DISPOSITIF ET PROCÉDÉ DE MARQUAGE ET/OU DE DÉTECTION DE FAUX BILLETS DE BANQUE OU DE FAUX CHÈQUES.
La présente invention concerne un dispositif de marquage et/ou de détection de faux billets de banque ou de faux chèques, associé à une machine de traitement de billets de banque, comportant un organe de marquage automatique des billets de banque agencé pour déposer sur au moins certains des billets de banque ou des chèques traités par ladite machine de traitement, un produit chimique liquide.
Elle concerne également un procédé de marquage et/ou de détection de faux billets de banque ou de faux chèques dans une machine de traitement de billets de banque, dans lequel on dépose sur au moins certains des billets de banque ou des chèques traités par ladite machine, un produit chimique liquide.
Il existe actuellement différents dispositifs et procédés permettant de détecter des faux billets de banque ou des faux chèques tels que des chèques bancaires ou des chèques de voyage.
La plupart des billets de banque et des chèques bancaires comportent un filigrane ainsi qu'un fil métallique placé dans l'épaisseur de la matière constituant ces billets de banque ou ces chèques. Le filigrane et le fil métallique ne sont visibles que par transparence. Ainsi, un dispositif comportant une source lumineuse et une plaque transparente ou translucide sur laquelle on place le billet à contrôler permet de vérifier la présence de ces deux éléments.
Un autre procédé de détection de faux billets de banque ou de chèques consiste à éclairer ces billets par une source lumineuse émettant un rayonnement ultraviolet. Les vrais billets de banque et les vrais chèques sont généralement imprimés sur une matière dont la composition exacte est tenue secrète, mais qui est constituée principalement de coton et de soie. Cette matière absorbe fortement le rayonnement ultraviolet contrairement au papier qui est généralement utilisé pour la fabrication des faux billets. Un dispositif comportant une lampe à rayonnement ultraviolet éclairant les billets à
contrôler permet de distinguer visuellement les vrais billets ou chèques des faux.
Certains vrais billets de banque ou chèques sont imprimés au moyen d'une encre contenant des particules magnétisées. Un détecteur de champ magnétique permet ainsi également de distinguer les vrais billets des faux. Un tel détecteur peut être un détecteur manuel que l'utilisateur approche du billet à contrôler. Il existe également des détecteurs automatiques de magnétisme disposés dans des machines de traitement de billets de banque.
Un autre procédé de détection de faux billets consiste à réaliser une analyse spectrographique des billets. Ceci se fait en éclairant le billet successivement au moyen de plusieurs sources lumineuses de longueurs d'ondes différentes et en comparant la réflexion obtenue sur ce billet à la réflexion obtenue sur un vrai billet.
Tous ces procédés permettent de détecter les faux billets ou chèques dans des établissements bancaires ou dans des distributeurs ou des changeurs de billets par exemple. Les billets refusés par ces appareils sont restitués à l'utilisateur et peuvent être écoulés dans des établissements ne possédant pas de détecteurs, ce qui est généralement le cas pour la plupart des petits commerces.
Il existe un stylo permettant de détecter et de marquer les faux billets de banque. Ce stylo, décrit notamment dans le brevet américain publié sous le N° 5,063,163, contient une encre qui' réagit chimiquement avec l'amidon contenu dans le papier, généralement utilisé pour l'impression des faux billets, et qui ne réagit pas avec la matière utilisée dans la fabrication des vrais billets. Lorsque l'on trace un signe sur un billet au moyen de ce stylo, ce signe devient noir, brun ou violacé et est facilement visible sur les faux billets. Il reste jaune pâle ou incolore et difficilement visible sur les vrais billets. Ce signe est d'autre part indélébile sur les faux billets et se dissipe sur les vrais.
Ce stylo est bon marché par rapport aux dispositifs de détection associés aux procédés décrits ci-dessus, ce qui permet une diffusion auprès des petits
commerçants et du grand public. En outre, il marque de façon indélébile les faux billets qui ne peuvent plus être écoulés.
Ce genre de stylo ne peut toutefois être utilisé que manuellement, ce qui représente un inconvénient majeur. Il ne peut en effet pas être utilisé dans des établissements ayant un nombre élevé de billets à traiter, ni dans des appareils de traitement de billets de banque, tels que des accepteurs et des lecteurs de billets installés dans des automates tels que des changeurs de billets ou des distributeurs divres tels que des rouleaux de monnaie, des distributeurs d'essence ou autres. Il n'existe donc actuellement aucun appareil automatique permettant à la fois de détecter les faux billets et de les marquer de façon à les rendre inutilisables.
Un autre procédé d'analyse de billets de banque ou de chèques consiste à effectuer une lecture optique du billet au moyen d'un appareil à balayage et à comparer cette lecture au résultat obtenu après mémorisation d'un vrai billet de banque. Ce procédé est en particulier décrit dans la demande de brevet européen publiée sous le No. EP-A-0 612 042. Il permet essentiellement de tester automatiquement si des billets de banque ont été imprimés de manière correcte en comparant l'image imprimée, transformée au moyen de l'appareil à balayage, à l'image qui doit être imprimée. Si l'image est imprimée de manière correcte, le billet est mis en circulation. Dans le cas contraire, un signe visible est imprimé au moyen d'une encre conventionnelle.
Dans ce procédé, si l'appareil à balayage a mal interprété l'image et que le dispositif détermine par erreur que le billet testé est un faux, ce billet est rendu inutilisable. Ceci n'a que peu de conséquences lorsque le dispositif est utilisé par l'entreprise qui imprime les billets. Le billet marqué n'est simplement pas mis en circulation. Ceci peut par contre être très gênant lorsque la machine est utilisée comme accepteur ou lecteur de billets. En effet, la fiabilité de ce type de machines est trop faible pour que l'on puisse prendre le risque de marquer tous les billets qu'elle refuse. Les billets en circulation étant souvent plies, il n'est pas possible de garantir une fiabilité totale. En pratique, cette machine ne peut donc pas être utilisée dans d'autres applications que la détection de la qualité d'impression des vrais billets.
Aucun des appareils ou des procédés cités ci-dessus ne permettent de lutter contre la circulation des faux billets. Il arrive fréquemment que les faussaires testent la qualité des billets ou des chèques contrefaits en utilisant des accepteurs ou des lecteurs de billets installés dans des changeurs de billets. Si les billets non acceptés sont simplement rendus à l'utilisateur, rien n'empêche celui-ci de l'utiliser par exemple auprès d'un commerçant ne disposant pas de l'équipement de contrôle adéquat.
La présente invention se propose de pallier cet inconvénient en réalisant un dispositif permettant d'une part de détecter les faux billets de banque ou les faux chèques, et d'autre part de les marquer automatiquement et de façon indélébile, afin qu'ils ne puissent plus être écoulés. Cette invention offre également un procédé permettant la détection et le marquage des faux billets ou des faux chèques, ce procédé pouvant être utilisé seul ou en combinaison avec les procédés et les dispositifs de l'art antérieur. Finalement, ce procédé améliore la sécurité de la détection en offrant d'une part un moyen de contrôle supplémentaire et d'autre part, en n'ayant aucune conséquence regrettable en cas de détection erronée.
Ce but est atteint par un dispositif tel que défini en préambule et caractérisé en ce que la machine de traitement comporte des moyens de détection d'au moins une caractéristique des billets de banque ou des chèques, des moyens de comparaison de ladite caractéristique à une caractéristique similaire d'un vrai billet ou d'un vrai chèque et un organe de commande de l'organe de marquage agencé pour déposer ledit produit chimique liquide sur les billets ou chèques dont ladite caractéristique est différente de ladite caractéristique similaire d'un vrai billet ou d'un vrai chèque, et en ce que ledit produit chimique liquide induit une première réaction chimique lorsqu'il est appliqué sur une matière constituant un vrai billet de banque ou un vrai chèque et une deuxième réaction chimique lorsqu'il est appliqué sur une matière telle que du papier, constituant un faux billet de banque ou un faux chèque, la première réaction chimique générant un signe invisible ou délébile et la deuxième réaction chimique générant un signe visible indélébile.
Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de détection d'au moins une caractéristique des billets de banque ou des chèques sont constitués de moyens de détection d'au moins une caractéristique physique et/ou chimique.
Selon une première forme de réalisation, les moyens de détection d'au moins une caractéristique physique et/ou chimique comportent un détecteur de rayonnement ultraviolet.
Selon une deuxième forme de réalisation, les moyens de détection d'au moins une caractéristique physique et/ou chimique comportent un détecteur de magnétisme.
Selon une troisième forme de réalisation, les moyens de détection d'au moins une caractéristique physique et/ou chimique comportent un analyseur spectral.
Selon une variante de réalisation, le dispositif comporte un organe de détection de la réaction chimique produite après l'application du produit chimique liquide sur le billet de banque ou le chèque.
Le but fixé par l'invention est également atteint par un procédé tel que défini en préambule et caractérisé en ce que l'on détecte au moins une caractéristique du billet de banque ou du chèque, en ce que l'on compare ladite caractéristique à une caractéristique similaire d'un vrai billet ou d'un vrai chèque, et en ce que l'on dépose ledit produit chimique liquide sur les billets ou chèques dont ladite caractéristique est différente de ladite caractéristique similaire d'un vrai billet ou d'un vrai chèque, ledit produit chimique liquide produisant une première réaction chimique lorsqu'il est appliqué sur une matière constituant un vrai billet de banque ou un vrai chèque et une deuxième réaction chimique lorsqu'il est appliqué sur une matière telle que du papier, constituant un faux billet de banque ou un faux chèque, ladite première réaction chimique générant un signe invisible ou délébile et ladite deuxième réaction chimique générant un signe visible indélébile.
Selon un mode de réalisation préféré, on détecte au moins une caractéristique physique et/ou chimique du billet de banque ou du chèque.
Selon une première forme de réalisation, on détecte le rayonnement ultraviolet du billet ou du chèque.
Selon une deuxième forme de réalisation, on détecte le magnétisme du billet ou du chèque.
Selon une troisième forme de réalisation, on détecte un spectre du billet ou du chèque.
Selon une forme de réalisation préférée, on marque tous les billets de banque ou chèques au moyen dudit produit chimique liquide et en ce que l'on détecte les faux billets ou chèques en déterminant la réaction chimique produite lors de l'application dudit produit chimique liquide sur le billet de banque ou le chèque.
On détermine de préférence la réaction chimique produite lors de l'application dudit produit chimique liquide sur le billet de banque ou le chèque en déterminant la couleur du signe après réaction chimique sur le billet dé banque ou le chèque.
Selon une forme de réalisation avantageuse, on détecte les faux billets ou chèques au moyen d'un procédé conventionnel de détection et en ce que l'on marque les faux billets ou chèques au moyen dudit produit chimique liquide.
Selon une variante de réalisation, on marque tous les billets de banques ou chèques au moyen dudit produit chimique liquide et en ce que l'on détecte les faux billets ou chèques au moyen d'un procédé conventionnel de détection.
La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux en référence à la description de modes de réalisation préférés et aux figures annexées dans lesquelles les figures 1 à 4 illustrent trois modes de réalisation différents du dispositif selon la présente invention.
En référence à la figure 1 , le dispositif de marquage et/ou de détection 10 de billets de banque est associé à un accepteur ou lecteur de billets 11 destiné à recevoir des billets de banque 15 pour un automate de change, un distributeur d'essence ou de boisson, ou en paiement d'un parking ou d'un jeu. Ce dispositif 10 comprend un organe de marquage 12 qui peut être un rouleau de timbrage, un tampon encreur 13 ou une cartouche à jet d'encre, ce dispositif de marquage 12 contenant un produit chimique liquide tel qu'une encre réagissant chimiquement avec le papier et réagissant d'une autre manière, que l'on peut différentier visuellement, avec la matière sur laquelle sont imprimés les vrais billets de banque. Cette encre peut notamment être noire, brune ou violacée et indélébile lorsqu'elle a réagi avec le papier et être incolore ou jaune pâle et disparaître rapidement sur un vrai billet de banque constitué principalement de coton et de soie. Une encre ayant ces propriétés est bien connue de l'homme du métier et est notamment décrite dans le brevet américain publié sous le numéro US-A-5,063,163. Le dispositif 10 comporte en outre un organe de détection 14 qui permet de déterminer quelle réaction chimique s'est produite en déterminant la couleur du produit chimique liquide après qu'il ait réagi avec la matière du billet de banque 15.
Lorsqu'un utilisateur introduit un billet de banque dans l'accepteur de billets 11 , l'organe de marquage 12 imprime sur ce billet un signe de reconnaissance qui peut par exemple être un symbole tel qu'une croix, une ligne de symboles, un trait ou des mots tels que "FAUX BILLET" ou "COUNTERFEIT". Ce billet passe sous l'organe de détection 14 qui détermine la couleur du signe. Cet organe de détection délivre une information logique correspondant par exemple à une tension de niveau haut si le signe est jaune ou incolore et que le billet est considéré comme vrai et une tension de niveau bas si le signe est noir ou brun et que le billet est considéré comme faux. Si l'information de l'organe de détection 14 correspond au niveau bas, le billet est ressorti de l'accepteur 11 et restitué à l'utilisateur. Celui-ci ne peut toutefois plus l'utiliser puisque le billet est alors marqué de façon indélébile. Il n'est ainsi plus nécessaire de disposer d'un organe de détection pour déterminer que ce billet est un faux. Si l'organe de détection 14 considère que le billet est vrai, le fonctionnement de l'accepteur correspond au fonctionnement habituel des appareils de ce type.
La figure 2 illustre un mode de réalisation d'un dispositif de marquage et/ou de détection 20 associé à un changeur 21 de billets de banque. Ce changeur peut être de deux types différents. Il peut d'une part changer un billet de banque 22 d'une certaine coupure en pièces ou en coupures de valeurs plus petites, ou il peut changer une devise en une devise étrangère. Le changeur de billets 21 comporte un dispositif d'analyse 23 fonctionnant selon le principe de la lecture spectrographique ou optique. Ce dispositif contient trois sources lumineuses 24 émettant des rayonnements de longueurs d'ondes différentes. Un capteur 25 enregistre le rayonnement réfléchi sur le billet 22 pour chaque longueur d'onde et compare ce rayonnement réfléchi au rayonnement réfléchi par un vrai billet. Si le billet ou le chèque est considéré comme authentique, il est changé de façon conventionnelle. S'il est considéré comme faux, il défile sous un organe de marquage 26 comportant une cartouche à jet d'encre 27 contenant un produit chimique liquide tel que décrit ci-dessus. Cet organe de marquage 26 imprime un signe facilement visible sur le billet ou le chèque qui ne pourra donc plus être utilisé. Dans ce mode de réalisation, l'organe de marquage 26 ne joue pas de rôle dans la détermination des vrais ou des faux billets ou chèques, mais est utilisé exclusivement pour le marquage.
La figure 3 décrit un mode de réalisation d'un dispositif de marquage et/ou de détection 30 associé à une machine 31 à compter les billets de banque ou les chèques. Cette machine comporte un premier dispositif de détection 32 par rayonnement ultraviolet qui envoie un faisceau sur le billet de banque ou le chèque 36 à contrôler et qui mesure la quantité de rayonnement réfléchie par ce billet ou ce chèque. Comme cela a été mentionné précédemment, le papier réfléchit bien le rayonnement ultraviolet alors que la matière constituant les vrais billets de banque ou les vrais chèques les réfléchit très peu. L'analyse de la quantité de rayonnement réfléchi permet donc de différencier les vrais et les faux billets ou chèques. Cette machine contient également un deuxième dispositif 33 de détection par magnétisme qui détecte la présence de particules magnétiques dans l'encre ayant servi à l'impression des billets ou des chèques. Le dispositif de marquage et/ou de détection 30 comporte en outre un organe de marquage 34 formé d'un rouleau de timbrage 35 imbibé d'un produit chimique liquide tel que décrit précédemment, ou d'une cartouche à jet d'encre.
Lorsque des billets de banque 36 ou des chèques doivent être comptés, ils sont entraînés dans la machine 31 et une ligne est imprimée sur chaque billet ou chèque par l'organe de marquage 34. Ces billets ou chèques défilent ensuite devant les deux dispositifs de détections 32, 33 qui déterminent si les billets ou les chèques sont authentiques. Si un faux billet ou chèque est détecté, la machine s'arrête et le faux billet ou chèque peut être retiré. Dans ce mode de réalisation, tous les billets ou chèques sont marqués, mais la détection se fait par les dispositifs de détection de rayonnement ultraviolet et de magnétisme et pas par la détermination de la réaction chimique après dépôt du produit chimique liquide.
La figure 4 décrit un dispositif de marquage et/ou de détection 40 comportant un bâti 41 contenant une source de lumière blanche 42 placée en dessous d'un support translucide 43 dans lequel est réalisée une fente 44. Ce bâti contient également une source de rayonnement ultraviolet 45 ainsi qu'un détecteur de rayonnement ultraviolet 46 et un rouleau de timbrage ou une cartouche à jet d'encre 47 contenant un produit chimique liquide tel que décrit ci-dessus. Cette cartouche 47 peut se déplacer le long de la fente 44 et comporte une tête d'impression 48 disposée de façon à projeter le produit chimique liquide vers le haut. Le billet ou le chèque peut également être introduit verticalement dans une fente, la cartouche 47 projetant alors le produit chimique horizontalement.
Lorsqu'un utilisateur désire vérifier l'authenticité d'un billet de banque 49 ou d'un chèque, il le place sur le support 43. Lorsque la source de lumière blanche 42 est allumée, l'utilisateur peut vérifier l'existence d'un filigrane. Lorsque la source de rayonnement ultraviolet est allumée, le détecteur 46 vérifie que la quantité de rayonnement réfléchi correspond à la réflexion sur un vrai billet de banque ou chèque. Dans le cas contraire, ce détecteur 46 donne l'ordre au rouleau de timbrage ou à la cartouche à jet d'encre 47 d'imprimer un signe sur le billet ou le chèque. Celui-ci ne pourra donc plus être utilisé.
Le dispositif de marquage et/ou de détection selon la présente invention offre une fonction de détection automatique qui s'ajoute aux fonctions de détection
connues telles que la réflexion du rayonnement ultraviolet, le magnétisme, la lecture optique ou l'analyse spectrographique et apporte une sécurité supplémentaire par rapport aux autres dispositifs de l'art antérieur. Il permet en outre un marquage automatique et indélébile des faux billets ou chèques ce qui empêche toute utilisation auprès de personnes non équipées de détecteurs. Comme une grande proportion de billets de banque ou de chèques passe au moins une fois dans l'une des machines de traitement de billets de banque citées, ce type de marquage peut contribuer à diminuer de façon considérable, la circulation des faux billets ou de faux chèques.
Cette invention offre en outre une grande sécurité d'utilisation puisque les vrais billets ou chèques qui sont considérés comme faux suite à une erreur de détection des dispositifs de l'art antérieur comportent une marque délébile. Le billet ou le chèque sera donc rapidement utilisable et sont marquage n'entraînera pas de conséquences négatives pour le porteur.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, mais s'étend à toute modification évidente pour l'homme du métier. En particulier, le type de machine dans lequel ce dispositif peut être installé comprend les machines à compter ou à contrôler les billets ou les chèques, les accepteurs et les changeurs de billets et de façon générale, toutes les machines de traitement de billets de banque ou de chèques.
Le dispositif selon la présente invention peut être utilisé uniquement comme dispositif de marquage, auquel cas il est associé à un dispositif de détection connu tel qu'un détecteur par rayonnement ultraviolet, un détecteur de particules magnétiques ou un lecteur spectrographique ou optique. Il peut également être utilisé comme dispositif de marquage et de détection, la fonction de détection étant utilisée soit seule, soit en combinaison avec un autre détecteur. Le marquage peut également être effectué uniquement si un dispositif de détection connu détermine que le billet ou le chèque est un faux.
L'encre utilisée pour le marquage peut être de n'importe quel type pour autant qu'elle permette de distinguer un vrai billet d'un faux, qu'elle soit indélébile sur un faux billet et qu'elle disparaisse sur un vrai billet. Cette encre peut être
appliquée par n'importe quel moyen approprié et en particulier par une cartouche à jet d'encre ou un rouleau encreur.