présentant une lèvre tournée vers le fond de la gorge, des crochets disposés sur le pourtour de la nappe venant s'ancrer positivement sur cette lèvre.
Pour ce premier type de réalisations, on peut se reporter, par exemple, au document FR-A-1 303 930. Selon un deuxième type de réalisations, la lisse comprend une gorge en
U limitée par deux parois, l'une des deux parois comprenant un épaulement dont la partie située vers le fond de la gorge forme butée.
Pour ce deuxième type de réalisations, on peut se reporter, par exemple, aux documents FR-A-1 475 446, FR-A-2 002 261. Selon un troisième type de réalisations, la lisse est un profilé plat, la nappe étant pincée entre ce profilé et le mur sur lequel ce profilé est fixé.
Pour ce troisième type de réalisations, on peut se reporter, par exemple, au document FR-A-2 734 296.
Selon un quatrième type de réalisations, la lisse est pourvue de moyens formants pince de pose et de tension. Pour ce quatrième type de réalisations, on peut se reporter, par exemple, aux documents FR-A-2 699 211 , FR-A-2 537 112.
Selon un cinquième type de réalisations, la lisse est pourvue d'une gorge dans laquelle viennent s'agripper, à la manière d'un harpon, des éléments en forme de crochets solidaires de la nappe. Pour ce cinquième type de réalisations, on peut se reporter, par exemple, aux documents suivants : FR-A-2 630 476, EP-A-388 925.
Dans les cadres de plafonds tendus de l'art antérieur, quels que soient les moyens de maintien en tension de la nappe sur le cadre en lisses (butée, crampons, harpons, serrage, encliquetage...) les lisses sont conventionnellement réalisées en matériau polymère extrudé.
Les plafonds tendus sont par ailleurs montés, dans leur grande majorité, avec leur nappe tendue horizontale dans sa totalité.
Dans certaines réalisations particulières, la nappe étant tendue sur un cadre horizontal en lisses fixé sur les murs d'un local, des déformations de la nappe tendue sont réalisées, comme décrit dans les documents FR-A-1 515 260 et EP-A-281 468.
Ainsi, le document EP-A-281 468 décrit un faux plafond comportant une nappe tendue accrochée le long de ses bords à un cadre support horizontal constitué de profilés aboutés, fixés aux murs d'un local. Au-dessus de la nappe, sont disposés des moyens exerçant sur la nappe en au moins un point un effort réglable provoquant une déformation de cette nappe. Ces moyens comprennent un câble passant par une poulie fixée au plafond du local, ce câble supportant une masse pesant sur la nappe.
Pour l'aménagement de très grands espaces notamment, tels que galeries commerciales, aéroports, usines, entrepôts, les inventeurs ont constaté que les utilisateurs architectes et stylistes répondraient favorablement à l'offre de faux plafonds tendus d'aspects plus variés que ceux actuellement
disponibles, pour briser la monotonie des faux plafonds tendus ou faux plafonds suspendus conventionnels.
Un des objets de l'invention est de fournir de nouvelles structures de plafond tendu répondant à une telle demande, ces structures de plafond tendu permettant l'obtention de nappes de toiles tendues planes ou non dont les bords ne sont pas formés uniquement ou essentiellement de segments linéaires mais peuvent comprendre ou être formés uniquement de segments courbés, convexes ou concaves prédéterminés.
A ces fins, l'invention se rapporte selon un premier aspect, à un élément de fausse paroi comprenant une toile tendue dans un cadre à bordure latérale pourvue de moyens d'accrochage des bords de ladite toile, ladite bordure latérale du cadre comprenant un profilé rigide formant bord libre incurvé dans le plan, de courbure correspondant à celle d'une partie du bord de ladite toile accrochée sur ce bord libre incurvé du cadre. Cet élément de fausse paroi présente les caractères suivants, éventuellement combinés, suivants diverses réalisations :
- la bordure latérale du cadre est formée par l'assemblage bord à bord des deux extrémités d'un seul profilé comprenant une section courbe, par exemple de forme circulaire ou elliptique. En variante, notamment pour des cadres de grandes dimensions, la bordure latérale dudit cadre est formée par l'assemblage bord à bord d'au moins deux profilés, l'un au moins de ces profilés comprenant une section courbe, par exemple en forme d'arc de cercle ou d'arc d'ellipse ;
- la bordure latérale dudit cadre est formé par des profilés élaborés en un matériau choisi parmi le groupe comprenant les alliages métalliques, notamment alliages d'aluminium ou de magnésium, les matériaux polymères, les matériaux composites ;
- les profilés de bordure latérale du cadre comprennent une paroi principale, cette paroi principale supportant plusieurs saillies orientées vers l'intérieur dudit cadre, à savoir : une semelle extrême haute et, partant de cette semelle extrême haute pour aller vers l'extrémité opposée desdits profilés, d'une part des saillies définissant des rails d'insertion par coulissement de
plaques internes au cadre, et d'autre part au moins une saillie d'accrochage du bord latéral de la toile tendue ;
Dans certains modes de réalisations, le cadre comprend des traverses formant entretoises, montées sensiblement perpendiculairement aux profilés formant son bord latéral.
Le cadre comprend également le cas échéant des longerons, l'ensemble constitué par les traverses et les longerons formant un treillis, lesdites traverses comprenant par exemple des ouvertures au travers desquelles passent lesdits longerons. Les profilés de bordure latérale du cadre comprennent une saillie tournée vers l'intérieur du cadre, cette saillie étant apte à supporter les extrémités latérales des traverses ou longerons, les traverses et longerons s'étendant sur une hauteur ht inférieure à celle hp des profilés, de sorte à être masqués à la vue après mise en place de la toile. Des moyens de rigidification sont assemblés au treillis des traverses et longerons et à une semelle d'extrémité haute des profilés de bordure de cadre, ces moyens de rigidification étant inclinés par rapport au plan d'extension de la toile.
Ces moyens de rigidification sont choisis parmi le groupe comprenant les poutres bracons, les ridoirs, les lanternes de serrage, ou tout autre moyen équivalent.
La bordure latérale dudit cadre est formée de profilés comprenant une paroi principale sur laquelle s'étendent, en direction de l'intérieur du cadre, d'un bord à l'autre des profilés : une semelle extrême haute ; une première saillie en forme de L lorsque vue en coupe transversale, cette saillie formant avec la paroi principale une rigole d'appui à ouverture orientée vers la semelle extrême haute ; une deuxième saillie sensiblement perpendiculaire à la paroi principale ; une troisième saillie en forme de L lorsque vue en coupe transversale ; une quatrième saillie en forme de T lorsque vue en coupe transversale, cette quatrième saillie comprenant une paroi sensiblement perpendiculaire à la paroi principale et une paroi sensiblement parallèle et en
regard de la paroi principale ; une cinquième saillie formant rigole d'appui pour des moyens d'accrochage solidaires du pourtour de la toile.
Ladite semelle extrême haute comprend une saillie sensiblement parallèle à la paroi principale et distante de cette paroi d'une valeur e sensiblement égale à l'ouverture de la rigole d'appui, cette disposition permettant le montage en coulissement, sur le profilé, de plaques dont les bords sont d'épaisseur inférieure ou égale à e, ces plaques venant au moins en partie épouser le galbe interne des profilés, entre la semelle extrême haute et la rigole d'appui. La paroi de la quatrième saillie est pourvue d'une nervure distante de la paroi principale d'une valeur e^ sensiblement égale à l'ouverture de la rigole définie par la troisième saillie, cette disposition permettant le montage en coulissement, sur le profilé, de plaques dont les bords sont d'épaisseur inférieure ou égale à e , ces plaques venant au moins en partie épouser le galbe interne des profilés, entre la paroi et la rigole.
Les plaques introduites dans les logements sont aptes respectivement à former support pour les traverses ou les longerons et moyen de liaison entre les parties extrêmes de deux profilés continus du cadre.
La toile est élaborée en un matériau choisi parmi le groupe comprenant les fibres textiles tissées ou non tissées, les films polymères, notamment polychlorure de vinyle, polychlorure de vinilylidène, cette toile étant éventuellement pourvue d'une impression par sérigraphie ou impression numérique à jet d'encre et/ou pourvue de perforations, micro perforations ou d'un revêtement anti-réverbérant de surface de sorte à améliorer ses propriétés acoustiques.
L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à l'application d'un élément de fausse cloison tel que présenté ci dessus en tant qu'élément de faux plafond suspendu de bâtiment, des moyens de liaison reliant le cadre au plafond du bâtiment. L'invention se rapporte, selon un troisième aspect, à l'application d'un élément de fausse cloison tel que présenté ci dessus, en tant qu'élément de
faux mur de bâtiment, des moyens de liaison reliant le cadre de l'élément à un mur dudit bâtiment.
Dans un mode de réalisation, les moyens de liaison sont aptes à assurer un assemblage rigide de l'élément de fausse cloison sur la structure de bâtiment.
En variante ou en combinaison, les moyens de liaisons sont aptes à assurer un assemblage de l'élément de fausse cloison sur la structure de bâtiment dans lequel la distance moyenne entre le cadre de l'élément de fausse cloison et la paroi en regard du bâtiment est réglable à la demande, les moyens de liaison étant notamment télescopiques.
L'invention se rapporte, selon un quatrième aspect, aux faux-plafonds, comprenant au moins deux éléments de fausse cloison tels que présentés ci dessus.
Dans un mode de réalisation, une partie de la bordure latérale du cadre d'un au moins des éléments de fausse cloison est placée en regard et fixée contre un mur de bâtiment.
D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un élément de faux plafond suspendu à toile tendue selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de détail selon la flèche A de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de détail des moyens d'assemblage à angle droit des profilés support de toile tendue, selon un mode de réalisation ; - la figure 4 est une vue de détail montrant la mise en place des moyens supports de traverse sur les profilés support de toile tendue, dans un mode de réalisation ;
- la figure 5 est une vue de détail des moyens d'assemblage de profilés courbes support de toile tendue, dans un mode de réalisation ; - les figures 6a, 6b, 6c et 6d illustrent, par des coupes transversales, des profilés support de toile tendue, quatre modes de réalisation des parties
extrêmes de ces profilés pourvues de moyens de maintien sous tension de la toile de faux plafond.
On se rapporte tout d'abord à la figure 1 .
Sur la figure 1 est représentée une structure de plafond à toile tendue suspendu comprenant une toile 1 maintenue en tension dans un cadre 2, ce cadre étant suspendu par des câbles 3 à une structure de bâtiment, non représentée.
Dans certains modes de réalisation, les câbles 3 sont de longueurs sensiblement identiques. Dans d'autres modes de réalisation, les câbles 3 sont de longueur différentes, le cadre 2 étant incliné par rapport à la structure de bâtiment sur lequel il est suspendu.
Ainsi qu'il apparaîtra clairement à l'homme du métier, la structure de toile tendue dans le cadre 2 pourra être mise en place en regard d'une paroi différente d'un plafond, par exemple un mur, des moyens de liaison rigide permettant la fixation, éventuellement réversible, du cadre 2 sur le mur.
Dans la suite de cette description il ne sera fait mention, afin de simplification, que d'une mise en place du cadre 2 par rapport à une surface de plafond. La toile 1 peut être élaborée en un matériau choisi parmi le groupe comprenant les fibres textiles tissées ou non tissées, les films polymères, notamment polychlorure de vinyle, polychlorure de vinlylidène.
Lorsque cette toile 1 est en matériau polymère, elle peut être :
- pourvue d'une impression par sérigraphie ou impression numérique à jet d'encre ;
- translucide ou opaque, teintée ou non dans la masse de sorte à présenter une grande variété de teintes ;
- pourvue d'une finition mat, laquée, marbrée, daim ou satinée ;
- pourvue d'un flocage pour lui conférer un aspect velours ou tissu. La surface de la toile est par exemple enduite d'un adhésif approprié pour des fibres textiles finement coupées, les fibres du floc étant appliquées par
tamisage et battage ou par projection sous pression, ou bien encore par voie électrostatique lorsqu'une forte densité de fibres est souhaitée ;
- pourvue de perforations, micro perforations ou d'un revêtement anti- réverbérant de surface de sorte à améliorer ses propriétés acoustiques. Lorsque cette toile tendue est réalisée en matériau polymère, son épaisseur est typiquement comprise entre un dixième de millimètres et quelques millimètres.
La toile maintenue sous tension dans le cadre 2 peut être réalisée par assemblage de plusieurs lés, identiques ou non, notamment pour ce qui est de leurs couleurs, teintes, aspect de surface, finition, impressions, et dimensions.
Ainsi, par exemple, plusieurs lés de feuille polymères, de largeurs et teintes différentes peuvent être assemblées par soudage bord à bord de sorte à former un camaïeu dans le cadre 2.
Des chaises de spots, passages de sprinklers ou de canalisations traditionnels peuvent être mis en place, de manière connue en soi, au travers de la toile tendue 1 .
Les bords de cette toile tendue 1 sont pourvus de premiers moyens de maintien complémentaires de seconds moyens de maintien disposés sur une partie extrême des profilés formant le cadre 2. Quelques exemples de ces moyens de maintien seront décrits par la suite du texte.
On décrit tout d'abord le cadre 2.
Dans un mode de réalisation, le bord latéral de ce cadre 2 est formé par le soudage bord à bord d'un seul profilé. Ce profilé comprend au moins une section courbe. Par exemple, ce profilé est de forme circulaire ou elliptique.
Dans d'autres modes de réalisation, le bord latéral de ce cadre 2 est formé par l'assemblage bord à bord d'au moins deux profilés sensiblement identiques. L'un au moins de ces profilés comprend au moins une section courbe. Par exemple, ledit profilé est en forme d'arc de cercle ou d'arc d'ellipse.
Les profilés formant le bord latéral du cadre sont sensiblement rigides, de sorte à être aptes à maintenir sous tension la toile 1 sans subir de sensible déformation.
Ces profilés peuvent être élaborés en un matériau choisi parmi le groupe comprenant les alliages métalliques, notamment alliages d'aluminium ou de magnésium, les matériaux polymères, les matériaux composites.
Lorsque ces profilés sont en alliage métallique, la réalisation de la section courbe de cadre peut être obtenue par cintrage mécanique, selon un mode de réalisation, ou bien encore par moulage. Le cintrage mécanique présente l'avantage de permettre la réalisation d'une grande variété de courbures, sans changement d'outillage.
Un revêtement de surface peut, le cas échéant être réalisé, au moins sur la face externe des profilés. Ce revêtement de surface pourra permettre de coordonner la teinte du cadre 2 aux teintes de la toile 1 , par exemple par peinture ou anodisation de profilés en aluminium. Ce revêtement de surface peut également renforcer la protection contre la corrosion, lorsque le cadre 2 doit être mis en place dans un environnement potentiellement agressif. Par exemple, l'ensemble du cadre 2 monté peut être galvanisé à chaud, avant mise en place de la toile. De sorte à renforcer la rigidité du cadre 2 et sa stabilité dimensionnelle, des traverses et longerons 4 formant entretoises peuvent être mis en place, notamment lorsque le cadre est de grandes dimensions.
Dans le mode de réalisation représenté en figure 1 , des traverses 4 sont montées sensiblement perpendiculairement aux profilés 5 formant le bord latéral du cadre 2, ces traverses 4 comprenant des ouvertures 6 au travers desquelles passent des longerons, non représentés.
L'ensemble formé par les traverses et les longerons forme un treillis, par exemple à maille carrée ou rectangulaire.
Ce treillis s'étend sur une hauteur ht inférieure à celle hp des profilés 5, de sorte à être maqué à la vue après mise en place de la toile 1.
Les traverses et longerons peuvent être par exemple des poutres en H, en I, alvéolaires ou non, des Tbar du type employé pour certains plafonds
suspendus, leur assemblage mutuel étant réalisé par soudage ou tout autre procédé équivalent.
Le treillis des traverses et longerons forme, dans certaines réalisations, support pour des équipements divers tels que notamment : - matériau d'absorption acoustique (par exemple dalles ou nappes de laines de roche ou fibres de verres) ;
- systèmes d'éclairage ;
- systèmes de ventilation ;
- systèmes d'aérations ; - enceintes acoustiques ;
- sprinklers.
Lorsque des systèmes d'éclairage sont mis en place, la toile tendue peut être éclairée par dessus, cette toile tendue étant par exemple perforée ou translucide. Dans d'autres modes de réalisations, la toile tendue est pourvue d'au moins un passage de source de lumière (spots...), cette toile étant renforcée par des rondelles de Forex ou tout autre moyen de renfort équivalent. Des bracons 7 sont, à leur première partie extrême 7a, assemblés au treillis des traverses et longerons, par exemple par vissage sur les traverses 4, ainsi qu'il est représenté en figure 1. Ces bracons 7 sont assemblés, à leur seconde partie extrême, sur une semelle d'extrémité haute 8 des profilés 5, par exemple par soudage, rivetage, boulonnage, collage ou tout autre moyen équivalent.
Dans la réalisation représentée en figure 1 , ces bracons 7 sont prolongés, en leur deuxième partie extrême 7b par une plaque 7c destinée à venir à l'aplomb et en regard de la semelle haute 8 et à lui être assemblée par rivetage.
Les bracons 7 sont inclinés d'un angle valant sensiblement 30°, par rapport au plan d'extension de la toile 1 , dans le mode de réalisation de la figure 1. Si la hauteur hp des profilés est choisie très grande, notamment pour des raisons esthétiques, les bracons 7 pourront être fixés, en leur seconde
partie extrême 7b, sur une saillie disposée sur la face interne des profilés 5, au- dessous de la semelle d'extrémité haute 8.
Dans certains modes de réalisation, non représentés, en plus ou en l'absence des bracons 7, des ridoirs ou des lanternes de serrage ou tout autre dispositif de mise sous tension réglable relient les traverses et/ou les longerons du treillis par rapport aux profilés 5.
On se reporte maintenant à la figure 2, qui est une vue de détail de la figure 1 , selon la flèche A.
Les profilés 5 de bordure latérale du cadre 2 comprennent une paroi principale 9, sensiblement perpendiculaire à la semelle extrême haute 8, et de surface externe sensiblement plane.
Cette surface externe 9a peut, en variante, ne pas être plane mais comporter des nervures, cannelures, stries, par exemple verticales.
La paroi principale 9 des profilés 5 peut être ajourée, pour des raisons esthétiques notamment.
Cette paroi principale 9 comprend plusieurs saillies internes, à savoir, en partant de la semelle extrême haute 8 et en allant vers le bord extrême inférieur :
- une première saillie 10 en forme de L, lorsque vue en coupe transversale, cette saillie formant avec la paroi principale 9 une rigole d'appui
11 à ouverture orientée vers la semelle extrême haute 8;
- une deuxième saillie 12 sensiblement perpendiculaire à la paroi principale ;
- une troisième saillie 13, en forme de L, lorsque vue en coupe transversale ;
- une quatrième saillie 14, en forme de T lorsque vue en coupe transversale, cette quatrième saillie 14 comprenant une paroi 15 sensiblement perpendiculaire à la paroi principale 9 et une paroi 16 sensiblement parallèle et en regard de la paroi principale 9 ; - une cinquième saillie 17 formant rigole d'appui pour des moyens d'accrochage 18 solidaires du pourtour de la toile 1.
La semelle extrême haute 8 comprend une saillie 19 sensiblement parallèle à la paroi principale 9 et distante de cette paroi d'une valeur e sensiblement égale à l'ouverture de la rigole d'appui 1 1 .
Cette disposition permet le montage en coulissement, sur le profilé 5, de plaques dont les bords sont d'épaisseur inférieure ou égale à e, ces plaques venant au moins en partie épouser le galbe interne des profilés 5, entre la semelle extrême haute 8 et la rigole d'appui 11.
L'emplacement 20 de ces plaques est précisé sur les figures 6a et 6b.
La paroi 15 de la quatrième saillie 14 est pourvue d'une nervure 21 distante de la paroi principale d'une valeur e^ sensiblement égale à l'ouverture de la rigole 22 définie par la troisième saillie 13.
Cette disposition permet le montage en coulissement, sur le profilé 5, de plaques dont les bords sont d'épaisseur inférieure ou égale à e^, ces plaques venant au moins en partie épouser le galbe interne des profilés 5, entre la paroi 15 et la rigole 22.
L'emplacement 23 de ces plaques est précisé sur la figure 6b.
Dans le mode de réalisation des figures 1 , 2, 6a et 6b, les valeurs e et e^ sont sensiblement égales et les hauteurs h20, h23 des emplacements 20, 23 sont sensiblement égales. Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, les valeurs e et e^ sont différentes, et/ou les hauteurs h20, h23 sont différentes.
Les plaques introduites dans les logements 20, 23 peuvent avoir notamment deux fonctions.
Une première fonction, illustrée en figures 1 , 2, 4 est celle de support 24 pour les traverses ou les longerons.
Une deuxième fonction, correspondant à la figure 5 est celle de moyen de liaison 25 entre les parties extrêmes de deux profilés continus 5 du cadre 2.
Dans le mode de réalisation des figures 1 2 et 4, les supports 24 sont disposés dans l'emplacement 23 et comprennent une plaque 26 dont la face externe 27 épouse le galbe de la face interne 28 du profilé 5, entre la troisième saillie 13 et la nervure 21.
Cette plaque 26 est pourvue d'une patte 29 percée de trous de fixation 30, cette patte 29 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la plaque 26.
Par rivetage, vissage ou boulonnage au travers des trous 30, les traverses ou les longerons sont solidarisés aux plaques 26, elles-mêmes fixées en position par rapport au profilé 5.
Le maintien en position des plaques 26 par rapport au profilé peut être obtenu par soudage, collage ou par coincement dans l'emplacement 23 par des écarteurs à vis 31.
Dans le mode de réalisation de la figure 5, les moyens de liaison 25 comprennent une plaque 32 dont la face externe 33 épouse le galbe de la face interne 34 du profilé 5, entre la saillie 19 et la rigole d'appui 11.
Cette plaque 32 est pourvue de trous traversant filetés ménagés dans une nervure centrale 35. Des vis 36 permettent ainsi le blocage de la plaque 32 dans l'emplacement 20. Cette plaque 32 peut venir renforcer la liaison par soudage bord à bord des profilés de bordure.
Les plaques 32 peuvent être au moins en partie disposées dans les emplacements 23.
Dans le mode de réalisation représenté, la hauteur hp des profilés est telle que deux emplacements 20, 23 peuvent être prévus pour les plaques support 26 et les plaques d'assemblage 32.
Cette hauteur de profilé hp permet de plus la mise en place, sur le treillis des longerons et traverses, d'un isolant thermique et/ou d'un isolant phonique tel que par exemple matériau fibreux ou poreux, de tout type connu, cet isolant thermique et cet isolant phonique restant invisible aux regards et étant placé à distance réglable et prédéterminée de la toile 1 ,
Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, la hauteur hp des profilés est telle qu'une seule glissière interne au profilé forme emplacement d'insertion par coulissement des plaques supports 24 et des plaques d'assemblage 32.
Les traverses et longerons reposent, en leurs parties extrêmes latérales, contre la paroi 15 de la quatrième saillie 14.
Dans le mode de réalisation des figures 1 , 2 et 6b, les poutres des traverses et/ou longerons sont assemblées aux parois 15 par rivetage ou tout autre moyen équivalent.
Dans la variante de réalisation de la figure 6a, la quatrième saillie 14' est en forme générale de L et non de T, et comprend une paroi 15' sensiblement perpendiculaire à la paroi principale 9 du profile 5, et une paroi 16' sensiblement en regard de cette paroi principale 9. Dans cette variante, le treillis des longerons et traverses n'est pas riveté à la paroi 15', mais peut lui être assemblé par soudage. Les formes de profilés représentées en coupe transversales en figures
6a et 6b peuvent être utilisées conjointement pour la réalisation du bord latéral d'un cadre, le profilé 6a étant plus spécifiquement adapté aux parties courbes du cadre, le profilé 6b étant quant à lui plus adapté aux parties rectilignes de ce cadre. Les bords de la toile 1 peuvent être fixés par accrochage ou par appui sur une butée des profilés de bordure. Dans le mode de réalisation de la figure 1 , les moyens d'accrochage de la toile 1 sont maintenus en appui dans la cinquième saillie 17, le bord inférieur 16a de la paroi 16 formant renvoi d'angle pour la toile 1. D'autres modes de réalisation des moyens de maintien en tension de la toile 1 sont représentés en figure 6c et 6d.
En figure 6c est représentée un profilé 5 de bord latéral de cadre 2 dont le bord extrême d'accrochage de toile comprend une saillie courbe 14" venant en regard d'une rive d'accrochage 17'. Sur la figure 6d est schématisé un autre mode de réalisation des moyens d'accrochage de la toile tendue. La partie d'accrochage du profilé comprend :
- une paroi de fond 50 sensiblement perpendiculaire à la paroi principale ; - une section inclinée 51 par rapport à la paroi de fond 50 et définissant avec celle-ci un angle compris entre quelques degrés et 45 degrés environ ;
- un bord 52 sensiblement parallèles à la paroi principale 9 ;
- une saillie 53 sensiblement perpendiculaire au bord 52. Suivant la forme des moyens d'accrochage, la toile tendue pourra être affleurante par rapport au bord extrême des profilés 5 ou être placée en retrait dans le cadre 2. Les profilés de cadre peuvent être, le cas échéant assemblés à angle droit, ainsi qu'il est représenté en figure 3, des renforts d'angle 40 montés sur les saillies des profilés servant de support pour le vissage, le rivetage ou le soudage.
Un cadre à contour carré ou rectangulaire peut ainsi être obtenu. Plus généralement, en ajustant la découpe des profilés abutés, un cadre à contour polygonal pourra être obtenu.
Le cadre à toile tendue qui vient d'être décrit permet la réalisation d'éléments de faux plafonds suspendus ou de faux murs dont les contours comprennent des sections courbes, concaves ou convexes. Peuvent ainsi être élaborés, par exemple, des éléments de faux plafonds tendus suspendus sensiblement plans et en forme de disques ou d'anneaux.
Ces éléments de faux plafonds tendus suspendus peuvent comprendre en outre des moyens de déformation de la toile, suivant une direction perpendiculaire ou inclinée par rapport au cadre. Ces moyens de déformation sont, par exemple, des barres articulées au cadre 2 exerçant une pression locale sur la toile tendue 1 . Cette pression peut être réglée par un montage indexé desdites barres sur les traverses ou longerons. Les effets tridimensionnels obtenus seront variés en fonction de la forme des surfaces d'appui des barres sur la toile notamment. Plusieurs éléments de tels plafonds tendus suspendus peuvent être mis en place, à des hauteurs identiques ou non, leurs contours étant éventuellement complémentaires, à la manière des pièces d'un puzzle.
Ainsi qu'il a été dit auparavant, des chaînes ou tout autre moyen de suspension équivalent permettent la suspension du cadre par rapport à la structure de bâtiment.
Le cas échéant, ces moyens de suspension permettent un réglage de la position du cadre par rapport à la structure du bâtiment.
Bien entendu, en variante, il peut être souhaité de fixer à demeure l'élément de faux plafond tendu au corps de bâtiment, sur un plafond, un mur ou toute autre paroi.
Les éléments de faux plafonds tendus suspendus qui viennent d'être décrits peuvent présenter de grandes variations de forme, dans le plan que dans l'espace.
Ces variations de forme, combinées à des variations de teintes, couleurs et finitions de la toile tendue permettent leur adaptation à l'aménagement non monotone de très grands espaces notamment, tels que galeries commerciales, aéroports, usines, entrepôts.